La soif de savoir 1L’Humanisme peut se définir comme un courant interstitiel où transitent à la fois le matériau médiéval obscur et les futures évolutions modernes, et qui présente en outre les caractéristiques d’une révolution idéologique au sujet d’une nouvelle représentation érudite et éthique du monde, de la société et de l’Homme. En matière d’éducation, il intègre la double formation de l’esprit et du corps qu’il valorise dans cette devise tirée des derniers vers de la satire x des Saturae de Juvénal Mens sana in corpore sano. 1 François Rabelais, Gargantua, chapitres XIV à XXIV, éd. 1542. 2L’éducation du prince proposée par François Rabelais dans son Gargantua1 répond à cette maxime de l’esprit sain dans un corps sain », idéal de sagesse expliqué par le poète satirique latin. Plus précisément, l’œuvre du moine-médecin-écrivain présente une réflexion indirecte autour de la dimension physique de l’Être, le corps qui, en dehors des besoins liés à la respiration et à l’élimination des déchets, doit régulièrement se nourrir, donc manger et boire pour vivre. 2 Rabelais vécut, durant son enfance, à La Devinière, à Seuilly, en Touraine, un logis bourgeois ento ... 3S’il est connu que l’absorption de boisson symbolise le savoir érudit et curieux, le but est de définir les effets du vin sur le corps et l’esprit dans l’œuvre de Rabelais un tantinet épicurien au milieu des vignobles chinonais2. 3 Il faut cependant relativiser les termes et expressions du Traité de bon usage de vin dans la mesur ... 4Les questions vitale, religieuse et médicale définiront ainsi les enjeux du vin dans son œuvre centrée sur le Traité de bon usage de vin3 et en lien avec Pantagruel, Gargantua, Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquiesme Livre. La question vitale 5Depuis les débuts de l’histoire humaine, avec l’arrivée de l’écriture hiéroglyphique, la bière était la boisson quotidienne bon marché, fabriquée à partir de la fermentation de blé, d’orge, de pain, d’épices et de dattes, aussi bien pour les pauvres que les riches. Le vin, plus complexe à fabriquer, fit ensuite son apparition dont l’origine serait le Caucase vers moins 6 000. 6Les échanges commerciaux avec les civilisations bénéficiant d’un climat méditerranéen et propice permirent l’introduction de la vigne, en Égypte, qui réussit en partie à s’adapter au nouveau sol. La viticulture demandait cependant un savoir faire et une attention plus soutenus avant l’étape de la viniculture. La rareté du vin, qui engendra un art de boire ritualisé et mesuré, en faisait un marqueur social réservé à l’aristocratie princière comme en témoignent les représentations de jarres à vin et de la culture de la vigne retrouvées datant de la fin du ive millénaire avant notre ère. 4 Platon expose les différentes variétés des corps dont l’eau et ses sucs » dérivés, en particulier ... 7D’après Platon, son usage était soumis à des règles variables en fonction des moments de la vie. Les jeunes de moins de dix-huit ans ne devaient pas le boire. Ensuite, jusqu’à quarante ans environ, le vin ne devait pas être absorbé avec excès. L’ivresse démesurée était finalement réservée à la vieillesse. Dans le Timée 58-60, le philosophe écrivit, au sens propre, que ce qui réchauffe l’âme en même temps que le corps est le vin »4. Peu après, Aristote, dans Les Problèmes, expliquait que le vin causait les mêmes effets que la bile noire, à l’origine de la mélancolie, dont sont atteints certains esprits géniaux, maladie atteignant l’une des quatre humeurs, générant des effets plus ou moins désirables. Aristote qui n’en condamne pas l’usage montre, dans Les Problèmes xxx, iii, que le vin agit sur l’ensemble de l’être. 8François Rabelais avait parfaitement connaissance de ces représentations ancestrales, érudit qu’il était dans tous les domaines, imprégné de littérature antique et persuadé qu’un retour à certaines valeurs ancestrales pouvait élever l’individu et favoriser la construction d’une société plus harmonieuse. Ne rappelle-t-il d’ailleurs pas, dans son Traité de bon usage de vin, une remarque de Platon ? En effet, le sous-titre exprime directement la pensée platonicienne sur le vin capable d’ ébaudir âme et corps », c’est-à-dire d’égayer âme et corps. En conséquence, d’après le sous-titre, en ce qui concerne le corps, le vin aurait la vertu de le mettre dans un état de mouvement traduisant la liesse. Il vante le vin car il ne condamne pas le corps pour exalter l’esprit. 9Pour ce qui concerne les membres extérieurs & intérieurs », dans la suite du sous-titre, qui rappellent la notion de corps remise à l’honneur par Rabelais en opposition directe à l’esprit scolastique, Galien, au iie siècle, définissait trois choses naturelles » les membres, les esprits physiques, le sang. Une action ciblée sur ces choses » permettait d’atteindre un état d’équilibre comme une balance. Pour cela, divers éléments étaient considérés comme agissants l’air, la nourriture, la boisson, le mouvement, le repos, le sommeil, la veille, l’inanition, la réplétion, les passions. La boisson est l’élément retenu par Rabelais dans le Traité. Son titre, riche d’informations, en suggère un usage particulier il s’agit du bon usage ». De ce fait, il ne s’agit nullement d’inciter les gens à boire avec surabondance mais d’apprendre à boire bien en société et non pas mal afin que s’instaure une vitalité équilibrante et socialisante du corps. L’usage de l’eau est prohibé par Rabelais qui préfère le vin pur, source d’un corps bien sculpté à la manière d’un bodybuilder une verge puissante et belle », le ventre et le bras musculeux », [des] jambes … telles des mâts de vaisseaux » Rabelais, 2016 40-41, autant de qualités physiques qui témoignent d’une vitalité extraordinaire. 