Noussommes formés d’énergie, toutes émotions à une vibration qui lui est propre. Selon nos états d’âme nous allons aller soit vers la santé, soit vers la maladie. Les émotions négatives que l’on ne va pas verbaliser pour une raison ou une autre vont se fixer dans le corps entraînant une mauvaise circulation d’énergie et vont
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LES FORUMS CHRÉTIENS LES SAINTS DU JOUR. AuteurMessageami de la MiséricordeconsacréMessages 4987Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Lun 3 Aoû - 2210 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Prêtre Il naquit en 1786 à Dardilly, près de Lyon. Vers l'âge de dix-huit ans, Jean-Baptiste apprit à lire pour devenir prêtre. Grâce au curé d'Ecully, l'Abbé Balley, il put combler les lacunes qui lui permirent de terminer ses prêtre le 13 août 1815, il fut chargé de la paroisse d'Ars sur Formans. Dès lors il devint le Curé d'Ars. Infatigable prédicateur et confesseur, sa réputation se propagea et l'on venait de partout pour l'entendre et bénéficier de ses conseils en confession. En 1830 déjà, la paroisse comptait plus de cent mille pélérins. Nombreuses conversions et guérisons des âmes se produisirent durant son ministère. Il vécut dans un ascétisme rigoureux et lutta fréquemment contre les assauts du malin. Il mourut le 4 août 1859. Il est le saint protecteur des curés et son prénom Jean vient de l'hébreu " Dieu a fait Miséricorde ou don de Dieu". Un extrait de sermon de Saint Jean-Marie Vianney sur le jugement dernier,Ce n'est plus, mes frères 1, un Dieu revêtu de nos infirmités, caché dans l'obscurité d'une pauvre étable, couché dans une creche, rassasié d'opprobres, accablé sous le pesant fardeau de sa croix ; c'est un Dieu revêtu de tout l'éclat de sa puissance et de sa majesté, qui fait annoncer sa venue par les prodiges les plus effrayants, c'est-à-dire, par l'éclipse du soleil, de la lune, par la chute des étoiles, et par un entier bouleversement de la nature. Ce n'est plus un Sauveur qui vient avec la douceur d'un agneau, pour être jugé des hommes et les racheter c'est un Juge justement irrité, qui juge les hommes dans toute la rigueur de sa justice. Ce n'est plus un Pasteur charitable qui vient chercher ses brebis égarées, et les pardonner c'est un Dieu vengeur qui vient séparer pour jamais les pécheurs des justes, accabler les méchants de sa plus terrible vengeance, et ensevelir les justes dans un torrent de douceurs. Moment terrible, moment épouvantable, quand arriveras-tu ? moment malheureux, hélas ! peut-être que, dans quelques matins, nous entendrons les avant-coureurs de ce Juge si redoutable au pécheur. O vous, pécheurs, sortez du tombeau de vos péchés, venez au tribunal de Dieu, venez vous instruire de la manière dont le pécheur sera traité. L'impie, dans ce monde, semble vouloir méconnaître la puissance de Dieu, en voyant les pécheurs sans punition ; il va même jusqu'à dire Non, non, il n'y a ni Dieu ni enfer ; ou bien Dieu ne fait pas attention à ce qui se passe sur la terre. Mais attendons le jugement, et, en ce grand jour, Dieu manifestera sa puissance et montrera à toutes les nations qu'il a tout vu et tout différence, M. F., de ces merveilles qu'il opéra en créant le monde ! Que les eaux, dit le Seigneur, arrosent, fertilisent la terre ; et, dès l'instant même, les eaux couvrirent la terre et lui donnèrent la fécondité. Mais, quand il viendra pour détruire le monde, il commandera à la mer de franchir ses bornes avec une impétuosité épouvantable qui engloutira tout l'univers dans sa fureur. Lorsque Dieu créa le ciel, il ordonna aux étoiles de s'attacher au firmament. A sa voix, le soleil eclaira le jour, et la lune présida à la nuit. Mais dans ce dernier jour, le soleil s'obscurcira, et la lune et les étoiles ne donneront plus de lumière. Tous ces astres merveilleux tomberont avec un fracard différence, M. F. ! Dieu en créant le monde employa six jours ; mais pour le détruire, un clin d'oeil suffira. Pour créer l'univers et tout ce qu'il renferme, Dieu n'appela aucun spectateur de tant de merveilles ; mais pour le détruire, tous les peuples seront en présence, toutes les nations confesseront qu'il y a un Dieu et qu'il est puissant. Venez, rieurs impies, venez, incrédules raffinés, venez apprendre ou reconnaître s'il y a un Dieu, s'il a vu toutes vos actions, et s'il est tout-puissant ! O mon Dieu ! que le pécheur changera de langage dans ce moment ! que de regrets ! oh ! que de repentir d'avoir laissé un temps si précieux ! Mais ce n'est plus temps, tout est fini pour le pécheur, tout est désespéré ! Oh ! que ce moment sera terrible ! Saint Luc nous dit que les hommes sécheront de frayeur sur la plante de leurs pieds, en pensant aux malheurs qui leur sont préparés. Hélas ! M. F., l'on peut bien sécher de crainte et mourir de frayeur, dans l'attente d'un malheur infiniment moins grand que n'est celui dont le pécheur est menacé, et qui, très certainement, lui arrivera, s'il continue à vivre dans le ce moment, M. F., que je me dispose à vous parler du jugement, où nous paraîtrons tous pour rendre compte de tout le bien et le mal que nous aurons fait, pour y recevoir notre sentence définitive pour le ciel ou pour l'enfer si déjà un ange venait vous annoncer de la part de Dieu que dans vingt-quatre