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Chapitre 1 la lumière au bout du chemin Dans toutes les larmes s'attarde un espoir. »_ Khain Lighen, Maitre monde natal des Zabrak aux plaines particulièrement inhospitalières. Seules les personnes suivant les ennuis techniques de leur vaisseau ou les voies de la Force pouvaient avoir idée de venir y faire du tourisme. C’est ce qui amena sur les lieux, le propriétaire du vaisseau de classe Corellienne qui se trouvait actuellement au spatioport de Capital City, centre d’Iridonia. L’individu, vêtu de noir de pied en cape et les traits dissimulés par un grand capuchon, avançait dans les rues sombres et malfamées de la capitale. Il marchait d’un pas lent, à la recherche d’une boutique de pièces détachées pour vaisseaux et il finit par trouver son bonheur en l’objet d’une petite échoppe de petite taille. Le sombre personnage pénétra dans les lieux, en gardant à l’esprit qu’il devait paraître le plus normal possible mais, dès qu’il franchit le seuil de la bâtisse, un soubresaut dans la Force l’avertit de quelque chose d’imprécis. Celui qui se révélait être un Seigneur Sith déchu, sonda les courants invisible de la Force afin d’éclaircir la sensation et n’entendit que vaguement le salut du Zabrak tenant la boutique. Le Sith tâcha de se reprendre en prenant la parole à son tour. Il joignit le geste à la parole en tendant un datapad contenant les pièces dont il avait besoin pour son J’ai besoin de ces pièces pour mon vaisseau… »La curieuse sensation était toujours à l’esprit de l’homme tandis qu’il observait la réaction du Zabrak. Celui-ci étudia un instant le texte figurant sur le datapad et opina de la Vous avez de la chance, j’ai toutes les pièces en stock. Patientez un instant pendant que je vais les chercher et calculer le prix. »Le vendeur quitta son comptoir et passa un épais rideau qui semblait séparer une arrière salle. Le Sith aperçut alors une jeune femme Zabrak tenant dans ses bras un jeune enfant. Il avança de quelques pas en direction du rideau et sentit la sensation s’accentuer. Quoi que tente de lui dire la Force, cela avait un lien avec cette femme et cet enfant. Il dégagea l’entré que lui camouflait partiellement le rideau et se retrouva nez à nez avec le Zabrak. Dans le fond, il voyait l’enfant et comprit…- Vous n’avez pas le droit de pénétrer ici, patientez dans la boutique s’il vous plait ! »Le Sith força le passage, bousculant le vendeur. Ce dernier tenta de résister mais fut violemment repoussé par une poussée de Ecarte-toi de mon chemin, insecte ! Ce n’est pas toi qui m’intéresse mais lui… »Il tendit un doigt vers le jeune Zabrak qui devait avoir tous justes quatre ou cinq ans. A l’approche du Sith, l’enfant se mit à pleurer et se blottit dans les bras de sa mère. La mère se leva en tenant son enfant, tandis que le père se relevait difficilement de sa chute. - Que nous voulez-vous ? Partez d’ici ! »Le Sith s’avança encore et ses doigts glissèrent le long de sa cuisse vers le cylindre du Sabrelaser qui était accroché à sa ceinture. Les ongles crissèrent sur le métal lorsqu’il le prit. - Je ne peux partir d’ici, la Force m’y a guidé. Cet enfant, m’est destiné. Ecartez-vous ! »La lame écarlate de son arme éclaira d’une lumière sournoise le drame qui se produisait. Le Zabrak s’interposa entre le Sith et sa famille, et tendit un blaster droit devant lui. Du sang coulait abondamment de son front, l’une de ses cornes ayant été brisé par le Reculez ou je vous tus ! »Le Sith continua d’avancer, ignorant la Je vous aurais prévenu…»Un trait de lumière jaillit de l’arme et fusa vers l’agresseur. Celui-ci fit un simple geste de son bras armé et le rayon d’énergie reparti vers son origine. Le blaster explosa, emportant une bonne partie du bras du Zabrak. Le père tomba à genoux en hurlant mais son cri ne dura qu’un instant, le Sith frappa de nouveau et la tête cornue roula au sol. La femme joignit ses pleurs à ceux de son enfants et tenta de fuit, mais la seule sortie se trouvait derrière le Sith…- NON !!!! Laissez-nous par pitié…»Le Sith tendit sa main désarmée et l’enfant fut arraché par des doigts invisibles des bras de sa mère. La Zabrak tenta de se ressaisir de son bébé mais fut projetée au Arrière femme ! Cet enfant est à moi désormais. »- Nnnnnoooooonnnnnnn !!!!!!!!!! »Le Sith attrapa l’enfant qui voletait jusqu’à lui et frappa de son arme lumineuse en se retournant. Le corps sans vie de la Zabrak s’effondra sur le sol tandis que l’assassin emportait avec lui l’enfant… Quand les ténèbres recouvrent tout, même le plus infime rayon de lumière éclaire la voie. »_ Avallach Uintan, Chevalier années s’était écoulées depuis le drame qui avait frappé la vie du jeune Vraël Dorm. Le Sith l’avait traîné hors d’Iridonia, jusqu’au monde obscur et torturé d’Ambria. Peu de monde vivait sur cette petite planète dont on racontait qu’elle avait été la proie à d’horribles expériences perpétrées par les anciens Sith. On pouvait encore ressentir tout le pouvoir Obscur dans les terres désolées. Darth Rearn avait passé les cinq années à inculquer au jeune Zabrak les maniements de la Force et du Sabrelaser. Bien qu’il enseignait à Vraël, il le considérait bien plus comme un esclave que comme un apprenti. Malgré cela, le jeune garçon avait apprit beaucoup de chose et arpentait désormais la voie dangereuse du Côté Obscur. A bientôt dix ans, il avait un physique fort athlétique. Grand et doté d’une musculature puissante comme tous ceux de sa race, Vraël excellait dans les arts de combat. Mais, le jeune Zabrak demeurait tourmenté par les souvenirs des morts de ses parents et vouait une haine sans égal à son mentor. Conscient qu’il se ferait tué s’il montrait un quelconque signe de rébellion, Vraël faisait profil bas et gagnait en puissance pour le jour où il pourrait se Force sembla décider que ce jour arriverait bien plus vite que le garçon ne le pensait. La providence envoya un Chevalier Jedi sur Ambria. Ce dernier venait sur la planète sans but précis, se contentant de suivre les courants de la Force. La population de l’ancien monde prospère était minime et presque entièrement regroupée dans les parties où la végétation était parvenue à revivre partiellement. C’est là que la Jedi avait atterrit et c’est là, qu’il avait ressentit une présence Sith. Au début, il pensa qu’il ne s’agissait que des réminiscences de pouvoir ancien, comme il en sentait sur toute la planète mais rapidement il comprit qu’il n’en était rien. A force de recherche, Iella Saar finit par découvrir où se terrait Rearn et son Jedi pénétra dans le campement sommaire, composé d’une large cabane en bois et d’un atelier attenant, et se fit connaître auprès du Je sais que tu es là, Sith. Je suis Iella Saar, Chevalier Jedi et je t’apporte ton expiation » Sur ses mots, elle activa la lame cyan de ton Sabrelaser et attendit. Darth Rearn avait entendu les paroles de la Jedi mais hésitait à se montrer. Vraël identifia immédiatement la réaction de son mentor comme de la lâcheté. Le Sith qui se ventait d’être puissant semblait terrifier à l’idée d’affronter une simple femme, de sa propre race qui plus est. Le Zabrak observa les traits humains du Sith et contempla les yeux dénués d’humanité. Ceux-ci ne cessaient de s’agiter, signe que Rearn réfléchissait à toute vitesse. Quoi qu’il décide, son avenir passerait par la Jedi puisqu’elle se trouvait devant la seule Sith sembla enfin se décider et s’adressa à Je n’ai pas le choix, il faut se battre. Tu interviendras pour m’aider dès que je l’aurais acculé. » Le Zabrak opina de la tête en signe d’acquiescement mais son esprit était ailleurs. Il entrevoyait enfin une possibilité pour lui de se libérer du joug totalitaire du Sith. Sans faire montre du fond de ses pensées, Vraël s’écarta du chemin et son mentor prit la direction nécessaire pour rejoindre la Jedi. Il avançait à pas lent, rassemblant les puissances du Côté Obscur. Lorsqu’il fut suffisamment proche de la Jedi, le jeune garçon entendit les voix s’ Que veux-tu Jedi ? Il n’y a rien pour toi ici ! » La Jedi salua de son C’est toi que je veux, Sith. » Rearn grogna et activa son propre Sabrelaser. Les deux combattants se mirent en position, attendant que l’autre fasse le premier assaut. L’attente dura dix bonnes minutes avant que le Sith ne fuse sur son adversaire. La patience n’a jamais été l’apanage de l’obscurité. La lame écarlate décrivit un large de cercle à une vitesse si grande que Vraël ne vit qu’un vague halo de lumière. La Jedi para avec aisance à l’aide de sa lame bleu pâle et tourna sur elle-même pour absorber la puissance du coup. Dans le même mouvement, Rearn tenta de lui faucher les jambes avec un coup de pied bas mais elle effectua un petit bond qui lui permit d’esquiver. Iella effectua un roulé dans les airs afin d’atterrir derrière le Sith et se lança à son tour à l’attaque. Le bleu iridescent de sa lame éblouit un instant le jeune Zabrak qui s’avançait vers l’affrontement. Le Sith para le coup à son tour et les deux combattants se lancèrent dans un échange de coups et d’esquives virulent. Les visages étaient crispés par la concentration et l’ardeur que les deux guerriers mettaient à l’ardeur. Une rage furieuse émanait du Sith alors que la Jedi semblait nager en calme captivant. Vraël était médusé par la vitesse et la puissance qu’ils dégageaient mais plus encore par la technique de la femme. Au fur et à mesure de l’échange, elle montra clairement qu’elle dominait Rearn. Sa technique, son endurance et sa vitesse étaient à un niveau bien supérieur. Le Zabrak prit son Sabre en main. Il serra fortement le cylindre de duracier, hésitant à intervenir. Si les choses perduraient, son mentor perdrait et mourrait. S’il voulait le sauver, il pouvait agir dès maintenant et surprendre la Jedi, afin de donner une occasion au Sith. Son hésitation dura un instant de trop et il entendit un cri puissant provenir de Rearn. Iella était parvenu à désarmer le Sith en lui coupant la moitié de l’avant bras. Vraël vit le Sith à genoux, tenant son moignon fumant. Il choisit cet instant pour sortir de sa cachette. L’humaine le regarda avec étonnement et maintien une position méfiante devant le Sabrelaser écarlate du Zabrak. - Que viens-tu faire ici petit ? Je ne t’avais pas remarqué…» Vraël avança près du Sith qui était toujours à terre. Il serrait si fortement son arme, que ses phalanges blanchirent sous l’ Tu es son apprenti…» La phrase avait été prononcée avec un ton interrogatif mais Iella connaissait la Vraël… pourquoi n’es-tu pas intervenu ? » Le Zabrak continuait de fixer le Sith, une rage sans égal se lisait dans son regard. Ses mains tremblaient. Iella s’approcha de lui, tentant de le toucher par la Force mais elle ne rencontra qu’un mur de colère Que