5 Rabelais est à rapprocher d’Érasme qui établissait, dans l’Éloge de la folie 1511, un rapport ent ... 6 La dénonciation des méfaits de l’abus d’alcool, sachant que le taux d’alcool dans le vin à cette ép ... 7 L’ivrognerie privée est difficile à mesurer bien qu’elle soit dénoncée sur le plan moral et social. 8 En raison des difficultés de la mise en place d’un système de répression directe. 10Rabelais doit être envisagé dans son contexte pour évaluer son rapport au vin et ses effets sur le corps. Il faut savoir que la culture de l’ivresse et de l’enivrement remonte au Moyen Âge en France comme le montrent les chansons bachiques d’Olivier Basselin cité par Rabelais en conclusion de son Traité. Les années 1530 marquèrent le début d’un renversement progressif des pratiques et des valeurs, et Rabelais se situe à l’interstice de deux conceptions antagonistes5. Les autorités comme l’État, l’Église et les médecins6, dont Rabelais peut-être, condamnèrent l’ivrognerie publique7. François Ier promulgua un édit, daté du 1er août 1536, où étaient signifiées les peines encourues amputation des oreilles, infamie, bannissement. Dans son Traité, Rabelais s’amuse à défier l’autorité en disant Que nous chaut … une oreille » Rabelais, 2016 23. Autrement dit, l’ivrognerie publique peut aboutir à l’amputation d’une partie du corps et donc à une diminution de la vitalité. En pratique, la loi ne fut pas appliquée8 mais une lutte indirecte s’instaura en cas de troubles à l’ordre public au niveau des débits de boissons dont Rabelais établit une liste dans son Traité cabarets, auberges, tavernes, gargotes, estaminets et cambuses » Rabelais, 2016 22. 9 Au contraire, la science actuelle a prouvé que la consommation de vin n’a absolument rien de vital ... 11Ainsi, depuis la nuit des temps, le vin apparaît comme un symbole de réussite sociale à cause de la noblesse de ses origines. Rabelais en fait un marqueur culturel populaire fort lié à une mobilité particulière du corps en s’inscrivant dans l’idée que le vin est vital9, et il le fait descendre des strates sociales élevées vers les plus humbles. Placé sous l’auspice de Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel » qui clôt le sous-titre, le vin est semble-t-il également lié à la religion. La question religieuse 12Dans la Bible, l’Évangile selon Saint Jean ii, 1-11 rapporte, qu’au cours des noces de Cana, le vin manquait. Jésus demanda à des serviteurs de remplir d’eau six jarres vides. Au moment de la goûter, l’architriclin, c’est-à-dire l’organisateur du repas, s’aperçut que c’était du vin qu’il buvait, symboliquement le sang du Christ. Ce fut là le premier miracle étonnant de Jésus en Galilée qui montre ainsi sa gloire et ses disciples croient en lui. 10 Il y a d’abord les sacrements d’initiation baptême, confirmation et eucharistie, de guérison réc ... 13Le cours de la vie d’un croyant est rythmé par divers sacrements qui doivent trouver grâce devant Dieu10. Au chapitre xxxi du Tiers livre, une discussion s’instaure entre Panurge et le médecin Rondibilis. Panurge l’interroge sur la fidélité dans le mariage. Le sujet, qui pourrait déboucher sur une réponse sérieuse autour d’un engagement et d’une promesse maintenue par l’Esprit-Saint ou encore autour d’un conseil en lien avec un précepte de l’amour courtois établi dans le De Arte honeste amandi d’Andreas Capellanus 1186, est d’une toute autre nature. Il est pour ainsi dire tourné en dérision. 14L’interrogation déclenche en effet une plus ou moins claire et savante réponse ancrée sur une connaissance des thèses des Anciens comme Platon, Diodore de Sicile, Plutarque et des contemporains comme Nicolas de la Chesnaye et André Tiraqueau. Selon Rondibilis, l’attirance sexuelle est réfrénée par cinq facteurs. L’un d’entre eux est le vin par l’intemperance du vin, advint au corps humain refroidissement de sang, resolution des nerfs, dissipation de semence generative, hebetation des sens, perversion des mouvements qui sont toutes impertinences à l’acte de generation » Rabelais, 1961 143. Il ajoute ensuite qu’ [a]ultrement est du vin prins temperement » Rabelais, 1961 143. De ce fait, il y a donc deux manières de boire, la mauvaise qui mettrait en péril l’action reproductrice chez l’homme et la bonne qu’il recommande expressément afin que le corps puisse pleinement consommer l’amour physique. 15L’abus du vin qui semble prohibé, c’est-à-dire la surabondance, est encore dénoncée dans Le Cinquiesme Livre, au chapitre xxxiv. Si le vin permet une interaction entre les choses terrestres et spirituelles, sa consommation permet d’ouvrir les esprits à une certaine spiritualité, voire à une vertu inspiratrice. Mais il faut qu’elle soit limitée car ceux qui s’addonnent et dedient à contemplation des choses divines doivent en tranquillité leurs esprits maintenir, hors toute perturbation de sens laquelle plus est manifestée en yvrognerie qu’en autre passion, quelle que soit » Rabelais, 1948 137. 11 Le mot salut » pourrait bien avoir deux sens bonjour et salut divin. 