heures, tout l'univers sera réduit en feu par une pluie de feu et de soufre, que vous commenciez à entendre les tonnerres gronder, les fureurs des tempêtes renverser vos maisons, les éclairs tellement multipliés que l'univers ne fût plus qu'un globe de feu, et que l'enfer vomît déjà tous ses réprouvés dont les cris et les hurlements se font entendre vers les coins du monde ; que le seul moyen d'éviter tous ces malheurs fût de quitter le péché et de faire pénitence ; pourriez-vous, M. F., entendre tous ces hommes sans verser des torrent de larmes et crier miséricorde. Ne vous verrait-on pas vous jeter au pied des autels pour demander miséricorde ? O aveuglement, ô malheur incompréhensible de l'homme pécheur les maux que vous annonce votre pasteur sont encore infiniment plus épouvantables et dignes d'arracher vos larmes, de déchirer vos ! ces vérités si terribles vont être autant de sentences qui vont prononcer votre condamnation éternelle. Mais le plus grand de tous les malheurs est que vous y soyez insensibles, et, que vous continuiez à vivre dans le péché, et que vous ne reconnaissiez votre folie que dans le moment où vous n'avez plus de remèdes. Encore un moment et ce pécheur, qui vivait tranquille dans le péché, sera jugé et condamné ; encore un instant, et il emportera ses regrets dans l'éternité. Oui, M. F., nous serons jugés, rien de si certain ; oui, nous serons jugés sans miséricorde ; oui, nous regretterons éternellement d'avoir péché1. - Nous lisons dans l'Écriture sainte, M. F., que toutes les fois que Dieu veut envoyer quelque fléau au monde ou à son Église, il a toujours fait précéder quelque signe pour commencer à jeter la terreur dans les coeurs et pour les porter à fléchir sa justice. Voulant faire périr l'univers par un déluge, l'arche de Noé, qui resta cent ans pour se bâtir, fut un signe pour porter les hommes à la pénitence, sans quoi ils devaient tous Périr. L'historien Josèphe nous dit qu'avant la destruction de la ville de Jérusalem, il parut pendant longtemps une comète en forme de coutelas, qui jetait la consternation dans le monde. Chacun se disait Hélas ? que veut dire ce signe ? peut-étre que c'est quelque grand malheur que Dieu va nous envoyer. La lune demeura huit nuits sans donner de lumière ; les gens semlaient déjà ne plus pouvoir vivre. Tout à coup, il parut un homme inconnu, qui, pendant trois ans, ne faisait autre chose que crier par les rues de Jérusalem, le jour et la nuit Malheur à Jérusalem ! Malheur à Jérusalem !... On le prend, on le bat de verges pour l'empècher de crier, rien ne l'arrête. Au bout de trois ans il s'écrie Ah ! malheur à Jérusalem ; ah ! malheur a moi. Une pierre lancée par une machine lui tombe dessus, et l'écrase à l'instant même. Alors, tous les maux dont cet inconnu avait menacé Jérusalem lui tombèrent. La famine fut si grande, que les mères allaient jusqu'à égorger leurs enfants pour s'en servir de nourriture. Les habitants, sans savoir pourquoi, s'égorgeaient les uns les autres ; la ville fut prise et comme anéantie ; les rues et les places étaient toutes couvertes de cadavres ; le sang coulait comme des rivières ; le peu de ceux qui sauvèrent leur vie fut vendu comme des comme le jour du jugement, sera le jour le plus terrible et le plus effrayant qui ait jamais été, il sera précedé de signes si effrayants qu'ils jetteront la terreur jusqu'au fond des abîmes. Notre-Seigneur nous dit que, dans ce moment malheureux pour le pécheur, le soleil ne donnera plus de lumière, et que la lune sera semblable à une masse de sang, et que les étoiles tomberont du ciel. L'air sera tellement rempli d'éclairs qu'il sera tout en feu, et l'on entendra les tonnerres dont le bruit sera si grand que les hommes sècheront de frayeur sur la plante de leurs pieds. Les vents seront si impétueux que rien ne pourra leur résister. Les arbres et les maisons seront entraînés dans les chaos de la mer ; la mer elle-même sera tellement agitée par les tempêtes que ses flots s'élèveront jusqu'à quatre coudées au-dessus des plus bautes montagnes, et descendront si bas que l'on verra les horreurs des enfers ; toutes les créatures, même inanimées, sembleront vouloir s'anéantir pour éviter la présence de leur Créateur en voyant combien les crimes des hommes ont souillé et défiguré la terre. Les eaux des mers et des fleuves bouillonneront comme des huiles dans les brasiers ; les arbres et les plantes vomiront des torrents de sang; les tremblements de terre seront si grands que l'on verra la terre s'ouvrir de toutes parts la plupart des arbres et des bêtes seront abîmés, les hommes qui resteront seront comme des insensés ; les rochers, les montagnes s'écrouleront avec une fureur épouvantable. Après toutes ces horreurs, le feu sera allumé aux quatre coins du monde, mais un feu si violent qu'il brûlera les pierres, les rochers et la terre, comme un brin de paille qui est jeté dans une fournaise. Tout l'univers sera réduit en cendres ; il faut que cette terre qui a été souillée par tant de crimes soit purifiée par le feu qui sera allumé par la colère du Seigneur, d'un Dieu justement irrité.Après, M. F., que cette terre couverte de tant de crimes sera purifiée, Dieu enverra ses anges qui sonneront de la trompette aux quatre coins du monde, qui diront à tous les morts Levez-vous, morts, sortez