compte tu faire petit ? » Il ne répondit rien, semblant hésiter. Des images de ses parents assaillir son esprit. Il revit les instant qui avaient précédé leur mort et la barbarie des actions de Rearn à leur encontre. Il repensa à toutes les brimades que le Sith lui avait infligées et se décida à lever son bras armé. Il garda la lame incandescente en suspension dans les airs, Alors, nous y voilà Vraël. Qu’attends-tu pour frapper sale petit traître ? » Des larmes roulèrent sur les joues du Tu le mérite…» Le bras commença à s’abaisser mais une main invisible stoppa le geste de l’ Non ! » Vraël leva des yeux incrédules sur la Je sens ta colère et ta haine mais elle n’est destiné qu’à cet homme. Tus le, et tu détruira ton âme. » Iella avança vers Vraël et son calme se transmit au jeune Tu n’es pas encore perdu, Vraël. Regarde en ton cœur et suis moi. » Dans un élan de rage, Darth Rearn parvint à se relever et se jeta sur la Jedi. Celle-ci esquiva par une petite pirouette, poussant le Zabrak à l’ Nnnnnnoooooonnnnnn !!!!! Tu ne me le voleras pas !!! » - Il ne t’appartiens pas Sith. Il est libre de ses choix et son cœur s’est déjà quelle voie prendre. Pars maintenant, je te laisse la vie. » - Pourquoi le laisser vivre ? Il mérite la mort ! » - Parce que c’est ce que veut la Force, Vraël. » A ces mots, le jeune garçon éteignit son Sabrelaser. Rearn comprit qu’il avait tout perdu et se détourna des deux individus. La course de ses pas s’entendirent un instant avant de s’estomper à l’extérieur. Iella se retourna aussi et se dirigea vers la Fais ton choix Vraël. Viens avec moi et suis une nouvelle voie, où reste seul ici. » Vraël n’hésita qu’une seconde et lâcha son arme. Elle produisit un bruit sec en touchant le sol au même moment que s’élevait le bruit des moteurs du vaisseau du Sith. Chapitre 2 Un nouveau chemin, tout à apprendre L’apprentissage est la source du pouvoir. »_ Sifo Dyas, Maitre monde Jedi depuis aussi longtemps que l’on peut se souvenir. Souvent assaillit par les apôtres de l’obscur mais toujours réinvesti par les siens. C’est aujourd’hui le lieu où se trouve l’académie Jedi, ainsi que le site de réunion du Conseil Jedi. C’est ici que l’on retrouve le jeune Vraël Dorm, désormais apprenti Jedi. Comme tous les apprentis, le Zabrak demeurait au temple sous la houlette des Jedi désignés comme instructeurs. Il avait désormais douze ans et avait acquit la majeure partie des bases enseignées par l’Ordre Jedi mais il lui manquait encore le calme propre à ses représentants. La formation menée par Darth Rearn existait toujours dans son esprit et l’obscurité qui lui avait été inculquée ressurgissait de temps à autre. Malgré cela, Vraël faisait de grand effort pour devenir un bon Jedi mais le Conseil ne l’avait pas encore jugé apte à passer au rang de Padawan et à le confier à un Maitre. Le jeune homme se languissait de passer à l’étape suivante et espérait bien pouvoir faire ses preuves dans le tournoi des apprentis qui étaient organisés chaque année. Dans ce concours, les jeunes Jedi s’affrontaient à l’aide de Sabrelaser de faibles intensités ne provoquant que de très désagréables et douloureux chocs électriques. Malgré la facticité des armes, il arrivait parfois que de véritables blessures subviennent mais il était du devoir de chaque apprenti de veiller à ne pas se laisser aller à la frénésie du combat et à infliger des blessures graves volontairement. Cette année, la moyenne d’âge des combattants était d’environ onze ans, Vraël était donc dans la moyenne haute des apprentis. De plus, sa maîtrise du Sabrelaser était très nettement supérieur à celle des autres. C’était son domaine de prédilection et il comptait bien le démontrer. Il avait de plus apprit, qu’Iella serait présente sur Tython pour assister au tournoi. La Jedi et Vraël avaient conservé des liens fort depuis qu’elle lui avait permis de prendre une voie digne de lui et il espérait fort qu’elle deviendrait son nouveau mentor. Le jour du tournoi arriva fort vite. Le jeune Zabrak s’était fortement entraîner et s’était levé bien avant l’heure fixée pour le début des affrontements. Tout au long de la journée, les apprentis combattraient et cela certainement, jusqu’à tard dans la soirée. Les règles étaient simples un tirage au sort désignait les adversaires et le vainqueur était celui qui parvenait à mettre ko l’autre, à lui asséner trois frappe de sa lame ou à le pousser à abandonner. Cette année, le nombre de participant était de douze ce qui donnerait une série de trois combats par apprenti, sachant que le dernier affrontement serait entre trois combattants. Le tournoi débuta à l’heure prévue et Vraël se retrouva confronté à un jeune Bith. Son adversaire n’avait que dix ans et sa formation était loin d’être avancée. Le Zabrak termina le duel avant même qu’il n’ait pu réellement commencer en désarmant le Bith par une passe d’arme adroite et le forçant à abandonner. Nullement fatigué par le combat, Vraël ne put que rechigner de devoir patienter avant la suite. Le premier tour défila lentement au fil des combats et de nouveau, ce fut à lui de monter en lice. Cette fois-ci, son adversaire était un Barabel, une race extrêmement puissante et dangereuse. Dès le début du combat, Vraël sut qu’il aurait plus de mal que pour le précédent. Son adversaire avait treize lui aussi et semblait bien maîtriser le technique de combat au Sabrelaser. Les deux combattants virevoltèrent en tout sens, enchaînant les passes d’armes et de défenses. Malgré la puissance du Barabel, le Zabrak comprit vite comment il pouvait vaincre. Il passa sous la longue allonge du reptilien et plaça sa jambe entre celle de son adversaire, afin de le déséquilibrer. Une simple pulsion aidée de la Force et le géant à écailles s’écroula sur le sol. Une fois à terre, Vraël lui plaça sa lame sous la gorge, le forçant à se rendre. Sans grande surprise, il était parvenu à atteindre la phase finale du tournoi. Vraël avait bien senti tout le long de ses prestations, le regard d’Iella posé sur lui. Elle lui avait adressé un petit sourire quand ils s’étaient aperçus au début du tournoi et le Zabrak avait préféré se concentrer sur les combats plutôt que de la chercher du regard. Pour la finale, il serait opposé à une jeune Arkanienne d’une douzaine d’année et à un humain du même âge que lui. Les deux étaient déjà Padawan et leurs Maîtres étaient spectateurs des combats. Vraël savait qu’il devrait batailler dur pour parvenir à s’imposer. Les trois adversaires se présentèrent sur le terrain de combat et attendirent que le début du combat soit donné. Chacun tenait fermement son Sabre, encore éteint pour le moment, et observait les autres. Le Zabrak décida qu’il serait plus utile de se débarrasser en premier de l’humain, qui semblait le plus dangereux. Dès que l’instructeur chargé d’arbitrer les combats donna le signal, Vraël fonça droit sur l’humain en activant son arme. La lame marine s’alluma en un instant et rencontre celle identique du jeune garçon. Une courte série de frappe et d’esquive suivit le premier assaut avant que l’Arkanienne vienne se mêlé de l’affrontement. Vraël la vit avancer du coin de l’œil. Pour le moment, elle restait à distance prudence mais il y avait fort à parier qu’elle attaquerait vivement celui qui parviendrait à vaincre l’autre. Le Zabrak garda un œil sur la lame pourpre de la jeune fille tout en continuant d’harceler l’humain. Ce dernier avait une bonne maîtrise de son arme et la qualité de son entraînement ne faisait aucuns doutes mais Vraël sut vite qu’il était meilleur. A l’aide d’un saut périlleux haut, le Zabrak échappa à l’étreinte des lames et atterrit derrière son adversaire. Il se servit alors du pommeau de son arme afin d’assommer l’humain qui s’écroula sur le sol mollement. L’assaut de l’Arkanienne ne tarda pas à suivre. Heureusement pour Vraël, le corps de l’humain se trouvait sur son chemin et elle perdue de précieuses secondes à devoir l’éviter. Le Zabrak put placer sa lame sur le chemin de celle de sa nouvelle adversaire et arrêter l’attaque. Une valse de lumière s’engagea entre les deux combattants alors qu’ils enchaînaient les assauts. Vraël fut assez surpris de la maîtrise que la jeune femme avait du combat et constata bien vite qu’en réalité elle était bien plus forte que l’humain qu’il avait vaincu précédemment. Ses coups étaient précis et puissants, et ses esquives toujours de bonnes factures. Le duel s’avéra bien vite le plus dur qu’il ait mené dans la journée. En plus de sa technique quasi parfaite du combat, l’Arkanienne semblait en parfaite symbiose avec la Force ce qui lui conférait puissance et agilité supplémentaire. De son côté, Vraël commençait à peiner devant le rythme effréné qu’elle lui imposait. Ses esquives étaient de plus en plus limites et ses frappes perdaient en puissance. S’il voulait vaincre, il lui fallait le faire rapidement. L’Arkanienne avait été maligne de le laisser se débarrasser du premier adversaire, elle avait ainsi économisé ses forces. Vraël avait pêché d’un excès de confiance dans ses capacités physique et en payait maintenant le s’éternisait. Les techniques de combat de chacun leur permettait de continuer de combattre même en étant à la limite de leurs forces, car enfin la jeune fille commençait à montrer des signes de fatigues bien que moins importants que ceux de Vraël. Le garçon ne tenait que grâce au soutien constant de la Force et son corps menaçait de céder à tout moment. Il tentait de reculer l’inévitable moment où il serait obligé d’abandonner. Il savait qu’il ne serait pas mis ko, l’Arkanienne n’était parvenu à passer sa défense qu’une fois et certainement par pur hasard. Tous ses muscles le faisaient souffrir, il ne tenait son Sabre que du bout des doigts d’une prise molle sans grande efficacité. Le moment inévitable arrive, ses jambes se dérobèrent sous lui et il chuta. L’Arkanienne aurait pu en profiter pour lui asséner les frappes nécessaires à gagner mais elle s’en abstient. Elle recula de deux pas, gardant son arme en position de défense, prête à servir, observant le Zabrak. Celui-ci était à bout de souffle et ce ne fut que des murmures qui franchirent ses J’abandonne… »Le combat était fini, Vraël avait perdu. Mais contre toute attente, les Jedi qui avaient assisté au duel se mirent à applaudir chaleureusement. Tous furent comblés du spectacle qui leur avait été offert et bien que Vraël ait du abandonné, tout le monde était émerveillé de ces qualités de bretteur. Même dans la défaite, le jeune Zabrak obtint ce qu’il souhaitait. Devant sa prestation, le Conseil lui concéda le titre de Padawan et Iella devint son Maitre… On ne peut pas dévier un destin annoncé, mais on peut y survivre. »_ Lucien Dray, Maitre Jedi de longues années, Vraël suivit