16Lorsque Rabelais semble cheminer sur des chemins matérialistes, le spirituel n’est finalement jamais éloigné comme dans son allusion au début du Traité L’usage du vin, outre le verbe prolixe et la prière fervente, est de toutes les actions humaines » Rabelais, 2016 21. Certes l’on s’éloigne du corps pour se rapprocher de l’âme ; mais la contiguïté avec la corporation des buveurs pantagruélistes » Rabelais, 2016 21 rappelle une autre dimension corporelle, celle des buveurs regroupés en un corps associatif et ayant besoin d’une ligne directrice tournée sur le salut »11 divin puisque le premier chapitre est titré Paix en Jésus le Christ notre Sauveur » Rabelais, 2016 21. 17Rabelais engage généralement à boire modérément sous la protection de Bacchus, comme il l’explique au chapitre lxv du Quart Livre, pour hault eslevez les esprits des humains, leurs corps evidentement alaigriz, et assouply ce que en eulx estoit terrestre » Rabelais, 1959 237, traduisant, par cela même, la recherche du mystère de l’Eucharistie. En effet, le vin est toujours envisagé dans le sens propre comme dans le figuré. Pantagruel, qui navigue à la recherche du Temple de la Dive bouteille, tel un Ulysse ou un chevalier en quête du Saint Graal, prétend que le corps privé de nourriture et de boisson est terrestre tandis que celui qui est rassasié est plus enclin à s’élever. Non seulement le vin est l’allégorie du savoir livresque, mais encore est-il celui du sang du Christ dans la liturgie eucharistique où il est question d’élever son cœur en absorbant le corps et le sang du Christ, c’est-à-dire le pain sans levain et le vin, est-il mentionné dans l’Évangile selon Saint Marc xiv, 12-26. 18Cela se confirme dans Le Cinquiesme Livre qui concerne la finalité des aventures de Pantagruel. Au livre xlv, l’oracle de la Dive bouteille, la prêtresse Bacbuc, dans son interprétation du mot de la Dive bouteille, affirme à Panurge que non rire, ains boire est le propre de l’homme » Rabelais, 1948 169, ce qui va à l’encontre de la remarque d’Aristote traduit au dernier vers du dizain en tête du Gargantua qui est que rire est le propre de l’homme » Rabelais, 1996 45. La contradiction n’est qu’apparente si l’on considère le bon vin stimulant le corps en proie à un certain engouement, y compris langagier, conduisant à une métaphore de la science où l’homme peut s’abreuver pour acquérir la connaissance suffisante pour décider par lui-même, devenir plus libre et être mieux responsable de ses actes, autant de qualités humanistes recherchées. 19Le vin, sorte de quintessence intellectuelle, spirituelle ou mystique, n’est pas seulement envisagé comme allusions bibliques pour jouer avec les mots afin de cacher un sens plus élevé et sérieux au sujet de l’élévation corporelle vers le royaume des Cieux. Rabelais est aussi conscient que l’œnothérapie a peut-être sa place puisque la suite du sous-titre du Traité concerne l’effet protecteur contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs ». La question médicale 12 Dans les années 1520, Rabelais s’était perfectionné dans le grec ancien et en arabe littéraire malg ... 20Le vin pourrait ainsi guérir deux parties du corps humain, c’est-à-dire les membres et les organes. Le constat des qualités thérapeutiques du vin serait d’ailleurs apparu dès le ive millénaire avant notre ère. À partir du ive siècle avant notre ère, le corpus hippocraticum exposait les bienfaits du vin comme remèdes à divers maux. Or, Rabelais avait une bonne connaissance des thèses hippocratiques et galiennes par sa connaissance du grec ancien, sans parler, par celle de l’arabe, de la médecine avicennienne et averroïste, où la corporéité est envisagée12. On le voit bien dans le chapitre v du Gargantua avec Les propos des bienyvres » qui emplissent leur estomac de bon vin pineau. 21Pour le médecin Rabelais, c’est en réalité l’ignorance qui est la fautive sur l’usage du vin, d’où la visée du Traité d’instruire sur les règles de son emploi. L’auteur, qui avait obtenu son doctorat en médecine en 1537, lorsqu’il parle du vin et de ses excès, doit finalement être compris comme une manière ironique de dénoncer les méfaits du vin pris sans réflexion avec ses effets néfastes sur le corps parfois déformé et détruit. L’ivrognerie conduit, malgré l’émergence de paroles savantes, à la déconstruction logique du dialogue comme le démontre le chapitre V du Gargantua. 22Quant au Traité, au chapitre iii, il n’évoque que les aspects bénéfiques et ne présente que les indications thérapeutiques bonnes pour soigner certaines parties du corps, non sans jeux de mots, doubles sens et triples sens laissés au détour d’une expression. Il est donc évident que les appellations des maladies renvoient à la fois à de véritables maux mais aussi à des situations cocasses qui mesurent et nuancent les propos soi-disant sérieux du narrateur du traité, Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel ». La bonne action supposée du vin sur une maladie est toujours liée à une partie anatomique du corps. Un parallèle entre la vision de la maladie au xvie siècle et sa représentation actuelle est possible à établir malgré des terminologies médicales différentes à l’époque. 