de vos tombeaux, venez et paraissez au jugement. Alors tous les morts, bons et mauvais, justes et pécheurs reprendront les même formes qu'ils avaient autrefois, la mer vomira tous les cadavres qui sont renfermés dans ses chaos, la terre rejettera tous les corps ensevelis depuis tant de siècles dans son sein. Après cette révolution, toutes les âmes des saints descendront du ciel toutes rayonnantes de gloire, chaque âme s'approchera de son corps en lui donnant mille et mille bénédictions. Venez, lui dira-elle, venez le compagnon de mes souffrances ; si vous avez travaillé à plaire à Dieu ; si vous avez fait consister votre bonheur dans les souffrances et les combats, oh ! que de biens nous sont réservés. Il y a déjà plus de mille ans que je jouis de ce bonheur ; oh ! quelle joie pour moi de venir vous annoncer tant de biens qui nous sont préparés pour l'éternité. Venez, bénis yeux, qui tant de fois vous êtes fermés à l'aspect des objets impurs, crainte de perdre la grâce de votre Dieu, venez dans le ciel où vous ne verrez que des beautés que l'on ne verrait jamais en ce monde. Venez, mes oreilles, qui avez eu en horreur des paroles et des discours impurs et calomniateurs ; venez, et vous entendrez dans le ciel cette musique céleste, qui vous jettera dans un ravissement continuel. Venez, mes pieds et mes mains qui, tant de fois, vous êtes employés à soulager les malheureux ; allons passer notre éternité dans ce beau ciel où nous verrons notre aimable et charitable Sauveur qui nous a tant aimés. Ah! vous y verrez Celui qui, tant de fois, est venu reposer dans votre coeur. Ah! nous y verrons cette main encore teinte du sang de notre divin Sauveur, par laquelle il nous a mérité tant de joie. Enfin, le corps et l'âme des saints se donneront mille et mille bénédictions, et cela pendant toute l' que tous les saints auront repris leurs corps tout rayonnants de gloire, tous là, selon les bonnes oeuvres et les pénitences qu'ils auront faites, attendront avec plaisir le moment où Dieu va dévoiler à la face de tout l'univers toutes les larmes, toutes les pénitences, tout le bien qu'ils auront accompli pendant leur vie sans même en laisser une seule, un seul, déjà tous heureux du bonheur de Dieu même. Attendez, leur dira Jésus-Christ lui-même, attendez, je veux que tout l'univers voie combien vous avez travaillé avec plaisir. Les pécheurs endurcis, les incrédules disaient que j'étais indifférent à tout ce que vous faisiez pour moi ; mais je vais leur montrer aujourd'hui que j'ai vu et compté toutes les larmes que vous versiez dans le fond des déserts ; je vais leur montrer aujourd'hui que j'étais à côté de vous sur les échafauds. Venez tous, et paraissez devant ces pécheurs qui m'ont méprisé et outragé, qui ont osé nier que j'existais, que je les voyais. Venez, mes enfants, venez mes bien-aimés et vous verrez combien j'ai été bon, combien mon amour a été grand pour M. F., un instant, ce nombre infini d'âmes justes rentrant dans leurs corps qu'elles rendent semblables à de beaux soleils. Vous verrez tous ces martyrs, la palme à la main. Voyez-vous toutes ces vierges, la couronne de la virginité sur la tête. Voyez-vous tous ces apôtres, tous ces prêtres ; autant qu'ils ont sauvé d'âmes, autant de rayons de gloire dont ils sont embellis. M. F., tous diront, à Marie, cette Mère-vierge Allons rejoindre Celui qui est dans le ciel pour donner un nouvel éclat à vos non, un moment de patience ; vous avez été méprisés, calomniés et persécutés des méchants, il est juste, avant d'entrer dans ce royaume éternel, que les pécheurs viennent vous faire amende terrible et effrayante révolution ? j'entends la même trompette qui crie aux réprouvés de sortir des enfers. Venez, pécheurs, bourreaux et tyrans, dira Dieu qui voulait tous vous sauver, venez, paraissez au tribunal du Fils de l'Homme à celui dont vous avez si souvent osé vous persuader qu'il ne vous voyait, ni ne vous entendait ! Venez et paraissez, car tout ce que vous avez jamais commis sera manifesté en face de tout l'univers. Alors l'ange criera Abîmes des enfers, ouvrez vos portes ! vomissez tous ces réprouvés ! leur juge les appelle. Ah! terrible moment ! toutes ces malheureuses âmes réprouvées, horribles comme des démons, sortiront des abîmes, iront, comme des désespérées, chercher leurs corps. Ah ! cruel moment ! dans l'instant où l'âme entrera dans son corps, ce corps éprouvera toutes les rigueurs de l'enfer. Ah ! ce maudit corps, ces maudites âmes se donneront mille et mille malédictions. Ah ! maudit corps, dira l'âme à son corps qui a roulé et traîné dans la fange de ses impuretés ; il y a déjà plus de mille ans que je souffre et que je brûle dans les enfers. Venez, maudits yeux, qui tant de fois avez pris plaisir à faire des regards déshonnêtes sur vous ou sur d'autres, venez en enfer pour y contempler les monstres les plus horribles. Venez, maudites oreilles, qui avez pris tant de plaisir à ces paroles, à ces discours impurs, venez éternellement entendre les cris, les hurlements et les rugissements des démons. Venez, maudite langue et maudite bouche, qui tant de fois avez donné des baisers impurs et qui n'avez rien épargné pour contenter votre sensualité et votre gourmandise ; venez en enfer où vous n'aurez que le fiel des dragons pour nourriture. Viens, maudit