Iella dans toutes ses missions. A désormais bientôt vingt ans, le Zabrak était devenu un jeune homme fort et puissant dans la Force. Déjà doué au combat au Sabrelaser, il avait décidé de se spécialiser dans ce domaine et avait depuis longtemps dépassé le niveau de nombreux Chevalier dont son propre Maitre. Dans la quasi-totalité des domaines, Vraël faisait le bonheur de son mentor et cette dernière était persuadée qu’il ferait un Chevalier Jedi d’exception. Cette certitude c’était confirmé lors d’une mission sur Tython, où le Padawan avait été le seul à parvenir à trouver un vieil holocron datant des Guerres Infinies plus de quatre milles ans auparavant. L’objet avait été une grande source de savoir sur la période et Vraël trouva même en son cœur un cristal particulier. Le créateur de l’holocron, le Maitre Jedi Khain Lighen, avait nommé le cristal l’Âme Loyale car apparemment il choisissait lui-même son possesseur. Le Zabrak avait eu l’autorisation de conserver le cristal car celui-ci semblait vibrer dans la Force à son contact. C’était cet objet qu’il observait actuellement, se ressourçant de sa lueur émeraude et focalisant son esprit sur les instants à venir, à genoux dans sa cabine. Lorsqu’il se concentrait suffisamment, Vraël parvenait à développer un fort don de précognition allant jusqu’à lui permettre parfois d’entrevoir les différends futurs possibles. Ce n’était bien souvent que de vague sensation, sans aucunes données précisent mais elles lui permettaient de se préparer. Pour la mission qui les attendait, lui et son Maitre, cette fois-ci, il ressentait que quelque chose de bien spécial allait se passer. Il ignorait quoi et si cela concernait la mission en elle-même ou un élément extérieur mais il savait que quelque chose allait arriver. Dès que le choc de l’atterrissage se fit ressentir, Vraël allait rejoindre son Maitre dans le cockpit du vaisseau qu’ils avaient utilisé pour venir. Leur mission était simple, ils étaient chargés de raccompagner sur sa planète un Sénateur ayant fait l’objet de menace sur sa vie. La facilité de la chose était assez déconcertante, surtout que dès leur arrivée, une équipe de sécurité vint les escorter. Un duo de Jedi n’était certainement pas nécessaire pour cela. Malgré ça, Vraël restait méfiant. La sensation qu’il avait eu à bord du vaisseau était encore plus vivace depuis qu’ils avaient atterrit. Quoi qu’il se passe, cela aurait lieu sur cette planète. Iella et son apprenti conduisirent le Sénateur jusqu’à sa villa, où ils le laissèrent sous la bonne garde des officiers de sécurité. La jeune Chevalière sentit la tension de Vraël et le questionna pour savoir ce qui le tracassait. - Je te sens ennuyé Vraël, que t’arrives t’il ? »Le Zabrak baissa la tête et soupira longuement. Il avait déjà parlé de ses sensations » particulière à son Maitre mais il craignait toujours d’être prit par défaut si elles ne se réalisaient pas. - Depuis le début de la mission, je ressens que quelque chose va se passer. La sensation est plus forte depuis que nous sommes sur la planète mais j’ignore ce que ça concerne. »Iella le regarda intensément. - Je t’ai toujours dis d’être attentif à ce que te disais la Force, Padawan. Si elle te dit que quelque chose va se produire, c’est que cela va arriver. Tu aurais du m’en parler dès le début, Vraël. »- Je sais Maitre, mais je doutais de la véracité de tout ceci…»- Quelques soient tes doutes, tu ne dois pas hésiter à te confier à moi. Mêle si tes sensations s’avéraient fausses, je te ferais confiance. »- Bien Maitre, je tâcherais de m’en souvenir. »Elle posa une main sur l’épaule du garçon, tendant le bras légèrement en hauteur maintenant qu’il l’a dépassait en Tu es un bon apprenti Vraël, est confiance en toi. Viens maintenant, tachons de trouver la source de ton ressentiment. »Les deux Jedi quittèrent la propriété du Sénateur et hélèrent un aéro-taxi. Sondant la Force tout le long du trajet, ils cherchèrent un éventuel danger ou tout autre trace suspecte. Ils circulèrent pendant près de deux heures avant que Vraël ne ressente de nouveau la même sensation. Il demanda au chauffeur de stopper et quitta le véhicule précipitamment laissant le soin à Iella de payer la course. La jeune femme rattrapa son apprenti rapidement et le suivie jusqu’à une sorte de hangar. Ce fut lorsqu’elle arriva devant, qu’elle aussi ressentie le malaise que Vraël connaissait. Elle parvint à identifier immédiat sa source et comprit que le Zabrak l’avait lui aussi reconnu à la manière dont il enserrait le pommeau de son Vraël, garde ton calme. Ne te laisse pas dominer par tes émotions. »- Oui Maitre, je me rappelle de l’ancien code Il n’y a pas d’émotions, il n’y a que la paix. »- Dire les mots ne suffit pas, il faut que tu en sois persuadé. »- Je sais, vous m’avez appris tout ça et je ferais en sorte de vous faire honneur mais vous aussi vous avez reconnu cette sensation ? Il s’agit de Rearn… »- Oui, mais malgré ce qu’il t’a fait, tu dois agir en Jedi. S’il est encore un Sith, alors nous devons l’arrêter. Dans le cas contraire, nous ne devrons rien faire à son encontre. »- Un être comme lui sera toujours un Sith, je ressens les effluves du Côté Obscur dont nous sommes. »- Alors il devra mourir mais nous ne devons pas le faire sous le coup de la colère et du désir de vengeance. »- Bien Maitre. »Iella précéda l’apprenti et pénétra dans la vaste bâtisse. Il n’y avait rien de bien particulier à l’intérieur, un vaisseau stationnait d’un côté et le reste de la salle était vide. Un escalier dans le fond menait à l’étage qui semblait avoir été aménagé en lieu de vie. C’était de cet endroit que provenait la présence de Rearn. A la grande stupéfaction des Jedi, ils ressentirent une autre présence avec lui. Iella fit signe à Vraël de rester au bas de l’escalier et commença à gravir les premières marches. A peine fut elle arrivée en haut, qu’elle fut accueilli par un violent éclair de Force. Elle eut tout juste le temps de se concentrer dans la Force afin d’encaisser le coup avec le minimum de dégâts, mais fut quand même projeter par-dessus la balustrade et atterrit lourdement sur le sol. Vraël se précipita à ses côtés pour constater qu’elle était à demi assommée par le choc. Il resta accroupi à côté d’elle, détachant son Sabrelaser et activant la lame azure afin de parer toutes attaques. Darth Rearn apparut de l’endroit où était survenu l’attaque. Son bras mécanique, remplaçait celui qu’Iella avait tranché quinze ans auparavant, brillait à chaque mouvement, alors qu’une lueur de rage brûlait dans son regard. A côté de lui, se tenait une forme encapuchonnée. Toute son attitude démontrait une soumission totale au Sith, laissant penser à Vraël qu’il devait s’agir de son remplaçant. Iella s’agita un peu à côté du Fais attention Vraël, il est plus fort qu’il n’était…»Le garçon se contenta d’hocher la tête en signe d’acquiescement. Rearn fit un geste et Vraël se concentra dans la Force, se préparant à une attaque mais, aucun éclair de Force ne surgit de la main du Sith. En réponse au geste de son Maitre, l’apprenti de Rearn s’élança et sauta par-dessus la balustrade. Il atterrit souplement sur le sol, dégaina son Sabrelaser et attaque Vraël. Le Padawan para aisément le coup et repoussa l’apprenti Sith en un geste. Ce dernier ne contre attaqua pas. Il se contentait de fouetter l’air de sa lame écarlate. De sa main libre, il dégagea sa tête de sa capuche, dévoilant des traits d’humains au regard corrompu par le Côté Obscur de la Vraël… je te retrouve enfin. Mais ce que je vois me soulève le cœur. Tous ce que tu aurais pu devenir… tout le travail que j’ai effectué sur toi, ont été réduits à néant par cette Jedi… mais comme tu le vois, je t’ai trouvé un remplaçant, bien plus performant. »Le Jedi garda son arme parée à se défendre. Son regard était posé sur Rearn et une rage qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps lui enserrait le cœur. Comme en échos à cela, il ressentit la présence rassurant et tranquillisante d’Iella près de lui. Sa colère s’évanouit comme les échos d’une pierre dans l’eau et il put répondre à son ancien mentor comme le devait un Je suis devenu ce que je devais être. C’est dans la lumière que je me suis révélé ! »Les traits de Rearn étaient déformés par la haine et la colère. Il cracha par terre et répondit tel un serpent sifflant entre ses Tu me révulse ! Tu étais si prometteur et tu n’es plus rien. Leonas, réduit le à néant. »- Avec plaisir, Maitre. »L’apprenti Sith se lança à l’assaut du Zabrak. Les lames se percutèrent dans une gerbe d’étincelle. Le jeune humain qui était ce que Vraël aurait pu devenir, grognait sous l’effort de son attaque. Il ne semblait pas avoir bénéficié du même degré d’entraînement au Sabre que Vraël et l’issu du combat ne faisait aucun doute. Leonas sépara sa lame de celle de Vraël et se lança dans une série de frappe destinée à affaiblir la défense du Jedi. Celui-ci se contentait de parer ou d’esquiver chaque attaque sans tenter de contre-offensive. S’il l’avait fait, le combat serait déjà terminé. Au lieu de cela, il se contentait de fatiguer le Sith dans des enchaînements inutiles. - Tu perds ton temps, tu ne parviendras pas à me vaincre. Rends-toi et suis moi devant le Conseil Jedi ! »- Jamais, vermine. Je te tuerais et je prouverais que l’obscurité domine la lumière. »Vraël para un nouveau coup et utilisa la Force pour projeter l’apprenti à terre. Il ramena son Sabre contre lui, le tenant latéralement à son Tu es trop corrompu pour que mes paroles t’atteignent. Tu me forces à te tuer. »Vraël s’élança à son tour. La lame bleue frappa avec force celle de Leonas. Le Sith fut dépassé par la violence de l’attaque et vacilla sur ses jambes. Le Zabrak continua de le harceler à l’aide de quelques passes d’armes et après quelques échanges, il mit fin au combat en un coup. Sa lame coupa une large portion dans la poitrine de son adversaire laissant le corps s’effondrer dans son dernier NON !!!!! »Le cri de Rearn résonna dans la salle vide. Le Seigneur Sith sauta à son tour la balustrade et s’aida de la Force pour atterrir souplement devant Maudit sois-tu chien de Jedi. Tu as tué mon apprenti, tu vas le payer. »- Ton apprenti s’est condamné lui-même. Vraël lui a laissé une chance de vivre mais ton venin était trop puissant en lui. »Iella avait recouvré ses esprits et vint se poster aux côtés de son Padawan. Elle tenait son arme à lame bleue tendue devant elle, tel un défi au Sith. Le Zabrak fit un pas en avant et se retrouva entre son Maitre et C’est mon combat, Maitre. »- Un Seigneur Sith n’est pas un Apprenti, Vraël. Es-tu sur de vouloir le combattre ? »- Oui, je le dois. »- Prends garde à ne pas te laisser submerger par tes sentiments mon Padawan, je sens qu’ils bouillonnent