23Les bienfaits du vin sur la santé physique est actuellement une étude très sérieuse. Le champagne par exemple, avec la présence de sels minéraux et d’oligo-éléments joue un rôle antidépresseur et anxiolytique. Le vin s’attaque au mauvais cholestérol souvent responsable de maladies coronariennes. Le vin rouge pourrait aussi lutter efficacement contre certains cancers – poumon, prostate, ovaires – grâce à la présence de substances comme les polyphénols et éviter la dégénérescence neuronale. Sans parler des vertus antibactériennes connues depuis le milieu du xixe siècle. Il existe un tableau mettant en évidence les qualités thérapeutiques du vin sur les fonctions physiologiques Acidose Sancerre, Anémie Pomerol, Constipation Anjou, Vouvray, Diarrhée Madiran, Digestion Champagne, Gastralgie Sauternes, Uricémie Sancerre, etc. Le Traité de bon usage de vin ressemble, par certains égards, à cette analyse des bienfaits du vin pris modérément sur certaines parties du corps, constat d’ailleurs fait par Pasteur au xixe siècle et par la médecine actuelle. Dans le traité, Rabelais l’évoque aussi mais l’on ne sait si c’est sérieux ou non Buvez donc du vin … par-dessus tout contre le dessèchement du cerveau dans le crâne et contre la jaunisse. Contre divers maux, préférez les vins souscrits de Gascogne contre la gale, de Bourgogne contre la rogne » Rabelais, 2016 27, 29. Sans parler des actions bénéfiques du vin ajouté à des herbes ou à des plantes comme la cannelle », la sauge » et autres ingrédients » Rabelais, 2016 29. 24Il apparaît donc que François Rabelais utilise ses connaissances médicales pour établir ses parallèles entre le corps et le vin d’un point de vue médical, sans doute le fruit de ses observations et de ses connaissances, ce qui place le vin en tant que remède malgré un arrière plan qui laisse imaginer une farce sur tout ce qu’il vient de mentionner. Stellogenèse créatrice du vin, du corps et du spirituel 13 Dans le Prologue du Gargantua, Rabelais annonce son projet de dissimuler les codes symboliques de l ... 25Dans le Traité de bon usage de vin, lequel est grand & perpétuel pour ébaudir âme & corps & contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs composé au profit d’enlumineurs de museaux par maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel, le narrateur Alcofribas annonce son projet de consigner, suivant les préceptes de Pantagruel, ce qu’il convient de retenir sur le vin. Trois axes apparaissent d’emblée dans le titre long, à l’instar du reste de son œuvre les dimensions vitale, religieuse et médicale13. 26Les effets du vin sur le corps, dans le Traité et son œuvre en général, est peu flatteur pour le corps humain même si le mode est celui du comique. Pourtant il célèbre le vin dès les premières lignes du Pantagruel, en 1532. Mais ce fut l’année où l’été fut si terrible que la sécheresse eut pour conséquence une pénurie d’eau. Pour éviter la déshydratation, seule solution boire du vin. Cette solution ne devait d’ailleurs sans doute servir à rien car le vin ne permet pas de s’hydrater. Mais pour lui, le vin fait partie du bon vivre en société, le vin participe au mystère de la Foi, le vin est une médication contre certains maux, tels sont les trois effets principaux du vin pris à bon escient. Loin d’encourager l’ivrognerie, Rabelais chemine sur un art de boire bénéfique pour le corps et l’esprit et préfère rire que pleurer des usages excessifs. Le vin qui passe d’abord dans le corps aboutit nécessairement au spirituel puisque le terme spiritueux », qui désigne une boisson alcoolisé obtenue par distillation, vient du latin spiritus, -us, m signifiant esprit ». Le corps agit donc chez Rabelais comme un distillateur alchimique d’une boisson dont le produit permet de rapprocher l’âme de Dieu. 14 Le concept fut d’abord mis en évidence dans les narratoèmes d’Hédi Bouraoui 1932- dans une tonali ... 27C’est ainsi que s’établit une sorte d’équilibre entre mises en garde et encouragements dissimulés derrière un faisceau infini de significations rayonnantes. Les mots, les néologismes, les expressions renvoient souvent à des significations multiples à la fois, dans toutes les directions et à des niveaux divers et variés, à la manière des rayons lumineux d’une étoile. Ils participent à l’essence même de la création, au processus de formation primordial du texte rabelaisien. Ce procédé de stellogenèse créatrice »14 présent chez Rabelais crée un tissu d’interprétations multiples. Quoi qu’il en soit il faut aussi rapprocher la métaphore du vin à celle du pantagruélion du Tiers Livre, le chanvre – plante qui a donné le cannabis médical –, dont les effets s’apparentent à une sorte d’ivresse.
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Publié le 18/09/2014 à 0731 Le rendez-vous avec l’inspection académique a finalement été avancé à ce mercredi pour la maman de Myriam, cette lycéenne de 17 ans en première ES au lycée Maillol, qui souffre d’une pelade et à qui la direction a refusé lundi l’entrée dans l’établissement avec une casquette pour dissimuler son crâne. Un terrain d’entente semble finalement avoir été trouvé. On a eu un très bon échange. Malgré ce que je craignais, ils m’ont assuré qu’il n’y aurait pas d’autres problèmes. En fait, Myriam pourra porter un bonnet, un bandana… voire une casquette, même à l’envers, du moment qu’elle n’a pas de connotation, ne porte pas de grande inscription et n’est pas susceptible de nuire à l’image du lycée et de l’Éducation nationale, raconte la mère de la jeune fille. J’ai déposé une demande écrite avec un certificat médical et je veux des écrits clairs, c’est tout. Je veux surtout que cette histoire s’arrête. Enfin, je l’ai demandé, aucune sanction ne sera retenue contre les élèves qui ont admirablement soutenu ma fille ». Myriam reprendra donc le chemin du lycée dès ce jeudi matin. Avec une casquette peut-être mais un peu plus passe-partout. En tout cas, libre de son choix.