corps, que j'ai tant cherché à contenter; viens, tu seras étendu pendant l'éternité dans un étang de feu et de soufre, allumé par la puissance et la colère de Dieu ! Ah! qui pourra comprendre et nous raconter les malédictions que le corps et l'âme vont se vomir pendant toute l' M. F., voilà tous les justes et les réprouvés qui ont repris leur ancienne forme, c'est à dire leurs corps tels que nous les voyons maintenant, qui attendent leur juge, mais un juge juste et sans compassion, pour punir ou récompenser, selon le bien et le mal que nous aurons fait. Le voilà qui arrive, assis sur un trône, éclatant de gloire, environné de tous les anges, l'étendard de sa croix, qui marchera devant lui. Les damnés voyant leur juge ; ah! que dis-je ? voyant celui qu'ils n'ont vu que pour leur procurer le bonheur du paradis, et qui, malgré lui, se sont damnés Montagnes, s'écrieront-ils, écrasez-nous, arrachez-nous de la face de notre juge ; rochers, tombez-nous dessus ; ah ! de grâce, précipitez-nous dans les enfers ! Non, non, pécheur, avance, et viens rendre compte de toute ta vie. Avance, malheureux, qui as tant méprisé un Dieu si bon. Ah ! mon juge, mon père, mon créateur, où sont mon père, ma mère qui m'ont damné ? Ah ! je veux les voir ; ah ! je veux leur demander le ciel, qu'ils m'ont laissé perdre. Mon père et ma mère, c'est vous qui m'avez damné ; c'est vous qui êtes cause de mon malheur. Non, non, avance vers le tribunal de ton Dieu, tout est perdu pour toi. Ah ! mon juge, s'écriera cette jeune fille, où est ce libertin qui m'a ravi le ciel ? Non, non, avance ! il n'y a plus de secours... - tu es damnée ! plus d'espérance pour toi oui, tu es perdue ! oui, tout est perdu, puisque tu as perdu ton âme et ton Dieu. Ah ! qui pourracomprendre le malheur d'un damné qui verra vis-à-vis de lui, c'est-à-dire du côté des saints, un père ou une mère tout rayonnants de gloire et pour le ciel, et se voirsoi réservé pour l'enfer ! Montagnes, diront ces réprouvés, arrachez-nous ; ah ! de grâce, tombez-nous dessus ! Ah ! portes des abîmes, ouvrez-vous pour nous cacher ! Non, pécheur, tu as toujours méprisé mes commandements mais c'est aujourd'hui que je veux te montrer que je suis ton maître. Parais devant moi avec tous tes crimes dont ta vie n'est qu'un tissu. Ah ! c'est alors, nous dit le prophète Ézéchiel, que le Seigneur prendra cette grande feuille miraculeuse, où sont écrits et consignés tous les crimes des hommes. Combien de péchés qui n'ont jamais paru aux yeux de l'univers et qui vont paraître. Ah! tremblez, vous qui, peut-être depuis quinze ou vingt ans, avez accumulé péchés sur péchés. Ah ! malheur à vous !Alors Jésus-Christ, le livre des consciences à la main, appellera tous les pécheurs pour les convaincre de tous les péchés qu'ils auront commis pendant toute leur vie, d'un ton de tonnerre épouvantable. Venez, impudiques, leur dira-t-il, approchez et lisez jour par jour ; voilà toutes ces pensées qui ont sali votre imagination, tous ces désirs honteux qui ont corrompu votre coeur ; lisez et comptez vos adultères, voilà le lieu, le moment où vous les avez commis, voilà la personne avec laquelle vous avez péché. Lisez toutes vos mollesses et vos lubricités, lisez et comptez combien vous avez perdu d'âmes qui m'avaient coûté si cher. Il y avait plus de mille ans que votre corps était pourri et votre âme en enfer, que votre libertinage entraînait encore des âmes en enfer. Voyez-vous cette femme que vous avez perdue, voyez ce mari, ces enfants et ces voisins! tous demandent vengeance, tous vous accusent que vous les avez perdus et que sans vous ils seraient pour le ciel. Venez, filles mondaines, instruments de Satan, venez et lisez tous ces soins et ces temps que vous avez employés à vous parer ; comptez le nombre de mauvaises pensées et de mauvais désirs que vous avez donnés à ceux qui vous ont vues. Voyez-vous toutes les âmes qui crient que c'est vous qui les avez perdues. Venez, médisants, semeurs de faux rapports, venez et lisez, voilà où sont marquées toutes vos médisances, vos railleries et vos noirceurs ; voilà tous les troubles que vous avez fait naître, toutes les pertes et tous les maux dont votre maudite langue a été la première malheureux, entendre en enfer les cris et les hurlements épouvantables des démons. Venez, maudits avares, lisez et comptez cet argent et ces biens périssables auxquels vous avez attaché votre coeur, au mépris de votre Dieu, et pour lesquels vous avez sacrifié votre âme. Avez-vous oublié votre dureté pour les pauvres ? Le voilà, lisez, et comptez-le. Voilà votre or et votre argent, demandez-leur maintenant du secours, dites-leur qu'ils vous tirent d'entre mes mains. Allez, maudits, crier famine dans les enfers. Venez, vindicatifs, lisez et, voyez tout ce que vous avez dit pour nuire à votre prochain, comptez toutes ces injustices, comptez toutes ces pensées de haine et de vengeance que vous avez nourries dans votre coeur ; allez, malheureux, en enfer. Vous avez été rebelles mes ministres vous ont mille fois dit que si vous n'aimiez pas votre prochain comme vous-même, il n'y avait point de pardon pour vous. Retirez-vous de moi, maudits, allez aux enfers, où vous serez la victime de ma colère éternelle, où vous appprendrez que la vengeance n'est que pour Dieu seul. Viens, viens, ivrogne, regarde, voilà