en toi. »- Ne vous en faites pas Maitre, vous m’avez bien formé. Je combattrais et vaincrais sans haine, ni colère. »- Argh, vous m’écoeurez Jedi ! Autant de bon sentiment est un blasphème…»- Silence Sith ! Tout ce que tu dirais ne fera que prouver que tu dois mourir. »- Prends garde à toi Vraël. »La Jedi s’éloigna afin de laisser de la place aux deux combattants. Rearn alluma son Sabrelaser à la lame de feu et montra les dents en prononçant sa dernière Tu vas mourir sale petit traître. Tu vas étreindre le néant et retrouvez tes parents. »Les paroles du Sith touchèrent le jeune Jedi mais il ne se laissa pas Tu ne parviendras pas à me déstabiliser. Bas toi ! »Le Zabrak se mit en position de pur style Makashi. Rearn s’approchait lentement, il restait méfiant suite au combat que Vraël avait mené fasse à Leonas. Il avait eu le temps de mesurer les qualités de bretteurs de son ancien apprenti et il avait pu observer qu’il lui était supérieur. S’il comptait vaincre le Zabrak, il lui faudrait user de la ruse et de la Force. Sans prévenir, il sauta dans les airs et lança un éclair de Force de la main gauche. Vraël stoppa l’énergie à l’aide de son Sabre et guetta l’attaque physique que ne manquerait pas de lui faire subir le Sith. Ce dernier atterrit sur son côté gauche et frappa de son arme. Le Jedi pivota rapidement et esquiva l’attaque de quelques millimètres. Il secoua son bras armé afin de chasser les derniers soubresauts d’énergie de l’éclair de Force et frappa Rearn avec le pommeau du Sabre. Le Sith encaissa le coup sans bronché et resta coller dans la zone d’amplitude de Vraël afin de l’empêcher de combattre. Mais le Seigneur Sith ignorait que le Jedi était aussi fort dans le corps à corps que dans le maniement des armes de mêlés. Le Zabrak lâcha son Sabrelaser qui s’éteignit en roulant sur le sol. Devant le regard ébahit de son ancien bourreau, il attrapa les poignets du Sith sans se soucier des risques que représentaient le Sabre écarlate. Il effectua une forte torsion tout en bloquant les jambes de Rearn avec les siennes et en un rien de temps, le Sith s’effondra lourdement sur le sol permettant à Vraël de retrouver la distance suffisante pour combattre au Sabre. Avant que le Sith ne se relève, le Jedi utilisa la Force pour rappeler son arme à lui et l’activer. Il para la lame de Rearn et les deux combattants se lancèrent dans un balai de coup et d’esquive. Rearn maîtrisait mieux la Force que le combat au Sabre et il savait qu’il ne vaincrait pas Tu sens Jedi… la mort qui te guète ? Tu dois déjà entendre les voix de tes parents qui te convient à les rejoindre ! Laisse aller Vraël, étreins le néant et sois heureux. »La voix du Sith était emprunte de la Force afin de pousser le Jedi à la reddition. Le cerveau du Zabrak s’engourdit légèrement sous la puissance des manipulations de Rearn, la vitesse et la puissance de ses coups de Sabre baissèrent. La voix glacée du Sith résonnait dans son esprit, l’obligeant à retrouver les images de ses défunts parents. Conscient des tentatives de son adversaire, Vraël puisa dans la Force les ressources nécessaires pour se reprendre. Il resserra la prise sur son arme et ferma les yeux, laissant s’imposer à lui les images de son enfance et effaçant le visage grimaçant de Rearn. Se fiant à ses pouvoirs, il para les attaques vicieuses de son ancien mentor et dansa avec sa lame pour esquiver et finir par s’éloigner par un petit bond en arrière. Il conclut son déplacement en tendant son bras armé droit devant lui, manquant de peu de pourfendre le Sith qui l’avait suivi. Il rouvrit les yeux et vit Rearn accroupit et Tu ne peux donc pas te battre sans tenter de m’intimider ? La lâcheté des Sith ne trouvera jamais de limite…»- Tais-toi, traître. Tu aurais du être à mes côtés, au lieu de cela tu te dresses devant moi. Tu ne mérites que la mort. »- Il n’y a pas de mort, il n’y a que la Force. Et ce n’est pas toi qui me fera la rejoindre, Rearn. Tu es trop faible pour assumer ton propre ego. Il est temps d’en finir. »Ce fut avec un cri de rage et frustration que le Sith répondit au Jedi. Rearn s’élança en courant. Il se savait perdu mais comptait tenter le tout pour le tout. Il frappa droit devant lui, avec une violence accentué par le Côté Obscur. Vraël se contenta d’effectuer un tour complet sur lui-même en retournant la prise sur son Sabre. A la fin de son tour, la lame bleue transperça le torse du Sith et signa la fin du combat. Le Zabrak éteignit son Sabre et recula tandis que le corps du Sith s’effondra sur le sol. Un trou fumant siégeait encore dans sa … je te… maudit… Vraël… Un jour… le Côté Obscur, t’emportera…»Le Jedi resta calme en prononçant les derniers mots qu’entendraient le Si la Force le veut…»Les yeux de Darth Rearn, Seigneur Sith, se fermèrent pour la dernière fois, Vraël était enfin libéré de lui. Iella s’approcha de son Padawan. Elle arborait un fier sourire et posa une main réconfortante sur le bras du Bravo Vraël, tu as agis en Jedi. Tu as tué ton ennemi sans haine, ni colère. »- Comme vous me l’avez apprit Maitre. »- Oui et il est temps pour toi de passer à l’épreuve suivante. Tu es prêt Padawan, il va te falloir construire ton Sabrelaser. »Vraël resta bouche bée. Après toutes ses années d’entraînements acharnées, il allait enfin pouvoir prétendre au rang tant désiré de Chevalier 3 Nouvelle étape, nouvelles responsabilités… La sagesse ne vient pas avec l’âge,c’est l’âge qui vient avec la sagesse. »_ K’Kruhk, Grand Maitre de l’Ordre jours… ce fut le temps que le futur Chevalier passa en transe, isolé de tous, afin de forger son Sabrelaser. En fusion totale avec la Force, Vraël assembla chaque élément avec soin et méthode. Il choisi un type de Sabre dont l’usage était des plus ardus le Sabrelaser à manche courbé. Ce modèle était idéal pour les combats contre d’autres adversaires armés d’armes de mêlée mais était parmi les plus compliqués à utiliser. Ce ne fut pas le seul choix particulier qu’effectua le Zabrak. En plus du modèle choisi, il décida d’utiliser le cristal Âme Loyale » pour alimenter l’arme. C’était un choix dangereux, le cristal choisissait lui-même son possesseur et s’il décidait de ne pas accepter Vraël, celui-ci verrait tous ses espoirs de devenir Chevalier s’évanouir. Alors que l’arme était enfin construite, le jeune Zabrak choisit de ne pas l’essayer et de garder le suspens pour le moment où il se présenterait devant son Maitre et les membres du Conseil chargés de l’ arriva vite. Vraël s’était vêtu d’une tunique brune classique et tenait son nouveau Sabre à la main. Ses doigts tremblaient légèrement autour du cylindre de métal. Il pénétra dans une grande salle où se trouvaient déjà Iella et deux autres Maitres Jedi. Tous trois se tenaient côte à côte, attendant de juger les performances du Padawan. Vraël posa un genou à terre dès qu’il fut à hauteur des Maitres et tendit son arme à bout de bras en directement d’Iella. Celle-ci se saisit de l’arme et l’ C’est une belle arme, Padawan Dorm. Tu as opté pour une forme peu commune et rendant l’utilisation difficile, un choix qui t’ai adapté. Pour quelle couleur de lame as-tu opté ? »Un léger sourire s’afficha sur le visage de Je l’ignore Maitres, je ne l’ai encore jamais allumée. »Les deux membres du Conseil se regardèrent avant que l’un d’eux prenne la Tu te présentes devant nous sans savoir si ton Sabre fonctionne ? »- Oui Maitres. J’ai choisi d’utiliser l’ Âme Loyale » pour forger mon Sabre et comme vous le savez, il choisit lui-même qui à le droit de l’utiliser. J’ignore donc si mon Sabrelaser fonctionne. »Iella regarda tour à tour les autres Tu es sur de toi Vraël ? Tu sais que si ton Sabre ne fonctionne pas, tu échoueras à tes épreuves ? »- Oui, j’ai confiance. »- Tu m’impressionne Padawan. Montre-nous le résultat de ton travail. »Iella rendit l’arme à Vraël. Le Zabrak reprit son Sabre et se leva. Il s’écarta de deux pas des Maitres et enclencha l’interrupteur. Un bourdonnement se fit entendre pendant les quelques secondes qu’il fallut à la lame pour naitre. Vraël cru que son cœur allait s’arrêter durant ce court laps de temps mais, sa confiance en la Force fut récompensée. Une lame azur au cœur d’argent illumina les visages présents dans la pièce. Le vert de la colonne d’énergie était d’un bleu aussi sombre que les océans les plus profonds de Manaan et son centre brillait d’une lueur argenté tel les eaux de la fontaine aux mille cascades de l’antique temple Jedi. Le Zabrak soupira et éteignit son Bravo, Vraël. »- Félicitation, votre arme est admirable. Avec cette réussite, vous atteignez le rang de Chevalier.»Vraël était ravi, son rêve était enfin Iella Saar, la réussite de votre Padawan fait de vous un Maitre Jedi à part entière. Félicitation Maitre Saar. »Iella hocha la tête en signe de remerciement et affichait un franc sourire. Vraël n’écoutait plus trop ce qu’il se disait, son esprit était en effervescence. Il sentit tout juste la main d’Iella qui le reconduisait à l’extérieur… Aussi longtemps que la galaxie existe, la vie va trouver un moyen. »_ Cade Skywalker, Chevalier de son nouveau grade, le Jedi continua d’œuvrer pour la Force et le Conseil Jedi. Vraël passa beaucoup plus de temps sur Tython et devint rapidement le professeur de combat le plus recherché du temple. Ce fut à la sortie d’un de ses cours, que le Zabrak apprit avec surprise la disparition d’Iella. La Jedi n’avait plus donné de nouvelle depuis de nombreux mois et nul ne savait ce qu’il était advenue d’elle. Vraël savait qu’elle était toujours en vie, il aurait senti sa mort dans la Force sinon mais il ne parvenait pas à repérer le lieu ou elle se trouvait. Bien qu’il promette au Conseil Jedi de ne pas se décharger de son devoir pour la rechercher, le Maitre Jedi se mit à fouiller la Galaxie dans l’espoir de retrouver la trace de la personne qui l’avait sauvé de lui-même…
Uncrâne recherché, ou simplement crâne, est un objet de trésor qui apparaît sur les îles et dans les forts. Les crânes recherchés peuvent être ramassés et vendus à l’ Ordre des âmes . Crânes recherchés Les crânes recherchés classiques sont les suivants : Crâne recherché abject (entre 75 et 120 ) Crâne recherché vil (entre 180 et 350 )