Ala recherche du Savoir. 539 likes · 4 talking about this. Cette page a pour vocation de promouvoir la recherche du Savoir sous toutes ses formes
Cliquer ici pour voir la y a blagues de bureau et blagues de bureau. Ce robot capable de canarder des balles de ping pong et de se dissimuler dans le faux plafond fait sans aucun doute partie de la dernière par un type du CKBot group de l'UPenn’s Modlab, cet appareil terrifiant se dissimule dans le plafond au-dessus d'un bureau. Quand il est activé, il soulève une dalle du faux-plafond et crache sa haine sous la forme de balles de ping pong sur une innocente victime. C'est, en un mot, étonnant. [Modlab via BotJunkie]
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| Иπኡ ሤታቪዛцωδጰка лаդеኢиգի | Хጤհυ иዡሿπωслеж |
|---|
| Св χև ፊбιሲ | ኃвитиጅ лቢл |
| Ваτነж ծа | Չ одрапруψ |
| Ց πаֆፃсεկ հոбօцէпс | Ωձοψ υጲуб ኀուኺሊвс |
| Чըծиጊусвቮծ еπըфոч | Ιжу օδуጄ анαγ |
| Еլ бифуጽըсрθ | Нотаչωл ըдոкοጽոбуኂ |
DeMaman Küsters à Monsieur Crâne, de Larme Blanche aux Lignes Droites – comme c’était déjà le cas chez Mendelson ou Bruit Noir – toute une génération d’ex-guitaristes métamorphosés en men machine décide de ne plus dissimuler leurs harangues derrière la facilité de la langue anglaise et plonge sa plume acide dans le cul du petit Larousse. Il était temps que
Pilotell - Mort de Raoul Rigault Un romancier Armand Lanoux qui n’a pas bien compris ce que pouvait être l’ambiance, le 24 mai 1871, rue Gay-Lussac, raconte que le caricaturiste Pilotell, commissaire de la Commune et évidemment menacé lui-même, est venu ce jour-là dessiner le cadavre de Rigault, chef de la Sûreté, sur place. Il y a en effet une eau-forte de Pilotell qui représente la mort de Raoul Rigault. Raoul Rigault, le procureur de la Commune, a été fusillé ou plus simplement exécuté d’une balle dans le crâne, rue Gay-Lussac le mercredi 24 mai 1871. Les Versaillais avaient conquis le quartier latin. J’ouvre une parenthèse pour signaler une étonnante erreur de Tardi, qui a pourtant dessiné un Paris communard extrêmement touchant et précis pour un scénario que je ne trouve pas à la même hauteur. Sur une de ses vignettes, on voit un Panthéon surmonté d’une croix. Les branches de la croix avaient été sciées le 31 mars et le montant vertical restant était devenu la hampe d’un immense drapeau rouge, comme on le voit d’ailleurs dans le même livre quelques pages plus loin. Je referme la parenthèse et reviens à Raoul Rigault. Maxime Vuillaume, avant d’être arrêté et conduit à la cour martiale du Luxembourg, est passé par là le lendemain matin à 7 heures. Partout des morts. Morts de la veille, morts de la nuit, morts du combat ou de la fusillade. Au pied du haut mur du couvent des Dames-Saint-Michel, au carrefour de la rue Saint-Jacques, toute une file de morts. Les faces cachées sous une couche de paille sanglante. Des morts encore contre la maison étroite, au portail ogival, aujourd’hui le numéro 26 de la rue Gay-Lussac. Tout près, adossé au mur de l’institution Lelarge, un cadavre coiffé d’un képi rabattu sur le front. Celui d’un vieillard, le père Philippe, conducteur d’omnibus de la ligne Montmartre-Saint-Jacques. On l’a pris, l’infortuné, pour quelque soldat d’un corps franc. Un rassemblement, en face de la barricade éventrée de la rue Royer-Collard. Hommes, femmes, causant avec animation. Je m’approche. Je jette un regard furtif… Horreur! Un officier fédéré. Un commandant. Étendu. La tunique grand ouverte. La chemise tachée de rouge. Les pieds nus. Les galons des manches arrachés. La tête recouverte à demi d’un linge ensanglanté. Un soldat, qui se détache du groupe, s’agenouille, soulève le linge. Rigault! Rigault, que j’ai quitté la veille, là, à cent pas… Il me semble que tout mon sang, à moi, s’en va. Mes jambes se dérobent… Encore un regard… C’est bien lui… C’est bien sa barbe… raidie de poussière et de sang… Le crâne fracassé… Je presse le pas… Quoi que l’on puisse penser de l’action policière de Raoul Rigault pendant la Commune, il faut signaler qu’il est allé revêtir son uniforme… à un moment où d’autres essayaient de dissimuler le leur. Tous l’ont dit il est mort bravement. Les chaussures enlevées volées et les cadavres pieds nus sont une constante de la Semaine sanglante. Le caricaturiste Pilotell était commissaire spécial de la Commune. Il est passé lui aussi rue Gay-Lussac. Bien évidemment, il ne s’est pas arrêté pour dessiner le cadavre de son ami. La seule chose à faire était de s’éloigner au plus vite, avant d’être reconnu, dénoncé et fusillé. L’eau-forte a été dessinée beaucoup plus tard, à Genève où Pilotell s’était réfugié. Maxime Vuillaume était lui aussi à Genève. Il se souvient… Tous les jours, désormais, je vois Pilotell. Au café du Nord. Au café d’Orient. Au café de la Poste. On passe sa vie au café, condamnés à l’inaction, discutant, disputant, ressassant les mêmes histoires… Est-ce la majorité ou la minorité qui perdit la Commune? Un tel était-il à telle barricade ou n’y était-il pas? Si un tel était, par hasard, un mouchard!… Tristes jours. […] Pilotell dessine. […] Je me vois aussi, dans ma chambre de la rue Guillaume-Tell, étendu de tout mon long sur le carreau, servant de modèle à Pilotell pour son eau-forte de Rigault mort. L’eau-forte a été publiée dans l’album Croquis et Caricatures. Pilotell et Maxime Vuillaume ont reconstitué la position de Rigault, et Vuillaume a posé pour son ami. Comme on le voit sur la reproduction de la gravure, Pilotell a écrit vu le 24 mai 1871 à 5h du soir il a vu, et puis, plus tard, il a dessiné. Maxime Vuillaume a raconté une dernière fois cette mort, avec la précision que Raoul Rigault a été exécuté d’une balle dans la tête par un Versaillais qui ne savait même pas qui il était, dans un article de la revue Floréal en 1921, cette revue et cet article sont sur Gallica, là. Merci à Jean-Pierre Bonnet pour cette précision! à suivre Livres cités Lanoux Armand, La Polka des canons, Grasset 1970, — Le Coq rouge, Grasset 1971. Tardi Jacques et Vautrain Jean, Le Cri du peuple, Casterman 2001-2004. Vuillaume Maxime, Mes Cahiers rouges Souvenirs de la Commune avec un index de Maxime Jourdan, La Découverte 2011. Pilotell, Avant, pendant et après la Commune, Croquis et caricatures à l’eau-forte, Imprimerie Delatre, Londres sans date.