jusqu'à un verre de vin, jusqu'à un morceau de pain que tu as arraché de la bouche de ta femme et de tes enfants; voilà tous tes excès, les reconnais-tu ? sont-ce bien les tiens, ou ceux de ton voisin ? Voilà le nombre de nuits, de jours que tu as passés dans les cabarets, les dimanches et les fètes ; voilà, jusqu'à une seule, les paroles déshonnêtes que tu as dites dans ton ivresse ; voilà tous les jurements, toutes les imprécations que tu as vomies ; voilà tous les scandales que tu as donnés à ta femme, à tes enfants et à tes voisins. Oui, j'ai tout écrit et tout compté. Va, malheureux, t'enivrer dans les enfers du fiel de ma colère. Venez, marchands, ouvriers, de quelque état que vous soyez ; venez, rendez-moi compte jusqu'à une obole de tout ce que vous avez acheté et vendu ; venez, examinons ensemble si vos mesures et vos comptes sont conformes aux miens. Voilà, marchands, le jour où vous avez trompé cet enfant. Voilà ce jour où vous avez fait payer deux fois la même chose. Venez, profanateurs des sacrements, voilà tous vos sacrilèges, toutes vos hypocrisies. Venez, pères et mères, rendez-moi compte de ces âmes que je vous ai confiées ; rendez-moi compte de tout ce qu'on fait vos enfants, vos domestiques ; voilà toutes les fois que vous leur avez donné la permission pour aller dans des lieux et des compagnies où ils ont péché. Voilà toutes les mauvaises pensées et les mauvais désirs que votre fille a donnés ; voilà tous les embrassements et autres actions infâmes ; voilà toutes ces paroles impures que votre fils a prononcées. Mais, Seigneur diront les pères et. mères, je ne le lui ai pas commandé. N'importe, leur dira leur juge, les péchés de tes enfants sont les tiens. Où sont les vertus que tu leur as fait pratiquer ? où sont les bons exemples que tu leur as donnés ou les bonnes oeuvres que tu leur as fait faire ? Hélas ! que vont devenir ces pères et mères qui voient que leurs enfants, les uns s'en vont danser, les autres dans les jeux et les cabarets, et qui vivent tranquilles. O mon Dieu, quel aveuglement ! Oh ! que de crimes dont ils vont se voir accablés dans ces terribles moments ! Oh ! que de péchés cachés qui vont être manifestés à la face de tout l'univers ! Oh ! abîmes profonds des enfers, ouvrez-vous pour engloutir ces foules de preuves qui n'ont vécu que pour outrager Dieu et se me direz-vous, toutes les bonnes oeuvres que nous avons faites ne nous serviront donc de rien ? Ces jeûnes, ces pénitences, ces aumônes, ces communions, ces confessions seront donc sans récompense ? Non, vous dira Jésus-Christ, toutes vos prières n'étaient que routines, vos jeûnes qu'hypocrisies, vos aumônes que vaine gloire ; votre travail n'avait point d'autre but que l'avarice et la cupidité, vos souffrances n'étaient accompagnées que de plaintes et de murmures ; dans ce que vous faisiez, je n'étais pour rien. D'ailleurs je vous ai récompensé par des biens temporels, j'ai béni votre travail, j'ai donné la fertilité à vos champs, enrichi vos enfants ; le peu de bien que vous avez fait, je vous en ai donné toute la récompense que vous pouviez en attendre. Mais, nous dira-t-il, vos péchés vivent encore, ils vivront éternellement devant moi ; allez, maudits, au feu éternel préparé pour tous ceux qui m'ont méprisé pendant leur terrible, mais infiniment juste. Quoi de plus juste ! Un pécheur qui, toute sa vie, n'a fait que se rouler dans le crime, malgré les grâces que le bon Dieu lui présentait sans cesse pour en sortir ! Voyez-vous ces impies qui se raillaient de leur pasteur, qui méprisaient la parole de la vie, qui tournaient en ridicule ce que leur pasteur leur disait ? Voyez-vous ces pécheurs qui se faisaient gloire de n'avoir point de religion, qui raillaient ceux qui la pratiquaient ? les voyez-vous ces mauvais chrétiens qui avaient si souvent à la bouche ces horribles blasphèmes, qui disaient qu'ils trouvaient encore le pain bien bon et qu'ils n'avaient pas besoin de la confession ? Voyez-vous ces incrédules qui nous disaient que, quand nous étions morts, tout était fini ? Voyez-vous leur désespoir, les entendez-vous avouer leur impiété ? les entendez-vous crier miséricorde ? Mais tout est fini, vous n'avez plus que l'enfer pour partage. Voyez-vous cet orgueilleux qui raillait et méprisait tout le monde ? le voyez-vous abîmé dans son coeur, condamné pour une éternité sous les pieds des démons ? Voyez-vous cet incrédule qui disait qu'il n'y a ni Dieu ni enfer ? Le voyez-vous avouer à la face de tout l'univers qu'il y a un Dieu qui le juge et un enfer où il va être précipité pour ne jamais en sortir ? Il est vrai que Dieu donnera la liberté à tous les pécheurs de donner leurs raisons et leurs excuses pour se justifier, s'ils le peuvent. Mais, hélas! que pourra dire un criminel qui ne voit que crime et qu'ingratitude ? Hélas ! tout ce que pourra dire un pécheur dans ce moment malheureux ne servira qu'à montrer davantage son impiété et son sans doute, M. F., ce qu'il y aura de plus effrayant dans ce terrible moment; ce sera quand nous verrons que Dieu n'a rien épargné pour nous sauver ; qu'il nous a fait part des mérites infinis de sa mort sur la croix; qu'il nous a fait naître dans le sein de son Église ; qu'il nous a donné des pasteurs pour nous montrer et nous enseigner tout ce que nous devions