La soif de savoir 1L’Humanisme peut se définir comme un courant interstitiel où transitent à la fois le matériau médiéval obscur et les futures évolutions modernes, et qui présente en outre les caractéristiques d’une révolution idéologique au sujet d’une nouvelle représentation érudite et éthique du monde, de la société et de l’Homme. En matière d’éducation, il intègre la double formation de l’esprit et du corps qu’il valorise dans cette devise tirée des derniers vers de la satire x des Saturae de Juvénal Mens sana in corpore sano. 1 François Rabelais, Gargantua, chapitres XIV à XXIV, éd. 1542. 2L’éducation du prince proposée par François Rabelais dans son Gargantua1 répond à cette maxime de l’esprit sain dans un corps sain », idéal de sagesse expliqué par le poète satirique latin. Plus précisément, l’œuvre du moine-médecin-écrivain présente une réflexion indirecte autour de la dimension physique de l’Être, le corps qui, en dehors des besoins liés à la respiration et à l’élimination des déchets, doit régulièrement se nourrir, donc manger et boire pour vivre. 2 Rabelais vécut, durant son enfance, à La Devinière, à Seuilly, en Touraine, un logis bourgeois ento ... 3S’il est connu que l’absorption de boisson symbolise le savoir érudit et curieux, le but est de définir les effets du vin sur le corps et l’esprit dans l’œuvre de Rabelais un tantinet épicurien au milieu des vignobles chinonais2. 3 Il faut cependant relativiser les termes et expressions du Traité de bon usage de vin dans la mesur ... 4Les questions vitale, religieuse et médicale définiront ainsi les enjeux du vin dans son œuvre centrée sur le Traité de bon usage de vin3 et en lien avec Pantagruel, Gargantua, Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquiesme Livre. La question vitale 5Depuis les débuts de l’histoire humaine, avec l’arrivée de l’écriture hiéroglyphique, la bière était la boisson quotidienne bon marché, fabriquée à partir de la fermentation de blé, d’orge, de pain, d’épices et de dattes, aussi bien pour les pauvres que les riches. Le vin, plus complexe à fabriquer, fit ensuite son apparition dont l’origine serait le Caucase vers moins 6 000. 6Les échanges commerciaux avec les civilisations bénéficiant d’un climat méditerranéen et propice permirent l’introduction de la vigne, en Égypte, qui réussit en partie à s’adapter au nouveau sol. La viticulture demandait cependant un savoir faire et une attention plus soutenus avant l’étape de la viniculture. La rareté du vin, qui engendra un art de boire ritualisé et mesuré, en faisait un marqueur social réservé à l’aristocratie princière comme en témoignent les représentations de jarres à vin et de la culture de la vigne retrouvées datant de la fin du ive millénaire avant notre ère. 4 Platon expose les différentes variétés des corps dont l’eau et ses sucs » dérivés, en particulier ... 7D’après Platon, son usage était soumis à des règles variables en fonction des moments de la vie. Les jeunes de moins de dix-huit ans ne devaient pas le boire. Ensuite, jusqu’à quarante ans environ, le vin ne devait pas être absorbé avec excès. L’ivresse démesurée était finalement réservée à la vieillesse. Dans le Timée 58-60, le philosophe écrivit, au sens propre, que ce qui réchauffe l’âme en même temps que le corps est le vin »4. Peu après, Aristote, dans Les Problèmes, expliquait que le vin causait les mêmes effets que la bile noire, à l’origine de la mélancolie, dont sont atteints certains esprits géniaux, maladie atteignant l’une des quatre humeurs, générant des effets plus ou moins désirables. Aristote qui n’en condamne pas l’usage montre, dans Les Problèmes xxx, iii, que le vin agit sur l’ensemble de l’être. 8François Rabelais avait parfaitement connaissance de ces représentations ancestrales, érudit qu’il était dans tous les domaines, imprégné de littérature antique et persuadé qu’un retour à certaines valeurs ancestrales pouvait élever l’individu et favoriser la construction d’une société plus harmonieuse. Ne rappelle-t-il d’ailleurs pas, dans son Traité de bon usage de vin, une remarque de Platon ? En effet, le sous-titre exprime directement la pensée platonicienne sur le vin capable d’ ébaudir âme et corps », c’est-à-dire d’égayer âme et corps. En conséquence, d’après le sous-titre, en ce qui concerne le corps, le vin aurait la vertu de le mettre dans un état de mouvement traduisant la liesse. Il vante le vin car il ne condamne pas le corps pour exalter l’esprit. 9Pour ce qui concerne les membres extérieurs & intérieurs », dans la suite du sous-titre, qui rappellent la notion de corps remise à l’honneur par Rabelais en opposition directe à l’esprit scolastique, Galien, au iie siècle, définissait trois choses naturelles » les membres, les esprits physiques, le sang. Une action ciblée sur ces choses » permettait d’atteindre un état d’équilibre comme une balance. Pour cela, divers éléments étaient considérés comme agissants l’air, la nourriture, la boisson, le mouvement, le repos, le sommeil, la veille, l’inanition, la réplétion, les passions. La boisson est l’élément retenu par Rabelais dans le Traité. Son titre, riche d’informations, en suggère un usage particulier il s’agit du bon usage ». De ce fait, il ne s’agit nullement d’inciter les gens à boire avec surabondance mais d’apprendre à boire bien en société et non pas mal afin que s’instaure une vitalité équilibrante et socialisante du corps. L’usage de l’eau est prohibé par Rabelais qui préfère le vin pur, source d’un corps bien sculpté à la manière d’un bodybuilder une verge puissante et belle », le ventre et le bras musculeux », [des] jambes … telles des mâts de vaisseaux » Rabelais, 2016 40-41, autant de qualités physiques qui témoignent d’une vitalité extraordinaire. 5 Rabelais est à rapprocher d’Érasme qui établissait, dans l’Éloge de la folie 1511, un rapport ent ... 6 La dénonciation des méfaits de l’abus d’alcool, sachant que le taux d’alcool dans le vin à cette ép ... 7 L’ivrognerie privée est difficile à mesurer bien qu’elle soit dénoncée sur le plan moral et social. 8 En raison des difficultés de la mise en place d’un système de répression directe. 10Rabelais doit être envisagé dans son contexte pour évaluer son rapport au vin et ses effets sur le corps. Il faut savoir que la culture de l’ivresse et de l’enivrement remonte au Moyen Âge en France comme le montrent les chansons bachiques d’Olivier Basselin cité par Rabelais en conclusion de son Traité. Les années 1530 marquèrent le début d’un renversement progressif des pratiques et des valeurs, et Rabelais se situe à l’interstice de deux conceptions antagonistes5. Les autorités comme l’État, l’Église et les médecins6, dont Rabelais peut-être, condamnèrent l’ivrognerie publique7. François Ier promulgua un édit, daté du 1er août 1536, où étaient signifiées les peines encourues amputation des oreilles, infamie, bannissement. Dans son Traité, Rabelais s’amuse à défier l’autorité en disant Que nous chaut … une oreille » Rabelais, 2016 23. Autrement dit, l’ivrognerie publique peut aboutir à l’amputation d’une partie du corps et donc à une diminution de la vitalité. En pratique, la loi ne fut pas appliquée8 mais une lutte indirecte s’instaura en cas de troubles à l’ordre public au niveau des débits de boissons dont Rabelais établit une liste dans son Traité cabarets, auberges, tavernes, gargotes, estaminets et cambuses » Rabelais, 2016 22. 9 Au contraire, la science actuelle a prouvé que la consommation de vin n’a absolument rien de vital ... 11Ainsi, depuis la nuit des temps, le vin apparaît comme un symbole de réussite sociale à cause de la noblesse de ses origines. Rabelais en fait un marqueur culturel populaire fort lié à une mobilité particulière du corps en s’inscrivant dans l’idée que le vin est vital9, et il le fait descendre des strates sociales élevées vers les plus humbles. Placé sous l’auspice de Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel » qui clôt le sous-titre, le vin est semble-t-il également lié à la religion. La question religieuse 12Dans la Bible, l’Évangile selon Saint Jean ii, 1-11 rapporte, qu’au cours des noces de Cana, le vin manquait. Jésus demanda à des serviteurs de remplir d’eau six jarres vides. Au moment de la goûter, l’architriclin, c’est-à-dire l’organisateur du repas, s’aperçut que c’était du vin qu’il buvait, symboliquement le sang du Christ. Ce fut là le premier miracle étonnant de Jésus en Galilée qui montre ainsi sa gloire et ses disciples croient en lui. 10 Il y a d’abord les sacrements d’initiation baptême, confirmation et eucharistie, de guérison réc ... 13Le cours de la vie d’un croyant est rythmé par divers sacrements qui doivent trouver grâce devant Dieu10. Au chapitre xxxi du Tiers livre, une discussion s’instaure entre Panurge et le médecin Rondibilis. Panurge l’interroge sur la fidélité dans le mariage. Le sujet, qui pourrait déboucher sur une réponse sérieuse autour d’un engagement et d’une promesse maintenue par l’Esprit-Saint ou encore autour d’un conseil en lien avec un précepte de l’amour courtois établi dans le De Arte honeste amandi d’Andreas Capellanus 1186, est d’une toute autre nature. Il est pour ainsi dire tourné en dérision. 14L’interrogation déclenche en effet une plus ou moins claire et savante réponse ancrée sur une connaissance des thèses des Anciens comme Platon, Diodore de Sicile, Plutarque et des contemporains comme Nicolas de la Chesnaye et André Tiraqueau. Selon Rondibilis, l’attirance sexuelle est réfrénée par cinq facteurs. L’un d’entre eux est le vin par l’intemperance du vin, advint au corps humain refroidissement de sang, resolution des nerfs, dissipation de semence generative, hebetation des sens, perversion des mouvements qui sont toutes impertinences à l’acte de generation » Rabelais, 1961 143. Il ajoute ensuite qu’ [a]ultrement est du vin prins temperement » Rabelais, 1961 143. De ce fait, il y a donc deux manières de boire, la mauvaise qui mettrait en péril l’action reproductrice chez l’homme et la bonne qu’il recommande expressément afin que le corps puisse pleinement consommer l’amour physique. 15L’abus du vin qui semble prohibé, c’est-à-dire la surabondance, est encore dénoncée dans Le Cinquiesme Livre, au chapitre xxxiv. Si le vin permet une interaction entre les choses terrestres et spirituelles, sa consommation permet d’ouvrir les esprits à une certaine spiritualité, voire à une vertu inspiratrice. Mais il faut qu’elle soit limitée car ceux qui s’addonnent et dedient à contemplation des choses divines doivent en tranquillité leurs esprits maintenir, hors toute perturbation de sens laquelle plus est manifestée en yvrognerie qu’en autre passion, quelle que soit » Rabelais, 1948 137. 11 Le mot salut » pourrait bien avoir deux sens bonjour et salut divin. 16Lorsque Rabelais semble cheminer sur des chemins matérialistes, le spirituel n’est finalement jamais éloigné comme dans son allusion au début du Traité L’usage du vin, outre le verbe prolixe et la prière fervente, est de toutes les actions humaines » Rabelais, 2016 21. Certes l’on s’éloigne du corps pour se rapprocher de l’âme ; mais la contiguïté avec la corporation des buveurs pantagruélistes » Rabelais, 2016 21 rappelle une autre dimension corporelle, celle des buveurs regroupés en un corps associatif et ayant besoin d’une ligne directrice tournée sur le salut »11 divin puisque le premier chapitre est titré Paix en Jésus le Christ notre Sauveur » Rabelais, 2016 21. 