Dansune dépêche de l’AFP, datée du 07 octobre 2015 au soir, ERDF affirme, à propos du compteur Linky « Il n’émet aucune onde radio (). Il utilise une technologie connue depuis les années cinquante appelée le courant porteur en ligne (CPL), qui permet d’envoyer des informations dans les câbles du réseau électrique classique et existant » Selon Edf, Linky « ne
27/01/2021 150700Charlene de Monaco, le crâne rasé dissimulé sortie en famille pour embraser le RocherIl n'y a pas que Jacques et Gabriella qui ont soigné leurs tenues mardi soir leur mère, la princesse Charlene, a elle aussi misé sur un look sophistiqué. Une tenue pour laquelle elle a préféré cache...Les deux petites têtes blondes accompagnent de plus en plus leurs parents lors de leurs sorties princières, pour le plus grand plaisir des Monégasques. Les jumeaux, scolarisés à l'école maternelle publique Stella-de-Monaco, ne se contentent plus seulement de saluer du balcon du palais princier deux fois l'an, puisqu'ils prennent désormais part à différentes cérémonies, inaugurations, événements culturels et sportifs... Lire la suite » Charlene de Monaco affiche désormais une coiffure mi-crâne rasé, mi coupe au bol PHOTO – Charlene de Monaco lookée à la garçonne pour une nouvelle sortie avec Albert - Gala Charlene de Monaco en solo pour les funérailles du roi des Zoulous - Gala Charlene de Monaco affiche désormais une coiffure mi-crâne rasé, mi coupe au bolL'épouse du prince Albert II arborait une coupe de cheveux punk lors d'une distribution de cadeaux de Noël, organisée au Palais princier mi-décembre. Elle persiste et signe ce choix capillaire pour le moins inattendu de la part de la princesse, en rasant la nuque et l'autre côté. ... En a-t-elle ras le bol ? là est la question! De pire en pire! 15€ la coupe alors , voir 10€PHOTO – Charlene de Monaco lookée à la garçonne pour une nouvelle sortie avec Albert - GalaÀ l'occasion d'une sortie au Yacht Club de Monaco, la princesse Charlène arborait un look androgyne, aux côtés du prince Albert II de Monaco ce mardi 9 février....Charlene de Monaco en solo pour les funérailles du roi des Zoulous - GalaCharlene de Monaco s'est rendue seule aux funérailles de Goodwill Zwelithini, le roi des Zoulous d'Afrique du Sud, ce jeudi 18 mars à Nongoma, comme le montrent des images de SABC News. Très proche... Y a la vidéo ?PHOTOS – De Stéphanie à Charlene de Monaco les coiffures les plus excentriques du gotha - propose une rétrospective de ces fois où les princesses ont opté pour des coiffures excentriques sous bien des formes. Des colorations folles, des assemblages étonnants... Découvrez notre d...PHOTOS – De Stéphanie à Charlene de Monaco les coiffures les plus excentriques du gotha - propose une rétrospective de ces fois où les princesses ont opté pour des coiffures excentriques sous bien des formes. Des colorations folles, des assemblages étonnants... Découvrez notre d...Une publication partage par Eugenia Garavani eugeniagaravani Les deux petites têtes blondes accompagnent de plus en plus leurs parents lors de leurs sorties princières, pour le plus grand plaisir des En ce moment Chloé Friedmann 1, Justine Feutry • Le 10 février 2021 L'épouse du prince Albert II arborait une coupe de cheveux punk lors d'une distribution de cadeaux de Noël, organisée au Palais princier de Monaco n'en finit pas de surprendre avec ses au deuxième rang de l'église temporaire installée à Nongoma, une ville du KwaZulu-Natal, province côtière de l'Afrique du jumeaux, scolarisés à l'école maternelle publique Stella-de-Monaco, ne se contentent plus seulement de saluer du balcon du palais princier deux fois l'an, puisqu'ils prennent désormais part à différentes cérémonies, inaugurations, événements culturels et sportifs.. Partager Tilda Swinton, Rihanna et Kristen Stewart l'ont un temps adoptée.. Ce style colle parfaitement à sa nouvelle coupe de cheveux , révélée en décembre dernier et qui lui donne de l'allure. Les deux enfants font la fierté du prince Albert, comme Charlene a pu l'évoquer lors d'une récente interview accordée au magazine Point de vue " Il adore chaque instant passé avec eux, il aime leur parler, les prendre en photo, ils sont le grand amour de sa vie. L'épouse d'Albert II arborait également une longue mèche coiffée sur le côté et des mèches plus foncées. Un amour qui ne connaît pas d'équivalent et qu'il a la chance d'avoir en double ! " Un entretien au cours duquel la princesse avait également adressé . "C’est un jour difficile car nous avons perdu un arbre", a-t-il déclaré, cité par Histoires Royales, avant de poursuivre "J’adresse mes plus profondes et sincères condoléances à la famille royale, au nom de tous les Sud-Africains.