faire pour être heureux. Il nous adonné les sacrements pour nous faire recouvrer son amitié toutes les fois que nous l'avions perdue, il n'a point mis de bornes au nombre des péchés qu'il voulait nous pardonner; si notre retour était sincère, nous sommes sûrs de notre pardon. Il nous a attendu nombre d'années quoique nous ne vivions que pour l'outrager; il ne voulait pas nous perdre ou plutôt il voulait absolument nous sauver ; et nous n'avons pas voulu ! C'est nous-mêmes qui le forçons par nos péchés de lui faire porter une sentence de réprobation éternelle Allez, maudits enfants, allez trouver celui que vous avez imité pour moi, je ne vous reconnais pas, sinon pour vous écraser de toutes les fureurs de ma colère nous dit le Seigneur par un de ses prophètes, venez, hommes, femmes, riches et pauvres, pécheurs, qui que vous soyez, de quelque état et condition que vous soyez, dites tous ensemble, dites vos raisons et moi je dirai les miennes. Entrons en jugement, pesons tout au poids du sanctuaire. Ah ! terrible moment pour un pécheur, qui, de quelque côté qu'il considère sa vie, ne voit que péché et point de bien. Mon Dieu ! que va-t-il devenir! Dans ce monde, le pécheur a toujours quelque excuse a alléguer à tous les péchés qu'il a commis ; il porte même son orgueil jusqu'au tribunal de la pénitence, où il ne devrait paraître que pour s'accuser lui-même et se condamner. Les uns, c'est l'ignorance ; les autre, les tentations trop violentes ; enfin d'autres, les occasions et les mauvais exemples voilà, tous les jours, les raisons que donnent les pécheurs pour cacher la noirceur de leurs crimes. Venez, pécheurs orgueilleux, voyons si vos excuses seront bien reçues au jour du jugement, et expliquez-vous avec celui qui a le flambeau à la main, qui a tout vu, et tout compté, et tout pesé. Vous ne saviez pas, dites-vous, que cela était un péché ! Ah ! malheureux, vous dira Jésus-Christ, si vous étiez né parmi les nations idolâtres qui n'ont jamais entendu parler du vrai Dieu, vous pourriez encore un peu vous excuser sur votre ignorance ; mais, vous, chrétien, qui avez eu le bonheur de naître dans le sein de mon Église, d'être élevé au centre de la lumière, vous à qui l'on parle de votre bonheur éternel ? Dès votre enfance, on vous apprenait tout ce qu'il fallait faire pour vous le procurer, vous que jamais l'on ne cessa d'instruire, d'exhorter et de reprendre, vous osez vous excuser sur votre ignorance. Ah ! malheureux, si vous viviez dans l'ignorance, c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu vous instruire ; c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu profiter des instructions ou que vous les aviez fuies. Allez, malheureux ? allez, vos excuses ne vous rendent encore que plus digne de malédictions ! Allez, maudit enfant, dans les enfers y brûler avec votre dira un autre, mes passions étaient bien vives et ma faiblesse était bien grande. Mais, leur dira le Seigneur, puisque Dieu était si bon que de vous faire connaître vos faiblesses, et que vos pasteurs vous disaient qu'il fallait continuellement veiller sur vous-même, vous mortifier, si vous vouliez les dompter pourquoi faisiez-vous donc tout le contraire ? pourquoi preniez-vous tant de soins de contenter votre corps et vos plaisirs ? Dieu vous faisait connaitre votre faiblesse et vous tombiez à chaque instant ? Pourquoi n'aviez-vous donc pas recours à Dieu pour lui demander sa grâce ? pourquoi n'écoutiez-vous pas vos pasteurs qui ne cessaient de vous exhorter à demander les grâces et les forces dont vous aviez besoin pour vaincre le démon ? Pourquoi avez-vous eu tant d'indifférence et de mépris pour les sacrements, où vous aviez tant de grâces, de force, pour faire le bien et éviter le mal ? pourquoi avez-vous donc si souvent méprisé la parole de Dieu qui vous aurait guidé dans le chemin que vous deviez prendre pour aller à lui ? Ah ! pécheurs ingrats et aveugles, tous ces biens étaient à votre disposition, vous pouviez vous en servir comme tant d'autres. Qu'avez-vous fait pour vous empêcher de tomber dans le péché ? Et c'est que vous n'avez prié que par routine ou habitude. Allez, malheureux ! Plus vous aviez connu votre faiblesse, plus vous deviez avoir recours à Dieu qui vous aurait soutenu et aidé à opérer votre salut. Allez, maudit, vous n'en êtes que plus il y a tant d'occasions de pécher, dira encore un autre. Mon ami, je connais trois sortes d'occasions qui peuvent nous porter au péché. Tous les états ont leurs dangers. Je dis qu'il y en a trois sortes celles où nous sommes nécessairement exposés par les devoirs de notre état, celles que nous rencontrons sans les chercher, et celles où nous nous engageons sans nécessité. Si celles où nous nous engageons sans nécessité ne nous serviront point d'excuses, ne cherchons pas à excuser un péché par un autre péché. Vous avez entendu chanter une mauvaise chanson, dites-vous ; vous avez entendu une médisance ou une calomnie, et pourquoi êtes-vous allés dans cette maison ou cette compagnie ? pourquoi fréquentez-vous ces personnes sans religion ? Ne savez-vous pas que celui qui s'expose au danger est coupable et y périra ? Celui qui tombe sans s'exposer se relève aussitôt et sa chute le rend encore plus vigilant et plus sage. Mais ne voyez-vous pas que Dieu, qui nous a promis son secours