17Rabelais engage généralement à boire modérément sous la protection de Bacchus, comme il l’explique au chapitre lxv du Quart Livre, pour hault eslevez les esprits des humains, leurs corps evidentement alaigriz, et assouply ce que en eulx estoit terrestre » Rabelais, 1959 237, traduisant, par cela même, la recherche du mystère de l’Eucharistie. En effet, le vin est toujours envisagé dans le sens propre comme dans le figuré. Pantagruel, qui navigue à la recherche du Temple de la Dive bouteille, tel un Ulysse ou un chevalier en quête du Saint Graal, prétend que le corps privé de nourriture et de boisson est terrestre tandis que celui qui est rassasié est plus enclin à s’élever. Non seulement le vin est l’allégorie du savoir livresque, mais encore est-il celui du sang du Christ dans la liturgie eucharistique où il est question d’élever son cœur en absorbant le corps et le sang du Christ, c’est-à-dire le pain sans levain et le vin, est-il mentionné dans l’Évangile selon Saint Marc xiv, 12-26. 18Cela se confirme dans Le Cinquiesme Livre qui concerne la finalité des aventures de Pantagruel. Au livre xlv, l’oracle de la Dive bouteille, la prêtresse Bacbuc, dans son interprétation du mot de la Dive bouteille, affirme à Panurge que non rire, ains boire est le propre de l’homme » Rabelais, 1948 169, ce qui va à l’encontre de la remarque d’Aristote traduit au dernier vers du dizain en tête du Gargantua qui est que rire est le propre de l’homme » Rabelais, 1996 45. La contradiction n’est qu’apparente si l’on considère le bon vin stimulant le corps en proie à un certain engouement, y compris langagier, conduisant à une métaphore de la science où l’homme peut s’abreuver pour acquérir la connaissance suffisante pour décider par lui-même, devenir plus libre et être mieux responsable de ses actes, autant de qualités humanistes recherchées. 19Le vin, sorte de quintessence intellectuelle, spirituelle ou mystique, n’est pas seulement envisagé comme allusions bibliques pour jouer avec les mots afin de cacher un sens plus élevé et sérieux au sujet de l’élévation corporelle vers le royaume des Cieux. Rabelais est aussi conscient que l’œnothérapie a peut-être sa place puisque la suite du sous-titre du Traité concerne l’effet protecteur contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs ». La question médicale 12 Dans les années 1520, Rabelais s’était perfectionné dans le grec ancien et en arabe littéraire malg ... 20Le vin pourrait ainsi guérir deux parties du corps humain, c’est-à-dire les membres et les organes. Le constat des qualités thérapeutiques du vin serait d’ailleurs apparu dès le ive millénaire avant notre ère. À partir du ive siècle avant notre ère, le corpus hippocraticum exposait les bienfaits du vin comme remèdes à divers maux. Or, Rabelais avait une bonne connaissance des thèses hippocratiques et galiennes par sa connaissance du grec ancien, sans parler, par celle de l’arabe, de la médecine avicennienne et averroïste, où la corporéité est envisagée12. On le voit bien dans le chapitre v du Gargantua avec Les propos des bienyvres » qui emplissent leur estomac de bon vin pineau. 21Pour le médecin Rabelais, c’est en réalité l’ignorance qui est la fautive sur l’usage du vin, d’où la visée du Traité d’instruire sur les règles de son emploi. L’auteur, qui avait obtenu son doctorat en médecine en 1537, lorsqu’il parle du vin et de ses excès, doit finalement être compris comme une manière ironique de dénoncer les méfaits du vin pris sans réflexion avec ses effets néfastes sur le corps parfois déformé et détruit. L’ivrognerie conduit, malgré l’émergence de paroles savantes, à la déconstruction logique du dialogue comme le démontre le chapitre V du Gargantua. 22Quant au Traité, au chapitre iii, il n’évoque que les aspects bénéfiques et ne présente que les indications thérapeutiques bonnes pour soigner certaines parties du corps, non sans jeux de mots, doubles sens et triples sens laissés au détour d’une expression. Il est donc évident que les appellations des maladies renvoient à la fois à de véritables maux mais aussi à des situations cocasses qui mesurent et nuancent les propos soi-disant sérieux du narrateur du traité, Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel ». La bonne action supposée du vin sur une maladie est toujours liée à une partie anatomique du corps. Un parallèle entre la vision de la maladie au xvie siècle et sa représentation actuelle est possible à établir malgré des terminologies médicales différentes à l’époque. 23Les bienfaits du vin sur la santé physique est actuellement une étude très sérieuse. Le champagne par exemple, avec la présence de sels minéraux et d’oligo-éléments joue un rôle antidépresseur et anxiolytique. Le vin s’attaque au mauvais cholestérol souvent responsable de maladies coronariennes. Le vin rouge pourrait aussi lutter efficacement contre certains cancers – poumon, prostate, ovaires – grâce à la présence de substances comme les polyphénols et éviter la dégénérescence neuronale. Sans parler des vertus antibactériennes connues depuis le milieu du xixe siècle. Il existe un tableau mettant en évidence les qualités thérapeutiques du vin sur les fonctions physiologiques Acidose Sancerre, Anémie Pomerol, Constipation Anjou, Vouvray, Diarrhée Madiran, Digestion Champagne, Gastralgie Sauternes, Uricémie Sancerre, etc. Le Traité de bon usage de vin ressemble, par certains égards, à cette analyse des bienfaits du vin pris modérément sur certaines parties du corps, constat d’ailleurs fait par Pasteur au xixe siècle et par la médecine actuelle. Dans le traité, Rabelais l’évoque aussi mais l’on ne sait si c’est sérieux ou non Buvez donc du vin … par-dessus tout contre le dessèchement du cerveau dans le crâne et contre la jaunisse. Contre divers maux, préférez les vins souscrits de Gascogne contre la gale, de Bourgogne contre la rogne » Rabelais, 2016 27, 29. Sans parler des actions bénéfiques du vin ajouté à des herbes ou à des plantes comme la cannelle », la sauge » et autres ingrédients » Rabelais, 2016 29. 24Il apparaît donc que François Rabelais utilise ses connaissances médicales pour établir ses parallèles entre le corps et le vin d’un point de vue médical, sans doute le fruit de ses observations et de ses connaissances, ce qui place le vin en tant que remède malgré un arrière plan qui laisse imaginer une farce sur tout ce qu’il vient de mentionner. Stellogenèse créatrice du vin, du corps et du spirituel 13 Dans le Prologue du Gargantua, Rabelais annonce son projet de dissimuler les codes symboliques de l ... 25Dans le Traité de bon usage de vin, lequel est grand & perpétuel pour ébaudir âme & corps & contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs composé au profit d’enlumineurs de museaux par maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel, le narrateur Alcofribas annonce son projet de consigner, suivant les préceptes de Pantagruel, ce qu’il convient de retenir sur le vin. Trois axes apparaissent d’emblée dans le titre long, à l’instar du reste de son œuvre les dimensions vitale, religieuse et médicale13. 26Les effets du vin sur le corps, dans le Traité et son œuvre en général, est peu flatteur pour le corps humain même si le mode est celui du comique. Pourtant il célèbre le vin dès les premières lignes du Pantagruel, en 1532. Mais ce fut l’année où l’été fut si terrible que la sécheresse eut pour conséquence une pénurie d’eau. Pour éviter la déshydratation, seule solution boire du vin. Cette solution ne devait d’ailleurs sans doute servir à rien car le vin ne permet pas de s’hydrater. Mais pour lui, le vin fait partie du bon vivre en société, le vin participe au mystère de la Foi, le vin est une médication contre certains maux, tels sont les trois effets principaux du vin pris à bon escient. Loin d’encourager l’ivrognerie, Rabelais chemine sur un art de boire bénéfique pour le corps et l’esprit et préfère rire que pleurer des usages excessifs. Le vin qui passe d’abord dans le corps aboutit nécessairement au spirituel puisque le terme spiritueux », qui désigne une boisson alcoolisé obtenue par distillation, vient du latin spiritus, -us, m signifiant esprit ». Le corps agit donc chez Rabelais comme un distillateur alchimique d’une boisson dont le produit permet de rapprocher l’âme de Dieu. 14 Le concept fut d’abord mis en évidence dans les narratoèmes d’Hédi Bouraoui 1932- dans une tonali ... 27C’est ainsi que s’établit une sorte d’équilibre entre mises en garde et encouragements dissimulés derrière un faisceau infini de significations rayonnantes. Les mots, les néologismes, les expressions renvoient souvent à des significations multiples à la fois, dans toutes les directions et à des niveaux divers et variés, à la manière des rayons lumineux d’une étoile. Ils participent à l’essence même de la création, au processus de formation primordial du texte rabelaisien. Ce procédé de stellogenèse créatrice »14 présent chez Rabelais crée un tissu d’interprétations multiples. Quoi qu’il en soit il faut aussi rapprocher la métaphore du vin à celle du pantagruélion du Tiers Livre, le chanvre – plante qui a donné le cannabis médical –, dont les effets s’apparentent à une sorte d’ivresse.
Miracleset signes divins dans le Coran; Développement personnel; Lecture; Santé ; Exercices PDF – Islam et éthique musulmane (enfants et ados) À propos; Nouveaux articles; Accueil; Blog;

Publié le 18/09/2014 à 0731 Le rendez-vous avec l’inspection académique a finalement été avancé à ce mercredi pour la maman de Myriam, cette lycéenne de 17 ans en première ES au lycée Maillol, qui souffre d’une pelade et à qui la direction a refusé lundi l’entrée dans l’établissement avec une casquette pour dissimuler son crâne. Un terrain d’entente semble finalement avoir été trouvé. On a eu un très bon échange. Malgré ce que je craignais, ils m’ont assuré qu’il n’y aurait pas d’autres problèmes. En fait, Myriam pourra porter un bonnet, un bandana… voire une casquette, même à l’envers, du moment qu’elle n’a pas de connotation, ne porte pas de grande inscription et n’est pas susceptible de nuire à l’image du lycée et de l’Éducation nationale, raconte la mère de la jeune fille. J’ai déposé une demande écrite avec un certificat médical et je veux des écrits clairs, c’est tout. Je veux surtout que cette histoire s’arrête. Enfin, je l’ai demandé, aucune sanction ne sera retenue contre les élèves qui ont admirablement soutenu ma fille ». Myriam reprendra donc le chemin du lycée dès ce jeudi matin. Avec une casquette peut-être mais un peu plus passe-partout. En tout cas, libre de son choix.