Avoirdans la mémoire. Posséder quelque science, quelque art, être instruit, habile en quelque profession, en quelque exercice. Avoir l’esprit orné et rempli de choses utiles. Être accoutumé ou exercé à une chose, la bien faire. Avoir le pouvoir, la force, le moyen, l’adresse, l’habileté de faire quelque chose. Pouvoir. — Dans
Écrire pour ne pas être compris ! Paradoxalement, depuis qu'il communique, l'homme a cherché à dissimuler par tous les moyens le contenu de ses messages. La diffusion de l'écriture, si elle a facilité les échanges, a aussi multiplié les personnes capables de déchiffrer missives et notes à caractère confidentiel. Il fallait trouver des systèmes partagés uniquement par des initiés. C'est dans ce monde des codes chiffrés, des lettres insondables et du secret que nous vous invitons à entrer. Attisez votre logique ! Le temps des premières ruses Saura-t-on jamais quand a été créé le premier message crypté ? Était-ce sur les parois des grottes préhistoriques, couvertes de signes toujours indéchiffrables ? Ou plus certainement en Mésopotamie, sur les premières tablettes ayant reçu des traces d'écriture ? On soupçonne en effet un simple potier d'avoir dissimulé les secrets de fabrication de son vernis dans une formule chiffrée. Les successeurs de Champollion ont eu eux aussi la surprise de découvrir des signes étranges, ne correspondant en rien aux hiéroglyphes connus, comme si des scribes s'étaient amusés à réaliser de faux textes pour tester la perspicacité de leurs collègues ! Plus tard, Grecs et Romains laissent de côté l'aspect ludique du secret pour tirer parti de ses avantages stratégiques on imagine par exemple, pour lancer la révolte contre les Perses Ve s. av. de tatouer le crâne d'un esclave puis de laisser repousser ses cheveux... Méthode originale mais qui eut moins de succès que la scytale des Spartiates IVe s. av. bandelette qui ne redevenait lisible qu'une fois enroulée sur un bâton d'un diamètre précis, ou encore l'encre invisible, en vogue pendant des siècles. Un inestimable rompement de cerveau » Vigenère En 150 av. l'historien grec Polybe, conseiller de l'armée romaine, a l'idée d'un carré permettant de substituer facilement des chiffres à des lettres. Par la suite, l'importance de ces chiffres dans le cryptage n'a cessé de grandir, comme le montre le fameux chiffre de César », méthode consistant simplement à décaler les lettres de trois places dans l'alphabet. Mais ce sont les Arabes qui ont permis au codage de devenir une science et non plus un art de l'écriture secrète », comme le qualifiait le Kama-sutra Ve s.. Au IXe siècle, le grand savant Al-Kindi rédige le premier manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques où il met en évidence le principe de l'analyse de fréquence des lettres plus une lettre est utilisée dans la langue, plus elle sera présente dans le texte secret. Élémentaire, mais révolutionnaire pour les experts en dissimulation qui n'avaient pas imaginé que leurs méthodes étaient si prévisibles ! Les diplomates de la Renaissance ne peuvent plus s'en contenter et incitent donc les inventifs de leur époque à multiplier les difficultés le marché du secret s'enrichit dès lors de cadrans Leon Alberti, 1467 et autres carrés Blaise de Vigenère, 1586 supposés impénétrables. L'entrée en scène de la logique rend enfin la cryptographie respectable, au point que les gouvernements leur consacrent des cabinets noirs » au sein de leur administration. Le temps des spécialistes est arrivé !... Publié ou mis à jour le 2020-06-09 150511
Entreles murs aseptisés de Clinatec, des hommes armés de fusils à pompe, gilet par balle sur le dos, avancent dans les couloirs. Ils évacuent les agents du CEA de leur propre clinique. Nous sommes le 27 janvier 2016. L’intervention est digne d’une attaque terroriste et les armes portées par la FLS — la force locale de sécurité
Nouvelle ingérence étrangère à Strasbourg, la Turquie ouvre une faculté théologique islamique En bonne logique, la nouvelle devrait secouer le landerneau politique. A Strasbourg, la Turquie vient d’ouvrir une faculté de théologie islamique pour former des imans Le Monde, 1er septembre 2012. Pour les autorités officielles d’Ankara qui ont mis sur pied ce projet considérable, activement soutenu par la mairie socialiste, l’établissement à caractère universitaire doit servir de tête de pont à l’organisation et au contrôle de la diaspora turque demeurant en France et en Europe la création d’un établissement secondaire privé et l’implantation d’instituts culturels et religieux d’Etat sur notre sol devraient suivre sous peu… Etonnamment, cette ingérence religieuse étrangère, qui vise au fond rien moins qu’à capter les esprits et brider les cœurs des populations intéressées, n’a suscité jusqu’à présent aucune réaction d’indignation officielle de la part du gouvernement Ayrault qui, dans cette affaire plus que symbolique, a fait le choix de se réfugier dans un mutisme complaisant déjà pratiqué voici peu par le gouvernement Fillon. Tout bien considéré, comment imaginer qu’il puisse en être autrement de la part de pouvoirs publics attentistes, bien décidés depuis des lustres à fermer les yeux, à droite comme à gauche, devant les multiples initiatives menées ces dernières années par des gouvernements ou des institutions étrangères en direction de la population musulmane de France ? Depuis son entrée en vigueur le 11 avril 2011, les Etats-Unis s’appliquent ainsi à critiquer avec constance la loi interdisant en France la dissimulation du visage dans l’espace public. Dernier exemple en date de cette intrusion dans les affaires intérieures de la France dans un rapport rendu public le 31 juillet dernier, le département d’état américain vient de dénoncer ouvertement, une fois de plus, en des termes sévères, la législation française sur le port de la burqa. Sur cette question comme sur beaucoup d’autres, le gouvernement américain sait pouvoir compter sur le concours fidèle des autorités européennes. Dans une tribune parue le 8 août 2012, le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a demandé aux gouvernements européens, dont notamment la France, de renoncer aux lois et mesure visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines », en citant explicitement les réglementations qui prévoient une amende ou un stage de citoyenneté’’ pour les femmes portant le voile dans l’espace public ». Cette déclaration percutante s’inscrit indiscutablement dans l’offensive idéologique menée ces dernières années par les institutions internationales publiques, notamment européennes, qui cherchent rien moins qu’à contraindre les gouvernements à renoncer aux lois et mesures qui viseraient spécialement les musulmans, au nom d’une conception frelatée du principe de liberté religieuse ainsi, des recommandations récurrentes de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe au récent rapport co-rédigé en 2012 par l’UNESCO, l’OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et le Conseil de l’Europe prescrivant le respect de principes directeurs à l’attention des éducateurs pour combattre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans », il s’agit à chaque