dans nos tentations, ne nous l'a pas promis lorsque nous avons la témérité de nous exposer de nous-même. Allez, malheureux vous avez cherché vous-même à vous perdre ; vous méritez l'enfer qui est réservé aux pécheurs comme me direz-vous, l'on a continuellement de mauvais exemples devant les yeux. Vous avez de mauvais exemples, quelle frivole excuse ! Si vous en avez de mauvais, n'en avez-vous pas aussi de bons ? Pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi les bons que les mauvais ? Lorsque vous voyiez aller cette jeune fille à l'église, à la table sainte, pourquoi ne la suiviez-vous pas plutôt que celle qui allait aux danses ? Lorsque ce jeune homme venait à l'église pour y adorer Jésus-Christ dans son tabernacle, pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi ses traces que celles de celui qui allait au cabaret ? Dites plutôt, pécheur, que vous aviez mieux aimé suivre la voie large qui vous a conduit dans ce malheur où vous vous trouvez, que dans le chemin que le Fils de Dieu à tracé lui-même. La vraie cause de vos chutes et de votre réprobation ne vient donc ni des mauvais exemples, ni des occasions, ni de vos faiblesses, ni des grâces qui vous manquaient ; mais seulement des mauvaises dispositions de votre coeur que vous n'avez pas voulu réprimer. Si vous avez fait le mal, c'est parce que vous l'avez bien voulu. Votre perte ne vient donc uniquement que de me direz-vous l'on nous avait toujours dit, que Dieu était bon. Il est vrai qu'il est bon, mais il est jute ; sa bonté et sa miséricorde sont passées pour vous il n'y a plus que sa justice et sa vengeance. Hélas ! M. F., nous qui avons tant de répugnance pour nous confesser, si, cinq minutes avant ce grand jour, Dieu nous donnait des prêtres pour confesser nos péchés, afin qu'il fussent effacés, hélas ! avec quel empressement n'en profiterions-nous pas ? ce qui ne nous sera jamais accordé en ce moment de désespoir. Le roi Bogoris fut bien plus sage que nous. Ayant été instruit par un missionnaire de la religion catholique, mais retenu encore par les faux plaisirs du monde, par un effet de la providence de Dieu, un peintre chrétien à qui il avait donné commission de peindre dans son palais la chasse la plus terrible aux bêtes farouche, lui peignit au contraire le jugement dernier, le monde tout en feu, Jésus-Christ au milieu des tonnerres et des éclairs, l'enfer déjà ouvert, pour engloutir les damnés, avec des figures si épouvantables que le roi resta immobile. Revenu à lui-même, il se rappela de ce que ce missionnaire lui avait dit, pour éviter les horreurs de ce moment-là où le pécheur ne peut avoir que le désespoir pour partage, et renonçant de suite à tous ses plaisirs, il passa le reste de sa vie dans la pénitence et les ! M. F., si ce prince ne s'était pas converti, il serait également mort, il aurait quitté tous ses biens et ses plaisirs, il est vrai, un peu tard ; mais, mourant, depuis bien des siècles, ils auraient passé à d'autres. Il serait en enfer qui brûlerait pour jamais, tandis qu'il est dans le ciel pour une éternité et qu'il est content, en attendant ce grand jour, de voir que tous ses péchés lui sont pardonnés et qu'ils ne reparaîtront jamais, ni aux yeux de Dieu, ni aux yeux des fut cette pensée bien méditée par saint Jérôme qui lui porta à tant de rigueurs sur son corps et à tant verser de larmes. Ah ! s'écriait-il dans cette vaste solitude, il me semble que j'entends, à chaque instant, cette trompette qui doit réveiller tous les morts, m'appeler au tribunal de mon juge. Cette même pensée faisait trembler un David sur son trône, un Augustin au milieu de ses plaisirs, malgré tout les efforts qu'il faisait pour étouffer cette pensée, qu'un jour il serait jugé. Il disait de temps en temps à son ami Alipe Ah ! cher ami, un jour viendra que nous paraîtrons tous devant le tribunal de Dieu pour y recevoir la récompense du bien ou le châtiment du mal que nous aurons fait, pendant notre vie ; quittons, mon cher ami, lui disait-il, la route du crime pour celle qu'ont suivie tous les saints. Préparons-nous à ce jour dès l'heure Jean Climaque nous rapporte qu'un solitaire quitta son monastère pour passer dans un autre pour y faire plus de pénitence. La première nuit, il fut cité au tribunal de Dieu qui lui montra qu'il était redevable envers sa justice de cent livres d'or. Hélas ! Seigneur, s'écria-t-il, que vais-je faire pour les acquitter ? Il demeura trois ans dans ce monastère, où Dieu permit qu'il fût méprisé et mal traité de tous les autres, au point qu'il semble que personne ne pouvait le souffrir. Notre Seigneur lui apparut une deuxième fois en lui disant qu'il n'avait encore acquitté qu'un quart, de sa dette. Ah ! Seigneur, s'écria-t-il, que faut-il donc que je fasse pour me justifier ? Il contrefit le fou pendant treize ans, faisant tout ce qu'on voulait ; on le traitait durement., comme une bête de somme. Le bon Dieu lui apparut une troisième fois en lui disant qu'il en avait la moitié. Ah ! Seigneur, puisque je l'ai voulu, je dois souffrir pour pouvoir payer votre justice. Ah ! mon Dieu ! n'attendez pas que mes péchés soient punis après le jugement. Saint Jean Climaque nous rapporte un trait qui fait frémir. Il y avait, nous dit-il, un solitaire qui, depuis quarante ans, pleurait ses péchés au fond d'un bois. La