Ala recherche du Savoir. 539 likes · 4 talking about this. Cette page a pour vocation de promouvoir la recherche du Savoir sous toutes ses formes Cliquer ici pour voir la y a blagues de bureau et blagues de bureau. Ce robot capable de canarder des balles de ping pong et de se dissimuler dans le faux plafond fait sans aucun doute partie de la dernière par un type du CKBot group de l'UPenn’s Modlab, cet appareil terrifiant se dissimule dans le plafond au-dessus d'un bureau. Quand il est activé, il soulève une dalle du faux-plafond et crache sa haine sous la forme de balles de ping pong sur une innocente victime. C'est, en un mot, étonnant. [Modlab via BotJunkie]
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299 241 628 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier7,2 MB 177,5 KB Téléchargement compresséDimensions3285 x 761 px 27,8 x 6,4 cm 11 x 2,5 inches 300dpiInformations supplémentairesCette image appartient au domaine public, ce qui signifie que le droit d’auteur a expiré ou que le titulaire du droit d’auteur a renoncé à ses droits. Les frais facturés par Alamy couvrent l’accès à la copie haute résolution de l’ image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags

Иπኡ ሤታቪዛцωδጰка лаդеኢиգիХጤհυ иዡሿπωслеж
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Чըծиጊусвቮծ еπըфոчΙжу օδуጄ анαγ
Еլ бифуጽըсрθНотаչωл ըдոкοጽոбуኂ
DeMaman Küsters à Monsieur Crâne, de Larme Blanche aux Lignes Droites – comme c’était déjà le cas chez Mendelson ou Bruit Noir – toute une génération d’ex-guitaristes métamorphosés en men machine décide de ne plus dissimuler leurs harangues derrière la facilité de la langue anglaise et plonge sa plume acide dans le cul du petit Larousse. Il était temps que
Pilotell - Mort de Raoul Rigault Un romancier Armand Lanoux qui n’a pas bien compris ce que pouvait être l’ambiance, le 24 mai 1871, rue Gay-Lussac, raconte que le caricaturiste Pilotell, commissaire de la Commune et évidemment menacé lui-même, est venu ce jour-là dessiner le cadavre de Rigault, chef de la Sûreté, sur place. Il y a en effet une eau-forte de Pilotell qui représente la mort de Raoul Rigault. Raoul Rigault, le procureur de la Commune, a été fusillé ou plus simplement exécuté d’une balle dans le crâne, rue Gay-Lussac le mercredi 24 mai 1871. Les Versaillais avaient conquis le quartier latin. J’ouvre une parenthèse pour signaler une étonnante erreur de Tardi, qui a pourtant dessiné un Paris communard extrêmement touchant et précis pour un scénario que je ne trouve pas à la même hauteur. Sur une de ses vignettes, on voit un Panthéon surmonté d’une croix. Les branches de la croix avaient été sciées le 31 mars et le montant vertical restant était devenu la hampe d’un immense drapeau rouge, comme on le voit d’ailleurs dans le même livre quelques pages plus loin. Je referme la parenthèse et reviens à Raoul Rigault. Maxime Vuillaume, avant d’être arrêté et conduit à la cour martiale du Luxembourg, est passé par là le lendemain matin à 7 heures. Partout des morts. Morts de la veille, morts de la nuit, morts du combat ou de la fusillade. Au pied du haut mur du couvent des Dames-Saint-Michel, au carrefour de la rue Saint-Jacques, toute une file de morts. Les faces cachées sous une couche de paille sanglante. Des morts encore contre la maison étroite, au portail ogival, aujourd’hui le numéro 26 de la rue Gay-Lussac. Tout près, adossé au mur de l’institution Lelarge, un cadavre coiffé d’un képi rabattu sur le front. Celui d’un vieillard, le père Philippe, conducteur d’omnibus de la ligne Montmartre-Saint-Jacques. On l’a pris, l’infortuné, pour quelque soldat d’un corps franc. Un rassemblement, en face de la barricade éventrée de la rue Royer-Collard. Hommes, femmes, causant avec animation. Je m’approche. Je jette un regard furtif… Horreur! Un officier fédéré. Un commandant. Étendu. La tunique grand ouverte. La chemise tachée de rouge. Les pieds nus. Les galons des manches arrachés. La tête recouverte à demi d’un linge ensanglanté. Un soldat, qui se détache du groupe, s’agenouille, soulève le linge. Rigault! Rigault, que j’ai quitté la veille, là, à cent pas… Il me semble que tout mon sang, à moi, s’en va. Mes jambes se dérobent… Encore un regard… C’est bien lui… C’est bien sa barbe… raidie de poussière et de sang… Le crâne fracassé… Je presse le pas… Quoi que l’on puisse penser de l’action policière de Raoul Rigault pendant la Commune, il faut signaler qu’il est allé revêtir son uniforme… à un moment où d’autres essayaient de dissimuler le leur. Tous l’ont dit il est mort bravement. Les chaussures enlevées volées et les cadavres pieds nus sont une constante de la Semaine sanglante. Le caricaturiste Pilotell était commissaire spécial de la Commune. Il est passé lui aussi rue Gay-Lussac. Bien évidemment, il ne s’est pas arrêté pour dessiner le cadavre de son ami. La seule chose à faire était de s’éloigner au plus vite, avant d’être reconnu, dénoncé et fusillé. L’eau-forte a été dessinée beaucoup plus tard, à Genève où Pilotell s’était réfugié. Maxime Vuillaume était lui aussi à Genève. Il se souvient… Tous les jours, désormais, je vois Pilotell. Au café du Nord. Au café d’Orient. Au café de la Poste. On passe sa vie au café, condamnés à l’inaction, discutant, disputant, ressassant les mêmes histoires… Est-ce la majorité ou la minorité qui perdit la Commune? Un tel était-il à telle barricade ou n’y était-il pas? Si un tel était, par hasard, un mouchard!… Tristes jours. […] Pilotell dessine. […] Je me vois aussi, dans ma chambre de la rue Guillaume-Tell, étendu de tout mon long sur le carreau, servant de modèle à Pilotell pour son eau-forte de Rigault mort. L’eau-forte a été publiée dans l’album Croquis et Caricatures. Pilotell et Maxime Vuillaume ont reconstitué la position de Rigault, et Vuillaume a posé pour son ami. Comme on le voit sur la reproduction de la gravure, Pilotell a écrit vu le 24 mai 1871 à 5h du soir il a vu, et puis, plus tard, il a dessiné. Maxime Vuillaume a raconté une dernière fois cette mort, avec la précision que Raoul Rigault a été exécuté d’une balle dans la tête par un Versaillais qui ne savait même pas qui il était, dans un article de la revue Floréal en 1921, cette revue et cet article sont sur Gallica, là. Merci à Jean-Pierre Bonnet pour cette précision! à suivre Livres cités Lanoux Armand, La Polka des canons, Grasset 1970, — Le Coq rouge, Grasset 1971. Tardi Jacques et Vautrain Jean, Le Cri du peuple, Casterman 2001-2004. Vuillaume Maxime, Mes Cahiers rouges Souvenirs de la Commune avec un index de Maxime Jourdan, La Découverte 2011. Pilotell, Avant, pendant et après la Commune, Croquis et caricatures à l’eau-forte, Imprimerie Delatre, Londres sans date.

Dansune dépêche de l’AFP, datée du 07 octobre 2015 au soir, ERDF affirme, à propos du compteur Linky « Il n’émet aucune onde radio (). Il utilise une technologie connue depuis les années cinquante appelée le courant porteur en ligne (CPL), qui permet d’envoyer des informations dans les câbles du réseau électrique classique et existant » Selon Edf, Linky « ne

27/01/2021 150700Charlene de Monaco, le crâne rasé dissimulé sortie en famille pour embraser le RocherIl n'y a pas que Jacques et Gabriella qui ont soigné leurs tenues mardi soir leur mère, la princesse Charlene, a elle aussi misé sur un look sophistiqué. Une tenue pour laquelle elle a préféré cache...Les deux petites têtes blondes accompagnent de plus en plus leurs parents lors de leurs sorties princières, pour le plus grand plaisir des Monégasques. Les jumeaux, scolarisés à l'école maternelle publique Stella-de-Monaco, ne se contentent plus seulement de saluer du balcon du palais princier deux fois l'an, puisqu'ils prennent désormais part à différentes cérémonies, inaugurations, événements culturels et sportifs... Lire la suite » Charlene de Monaco affiche désormais une coiffure mi-crâne rasé, mi coupe au bol PHOTO – Charlene de Monaco lookée à la garçonne pour une nouvelle sortie avec Albert - Gala Charlene de Monaco en solo pour les funérailles du roi des Zoulous - Gala Charlene de Monaco affiche désormais une coiffure mi-crâne rasé, mi coupe au bolL'épouse du prince Albert II arborait une coupe de cheveux punk lors d'une distribution de cadeaux de Noël, organisée au Palais princier mi-décembre. Elle persiste et signe ce choix capillaire pour le moins inattendu de la part de la princesse, en rasant la nuque et l'autre côté. ... En a-t-elle ras le bol ? là est la question! De pire en pire! 15€ la coupe alors , voir 10€PHOTO – Charlene de Monaco lookée à la garçonne pour une nouvelle sortie avec Albert - GalaÀ l'occasion d'une sortie au Yacht Club de Monaco, la princesse Charlène arborait un look androgyne, aux côtés du prince Albert II de Monaco ce mardi 9 février....Charlene de Monaco en solo pour les funérailles du roi des Zoulous - GalaCharlene de Monaco s'est rendue seule aux funérailles de Goodwill Zwelithini, le roi des Zoulous d'Afrique du Sud, ce jeudi 18 mars à Nongoma, comme le montrent des images de SABC News. Très proche... Y a la vidéo ?PHOTOS – De Stéphanie à Charlene de Monaco les coiffures les plus excentriques du gotha - propose une rétrospective de ces fois où les princesses ont opté pour des coiffures excentriques sous bien des formes. Des colorations folles, des assemblages étonnants... Découvrez notre d...PHOTOS – De Stéphanie à Charlene de Monaco les coiffures les plus excentriques du gotha - propose une rétrospective de ces fois où les princesses ont opté pour des coiffures excentriques sous bien des formes. Des colorations folles, des assemblages étonnants... Découvrez notre d...Une publication partage par Eugenia Garavani eugeniagaravani Les deux petites têtes blondes accompagnent de plus en plus leurs parents lors de leurs sorties princières, pour le plus grand plaisir des En ce moment Chloé Friedmann 1, Justine Feutry • Le 10 février 2021 L'épouse du prince Albert II arborait une coupe de cheveux punk lors d'une distribution de cadeaux de Noël, organisée au Palais princier de Monaco n'en finit pas de surprendre avec ses au deuxième rang de l'église temporaire installée à Nongoma, une ville du KwaZulu-Natal, province côtière de l'Afrique du jumeaux, scolarisés à l'école maternelle publique Stella-de-Monaco, ne se contentent plus seulement de saluer du balcon du palais princier deux fois l'an, puisqu'ils prennent désormais part à différentes cérémonies, inaugurations, événements culturels et sportifs.. Partager Tilda Swinton, Rihanna et Kristen Stewart l'ont un temps adoptée.. Ce style colle parfaitement à sa nouvelle coupe de cheveux , révélée en décembre dernier et qui lui donne de l'allure. Les deux enfants font la fierté du prince Albert, comme Charlene a pu l'évoquer lors d'une récente interview accordée au magazine Point de vue " Il adore chaque instant passé avec eux, il aime leur parler, les prendre en photo, ils sont le grand amour de sa vie. L'épouse d'Albert II arborait également une longue mèche coiffée sur le côté et des mèches plus foncées. Un amour qui ne connaît pas d'équivalent et qu'il a la chance d'avoir en double ! " Un entretien au cours duquel la princesse avait également adressé . "C’est un jour difficile car nous avons perdu un arbre", a-t-il déclaré, cité par Histoires Royales, avant de poursuivre "J’adresse mes plus profondes et sincères condoléances à la famille royale, au nom de tous les Sud-Africains. Avoirdans la mémoire. Posséder quelque science, quelque art, être instruit, habile en quelque profession, en quelque exercice. Avoir l’esprit orné et rempli de choses utiles. Être accoutumé ou exercé à une chose, la bien faire. Avoir le pouvoir, la force, le moyen, l’adresse, l’habileté de faire quelque chose. Pouvoir. — Dans