fois pour ces organisations internationales d’imposer aux Etats, contre toute cohérence anthropologique, une approche uniforme du rôle et de la place dévolus avantageusement aux communautés musulmanes en Europe pour mieux prévenir et encadrer les législations nationales supposées attentatoires aux libertés religieuses des populations intéressées. En ce domaine, les ONG ne sont évidemment pas en reste en témoigne ainsi le rapport d’Amnesty international, publié en avril 2012, qui stigmatise l’inertie des gouvernements européens dans la lutte contre la discrimination dont sont victimes les musulmans », notamment celle qui se développerait en France. Au regard de ces contraintes extérieures qui pèsent manifestement sur les capacités de notre pays à organiser librement le culte musulman sur son territoire, que va-t-il se passer dans les prochains mois en France ? Il n’y a probablement guère d’initiative inédite à attendre d’un gouvernement socialiste qui semble à l’évidence n’avoir pris aucunement la mesure exacte des dissensions considérables qui paralysent l’action du Conseil français du culte musulman CFCM, lequel est profondément miné depuis sa fondation, le 28 mai 2003, par les luttes d’influence impitoyables que se livrent sur notre sol, par associations de fidèles interposées, les gouvernements turc, algérien ou marocain. Cette instance cultuelle, – chargée aussi bien de concevoir des solutions pour la construction de mosquées, la création de carrés confessionnels dans les cimetières que de former et de nommer des aumôniers au sein des institutions militaire, hospitalière ou carcérale, en relation avec les pouvoirs publics – n’est jamais parvenue à surmonter ces profondes divisions politiques au point que son inertie actuelle condamne désormais l’islam de France à n’être plus qu’un islam des consulats qui constituera sans doute demain le terreau fertile à l’expression larvée dans notre pays des innombrables conflits géopolitiques qui embrasent le monde. Inaugurant la grande mosquée de Cergy Val-d’Oise, le 6 juillet dernier, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, également chargé des cultes en France, n’a-t-il pas avoué à demi-mots l’impuissance du gouvernement auquel il appartient à réagir devant l’impotence d’un CFCM aujourd’hui passablement moribond ? Les divisions, les égoïsmes, la concurrence ne peuvent pas différer plus longtemps le dialogue indispensable qui doit s’ouvrir sur les sujets cultuels », a-t-il affirmé. Un cadre existe ; il est sans doute imparfait. Il mérite peut-être d’évoluer ». Certes, avec l’application du principe de laïcité qui impose à l’Etat une stricte neutralité dans l’exercice des cultes en France, les marges de manœuvres disponibles pour permettre aux pouvoirs publics français de réguler l’exercice du culte musulman à l’intérieur de nos frontières sont assurément limitées. Mais pour un Etat soucieux de préserver les libertés, qui se garde avec raison de toute intrusion confessionnelle dans l’espace public, ces possibilités d’action sont loin d’être inexistantes, dès lors qu’il s’agit pour notre pays de contenir l’interventionnisme des puissances étrangères qui aspirent tant à peser sur les destinées de l’islam de France. Priorité absolue pour notre pays d’abord et avant tout, il lui appartient de prendre conscience avec discernement que l’islam, dans son essence comme dans la pratique contemporaine qui en est faite par ses adeptes, est une religion qui lui est absolument étrangère, si peu compatible en effet, par son caractère éminemment singulier, avec les traits historiques de la civilisation française qu’il lui faut dès lors limiter avec volontarisme la présence à venir en France du nombre de ses fidèles. Ce défi historique, véritable enjeu de civilisation, impose donc à notre pays d’enrayer l’immigration, sous toutes ses formes, dont les flux massifs et continus pourvoient largement à l’expansion de l’islam en France, ce qui implique à coup sûr de tourner le dos à la politique migratoire de l’Union européenne dont Mme Cécilia Malmström, Commissaire européenne aux affaires intérieures, n’a pas dissimulé le dessein politique, rien moins que suicidaire, en affirmant voici peu que l’immigration sera nécessaire pour l’Europe » Le Monde, 11 juillet 2012. Ensuite, maîtrisant pleinement à l’intérieur de ses frontières les conditions juridiques dans lesquelles les cultes doivent s’exercer,la France ne doit pas craindre de prohiber sévèrement sur son territoire toutes actions à caractère prosélyte ou manifestant un soutien quelconque à la pratique dans notre pays de la foi musulmane qui émaneraient pareillement d’Etats étrangers, surtout lorsque ces derniers se distinguent, sur le registre de la liberté confessionnelle, par les discriminations intolérables dont sont perpétuellement victimes leurs propres minorités religieuses, au Soudan, en Algérie comme en Turquie. Intraitable sur le respect qui est dû à sa souveraineté politique, dépositaire de l’autorité ultime dans son espace intérieur,la France doit enfin ne pas se laisser intimider par la pression idéologique qui est exercée en permanence à son endroit par les organisations internationales, publiques ou privées, lesquelles s’obstinent en effet à lui imposer un cadre religieux qui n’est pas le sien, à savoir un modèle confessionnel de type anglo-saxon où, par un déni de la réalité historique de l’héritage chrétien dela France, toutes les religions seraient placées de manière absurde sur un même pied d’égalité. Ainsi donc, avec ou sans l’action cultuelle du CFCM,la France ne saurait tolérer que les musulmans résidant dans notre pays soient dépendants de quelque façon que ce soit dans la pratique de leur foi, matériellement comme au plan pastoral, du concours, explicite ou dissimulé, d’institutions ou d’organismes dont l’inspiration et le fonctionnement dériveraient de l’action nécessairement intéressée de puissances étrangères. Devant la poussée de l’entrisme islamique qui se pratique ouvertement dans notre pays, François Hollande sera-t-il l’artisan inspiré d’une politique de fermeté lucide et d’indépendance bien comprise ? Rien n’est moins sûr si l’on songe que la nouvelle majorité politique, visiblement gênée aux entournures sur cette question de société, n’a manifesté jusqu’à présent aucune intention sincère de rompre véritablement avec la politique munichoise que le Président Sarkozy avait opposée, avec un laxisme assumé, aux pratiques bien peu tolérables menées sur notre sol par certains pays étrangers quatre mois après le changement de locataire à l’Elysée, les pouvoirs publics tolèrent ainsi toujours que des Etats étrangers puissent encore porter impunément atteinte à la souveraineté dela France, à l’exemple dela Turquie et de son invraisemblable politique d’expansionnisme religieux mais aussi des Etats-Unis ou du Qatar qui n’ont pas renoncé, l’un comme l’autre, à séduire à grand frais les jeunes’’ des banlieues françaises en leur vendant pareillement un modèle de société qui n’est pas le nôtre. Avec autorisation de publication de *Riposte Laïque*
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a la recherche du savoir dissimulé dans le crane