Écrire pour ne pas être compris ! Paradoxalement, depuis qu'il communique, l'homme a cherché à dissimuler par tous les moyens le contenu de ses messages. La diffusion de l'écriture, si elle a facilité les échanges, a aussi multiplié les personnes capables de déchiffrer missives et notes à caractère confidentiel. Il fallait trouver des systèmes partagés uniquement par des initiés. C'est dans ce monde des codes chiffrés, des lettres insondables et du secret que nous vous invitons à entrer. Attisez votre logique ! Le temps des premières ruses Saura-t-on jamais quand a été créé le premier message crypté ? Était-ce sur les parois des grottes préhistoriques, couvertes de signes toujours indéchiffrables ? Ou plus certainement en Mésopotamie, sur les premières tablettes ayant reçu des traces d'écriture ? On soupçonne en effet un simple potier d'avoir dissimulé les secrets de fabrication de son vernis dans une formule chiffrée. Les successeurs de Champollion ont eu eux aussi la surprise de découvrir des signes étranges, ne correspondant en rien aux hiéroglyphes connus, comme si des scribes s'étaient amusés à réaliser de faux textes pour tester la perspicacité de leurs collègues ! Plus tard, Grecs et Romains laissent de côté l'aspect ludique du secret pour tirer parti de ses avantages stratégiques on imagine par exemple, pour lancer la révolte contre les Perses Ve s. av. de tatouer le crâne d'un esclave puis de laisser repousser ses cheveux... Méthode originale mais qui eut moins de succès que la scytale des Spartiates IVe s. av. bandelette qui ne redevenait lisible qu'une fois enroulée sur un bâton d'un diamètre précis, ou encore l'encre invisible, en vogue pendant des siècles. Un inestimable rompement de cerveau » Vigenère En 150 av. l'historien grec Polybe, conseiller de l'armée romaine, a l'idée d'un carré permettant de substituer facilement des chiffres à des lettres. Par la suite, l'importance de ces chiffres dans le cryptage n'a cessé de grandir, comme le montre le fameux chiffre de César », méthode consistant simplement à décaler les lettres de trois places dans l'alphabet. Mais ce sont les Arabes qui ont permis au codage de devenir une science et non plus un art de l'écriture secrète », comme le qualifiait le Kama-sutra Ve s.. Au IXe siècle, le grand savant Al-Kindi rédige le premier manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques où il met en évidence le principe de l'analyse de fréquence des lettres plus une lettre est utilisée dans la langue, plus elle sera présente dans le texte secret. Élémentaire, mais révolutionnaire pour les experts en dissimulation qui n'avaient pas imaginé que leurs méthodes étaient si prévisibles ! Les diplomates de la Renaissance ne peuvent plus s'en contenter et incitent donc les inventifs de leur époque à multiplier les difficultés le marché du secret s'enrichit dès lors de cadrans Leon Alberti, 1467 et autres carrés Blaise de Vigenère, 1586 supposés impénétrables. L'entrée en scène de la logique rend enfin la cryptographie respectable, au point que les gouvernements leur consacrent des cabinets noirs » au sein de leur administration. Le temps des spécialistes est arrivé !... Publié ou mis à jour le 2020-06-09 150511
Entreles murs aseptisés de Clinatec, des hommes armés de fusils à pompe, gilet par balle sur le dos, avancent dans les couloirs. Ils évacuent les agents du CEA de leur propre clinique. Nous sommes le 27 janvier 2016. L’intervention est digne d’une attaque terroriste et les armes portées par la FLS — la force locale de sécurité Nouvelle ingérence étrangère à Strasbourg, la Turquie ouvre une faculté théologique islamique En bonne logique, la nouvelle devrait secouer le landerneau politique. A Strasbourg, la Turquie vient d’ouvrir une faculté de théologie islamique pour former des imans Le Monde, 1er septembre 2012. Pour les autorités officielles d’Ankara qui ont mis sur pied ce projet considérable, activement soutenu par la mairie socialiste, l’établissement à caractère universitaire doit servir de tête de pont à l’organisation et au contrôle de la diaspora turque demeurant en France et en Europe la création d’un établissement secondaire privé et l’implantation d’instituts culturels et religieux d’Etat sur notre sol devraient suivre sous peu… Etonnamment, cette ingérence religieuse étrangère, qui vise au fond rien moins qu’à capter les esprits et brider les cœurs des populations intéressées, n’a suscité jusqu’à présent aucune réaction d’indignation officielle de la part du gouvernement Ayrault qui, dans cette affaire plus que symbolique, a fait le choix de se réfugier dans un mutisme complaisant déjà pratiqué voici peu par le gouvernement Fillon. Tout bien considéré, comment imaginer qu’il puisse en être autrement de la part de pouvoirs publics attentistes, bien décidés depuis des lustres à fermer les yeux, à droite comme à gauche, devant les multiples initiatives menées ces dernières années par des gouvernements ou des institutions étrangères en direction de la population musulmane de France ? Depuis son entrée en vigueur le 11 avril 2011, les Etats-Unis s’appliquent ainsi à critiquer avec constance la loi interdisant en France la dissimulation du visage dans l’espace public. Dernier exemple en date de cette intrusion dans les affaires intérieures de la France dans un rapport rendu public le 31 juillet dernier, le département d’état américain vient de dénoncer ouvertement, une fois de plus, en des termes sévères, la législation française sur le port de la burqa. Sur cette question comme sur beaucoup d’autres, le gouvernement américain sait pouvoir compter sur le concours fidèle des autorités européennes. Dans une tribune parue le 8 août 2012, le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a demandé aux gouvernements européens, dont notamment la France, de renoncer aux lois et mesure visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines », en citant explicitement les réglementations qui prévoient une amende ou un stage de citoyenneté’’ pour les femmes portant le voile dans l’espace public ». Cette déclaration percutante s’inscrit indiscutablement dans l’offensive idéologique menée ces dernières années par les institutions internationales publiques, notamment européennes, qui cherchent rien moins qu’à contraindre les gouvernements à renoncer aux lois et mesures qui viseraient spécialement les musulmans, au nom d’une conception frelatée du principe de liberté religieuse ainsi, des recommandations récurrentes de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe au récent rapport co-rédigé en 2012 par l’UNESCO, l’OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et le Conseil de l’Europe prescrivant le respect de principes directeurs à l’attention des éducateurs pour combattre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans », il s’agit à chaque fois pour ces organisations internationales d’imposer aux Etats, contre toute cohérence anthropologique, une approche uniforme du rôle et de la place dévolus avantageusement aux communautés musulmanes en Europe pour mieux prévenir et encadrer les législations nationales supposées attentatoires aux libertés religieuses des populations intéressées. En ce domaine, les ONG ne sont évidemment pas en reste en témoigne ainsi le rapport d’Amnesty international, publié en avril 2012, qui stigmatise l’inertie des gouvernements européens dans la lutte contre la discrimination dont sont victimes les musulmans », notamment celle qui se développerait en France. Au regard de ces contraintes extérieures qui pèsent manifestement sur les capacités de notre pays à organiser librement le culte musulman sur son territoire, que va-t-il se passer dans les prochains mois en France ? Il n’y a probablement guère d’initiative inédite à attendre d’un gouvernement socialiste qui semble à l’évidence n’avoir pris aucunement la mesure exacte des dissensions considérables qui paralysent l’action du Conseil français du culte musulman CFCM, lequel est profondément miné depuis sa fondation, le 28 mai 2003, par les luttes d’influence impitoyables que se livrent sur notre sol, par associations de fidèles interposées, les gouvernements turc, algérien ou marocain. Cette instance cultuelle, – chargée aussi bien de concevoir des solutions pour la construction de mosquées, la création de carrés confessionnels dans les cimetières que de former et de nommer des aumôniers au sein des institutions militaire, hospitalière ou carcérale, en relation avec les pouvoirs publics – n’est jamais parvenue à surmonter ces profondes divisions politiques au point que son inertie actuelle condamne désormais l’islam de France à n’être plus qu’un islam des consulats qui constituera sans doute demain le terreau fertile à l’expression larvée dans notre pays des innombrables conflits géopolitiques qui embrasent le monde. Inaugurant la grande mosquée de Cergy Val-d’Oise, le 6 juillet dernier, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, également chargé des cultes en France, n’a-t-il pas avoué à demi-mots l’impuissance du gouvernement auquel il appartient à réagir devant l’impotence d’un CFCM aujourd’hui passablement moribond ? Les divisions, les égoïsmes, la concurrence ne peuvent pas différer plus longtemps le dialogue indispensable qui doit s’ouvrir sur les sujets cultuels », a-t-il affirmé. Un cadre existe ; il est sans doute imparfait. Il mérite peut-être d’évoluer ». Certes, avec l’application du principe de laïcité qui impose à l’Etat une stricte neutralité dans l’exercice des cultes en France, les marges de manœuvres disponibles pour permettre aux pouvoirs publics français de réguler l’exercice du culte musulman à l’intérieur de nos frontières sont assurément limitées. Mais pour un Etat soucieux de préserver les libertés, qui se garde avec raison de toute intrusion confessionnelle dans l’espace public, ces possibilités d’action sont loin d’être inexistantes, dès lors qu’il s’agit pour notre pays de contenir l’interventionnisme des puissances étrangères qui aspirent tant à peser sur les destinées de l’islam de France. Priorité absolue pour notre pays d’abord et avant tout, il lui appartient de prendre conscience avec discernement que l’islam, dans son essence comme dans la pratique contemporaine qui en est faite par ses adeptes, est une religion qui lui est absolument étrangère, si peu compatible en effet, par son caractère éminemment singulier, avec les traits historiques de la civilisation française qu’il lui faut dès lors limiter avec volontarisme la présence à venir en France du nombre de ses fidèles. Ce défi historique, véritable enjeu de civilisation, impose donc à notre pays d’enrayer l’immigration, sous toutes ses formes, dont les flux massifs et continus pourvoient largement à l’expansion de l’islam en France, ce qui implique à coup sûr de tourner le dos à la politique migratoire de l’Union européenne dont Mme Cécilia Malmström, Commissaire européenne aux affaires intérieures, n’a pas dissimulé le dessein politique, rien moins que suicidaire, en affirmant voici peu que l’immigration sera nécessaire pour l’Europe » Le Monde, 11 juillet 2012. Ensuite, maîtrisant pleinement à l’intérieur de ses frontières les conditions juridiques dans lesquelles les cultes doivent s’exercer,la France ne doit pas craindre de prohiber sévèrement sur son territoire toutes actions à caractère prosélyte ou manifestant un soutien quelconque à la pratique dans notre pays de la foi musulmane qui émaneraient pareillement d’Etats étrangers, surtout lorsque ces derniers se distinguent, sur le registre de la liberté confessionnelle, par les discriminations intolérables dont sont perpétuellement victimes leurs propres minorités religieuses, au Soudan, en Algérie comme en Turquie. Intraitable sur le respect qui est dû à sa souveraineté politique, dépositaire de l’autorité ultime dans son espace intérieur,la France doit enfin ne pas se laisser intimider par la pression idéologique qui est exercée en permanence à son endroit par les organisations internationales, publiques ou privées, lesquelles s’obstinent en effet à lui imposer un cadre religieux qui n’est pas le sien, à savoir un modèle confessionnel de type anglo-saxon où, par un déni de la réalité historique de l’héritage chrétien dela France, toutes les religions seraient placées de manière absurde sur un même pied d’égalité. Ainsi donc, avec ou sans l’action cultuelle du CFCM,la France ne saurait tolérer que les musulmans résidant dans notre pays soient dépendants de quelque façon que ce soit dans la pratique de leur foi, matériellement comme au plan pastoral, du concours, explicite ou dissimulé, d’institutions ou d’organismes dont l’inspiration et le fonctionnement dériveraient de l’action nécessairement intéressée de puissances étrangères. Devant la poussée de l’entrisme islamique qui se pratique ouvertement dans notre pays, François Hollande sera-t-il l’artisan inspiré d’une politique de fermeté lucide et d’indépendance bien comprise ? Rien n’est moins sûr si l’on songe que la nouvelle majorité politique, visiblement gênée aux entournures sur cette question de société, n’a manifesté jusqu’à présent aucune intention sincère de rompre véritablement avec la politique munichoise que le Président Sarkozy avait opposée, avec un laxisme assumé, aux pratiques bien peu tolérables menées sur notre sol par certains pays étrangers quatre mois après le changement de locataire à l’Elysée, les pouvoirs publics tolèrent ainsi toujours que des Etats étrangers puissent encore porter impunément atteinte à la souveraineté dela France, à l’exemple dela Turquie et de son invraisemblable politique d’expansionnisme religieux mais aussi des Etats-Unis ou du Qatar qui n’ont pas renoncé, l’un comme l’autre, à séduire à grand frais les jeunes’’ des banlieues françaises en leur vendant pareillement un modèle de société qui n’est pas le nôtre. Avec autorisation de publication de *Riposte Laïque* .
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  • a la recherche du savoir dissimulé dans le crane