veille de sa mort, tout à coup, hors de lui-même, ouvrant les yeux, regardant à droite et à gauche de son lit, comme s'il eût vu quelqu'un qui lui demandait compte de sa vie, il répondait d'une voix tremblante Oui, j'ai commis ce péché, mais je l'ai confessé et j'en ai fait pénitence pendant tant d'années jusqu'à ce que le bon Dieu m'a pardonné. Tu as commis aussi ce péché, lui disait cette voix. Non, lui répondit le solitaire, je ne l'ai pas commis. Avant de mourir on l'entendit crier Mon Dieu, mon Dieu, ôtez, ôtez, s'il vous plaît, mes péchés de devant vos yeux, je ne peux plus y tenir. Hélas ! qu'allons-nous devenir, si le démon reproche même les péchés que nous n'avons pas commis, nous qui sommes tout couverts de péchés et qui n'avons point fait de pénitence ; hélas! à quoi nous attendre pour ce terrible moment ? si les saints sont à peine rassurés, qu'allons-nous devenir ?Que devons-nous conclure de tout cela, M. F., ? Le voici C'est qu'il ne faut jamais perdre de vue que nous serons jugés un jour sans miséricorde, et que tous nos péchés paraîtront aux yeux de tous l'univers ; et, qu'après ce jugement, si nous nous trouvons dans ces péchés, nous irons les pleurer dans les enfers sans pouvoir ni les effacer, ni les oublier. Oh ! que nous sommes aveugle, mes frères, si nous ne profitons du peu de temps qui nous reste à vivre pour nous assurer le ciel. Si nous sommes pécheurs, nous avons l'espérance du pardon au lieu que si nous attendons alors, il n'y aura plus de ressources. Mon Dieu ! faites-rnoi la grâce de ne jamais perdre le souvenir de ce moment terrible, surtout lorsque je serai tenté, pour ne pas me laisser succomber ; afin qu'en ce jour nous entendions ces douces paroles sorties de la bouche du Sauveur Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous est préparé depuis le commencement du monde. »1 Le Saint Curé d'Ars n'écrit jamais que les initiales de cette expres​sionM. F.. comnme on peut le voir dans le fac simile conservons dans la suite son abrévation. les litanies du Saint Curé d'Ars, Oeuvres du Saint Curé d'Ars DU 4 AOÛT Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Page 1 sur 1 Sujets similaires» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean Marie Vianney» Saint Curé d'ARS - Saint Jean-Marie de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS LES SAINTS DU vers Lesmaux du corps sont les mots de l'âme. Ainsi on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme. Sâgesse philosophique et poésie en ce lundi matin. Je pense que nos sociétés occidentales ne sont pas encore Rechercher Interne GoogleRésultats par Messages Sujets Tags Recherche avancéeDerniers sujets» 10 août Sainte Philomènepar Tite Aujourd'hui à 906» 27 août Saint Amédée de Clermont de Lausannepar ami de la Miséricorde Aujourd'hui à 851» Méditation Le saint esclavage de l'admirable Mère de Dieupar ami de la Miséricorde Aujourd'hui à 839» La communion dans la mainpar Tite Hier à 1643» La prière des psaumes - par Françoise Jeu 25 Aoû - 2303» 26 août Sainte Marie de Jésus crucifié Maryam Baouardypar ami de la Miséricorde Jeu 25 Aoû - 2302» Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 évènements doivent d'abord arriver par Françoise Jeu 25 Aoû - 2123» Veillons et prions CHAPELET quotidien à la Grotte de Françoise Jeu 25 Aoû - 2015» 25 août Saint Louis Louis IXpar ami de la Miséricorde Mer 24 Aoû - 2301» Chaïne d'amour - Louange vivante et Sylvain Françoise Mer 24 Aoû - 2206» 24 août Saint Barthélémy Natanaëlpar ami de la Miséricorde Mar 23 Aoû - 2224» Les 3 jours de ténèbre au Padre Pio Famille St Joseph - Père JM Verlindepar Françoise Mar 23 Aoû - 1023» Les châtiments sont proches - Etes-vous prêt ?par Françoise Mar 23 Aoû - 728» Les 3 jours de ténèbres du Padre PIO - un enseignement de Fabienne Françoise Mar 23 Aoû - 723» 23 août Saint Julien de Lescarpar ami de la Miséricorde Lun 22 Aoû - 2312» Le code Ratzingerpar ami de la Miséricorde Dim 21 Aoû - 2325» 22 août Marie Reinepar ami de la Miséricorde Dim 21 Aoû - 2256» Deux histoires inspirantes de NOEL/Huillam Daverec YouTube 18/12/2021par Françoise Dim 21 Aoû - 2032» 21 août Saint Pie Xpar ami de la Miséricorde Sam 20 Aoû - 2329» 20 août Saint Bernard de Clairvaux par ami de la Miséricorde Sam 20 Aoû - 2309» Le SERMON de l'EPIPHANIE - 10 janvier 2021 - Les Capucins de Morgon/ Françoise Sam 20 Aoû - 034» 19 août Saint Jean Eudes par ami de la Miséricorde Ven 19 Aoû - 037» 18 août Sainte Hélènepar ami de la Miséricorde Mer 17 Aoû - 2305» 17 août Bienheureuse Leopoldina Naudetpar ami de la Miséricorde Mer 17 Aoû - 2235» L'avenir de Paris et de la France selon la visionnaire Catherine Tite Mar 16 Aoû - 1441» 16 août Saint Etienne de Hongriepar ami de la Miséricorde Lun 15 Aoû - 2250» 15 août Assomption de la Vierge Mariepar ami de la Miséricorde Dim 14 Aoû - 2259» 14 aout Saint Maximilien Kolbepar ami de la Miséricorde Sam 13 Aoû - 2326» 13 août Saint Dorothée de Gazapar ami de la Miséricorde Ven 12 Aoû - 2325» 12 août Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal par ami de la Miséricorde Jeu 11 Aoû - 2333» 11 août Sainte Claire d'Assise par ami de la Miséricorde Mer 10 Aoû - 2324» 10 août Saint Laurent de Romepar ami de la Miséricorde Mer 10 Aoû - 006» CRASHDEBUG Nostradamus - La fin des Temps - Saison 1 -par Françoise Mar 9 Aoû - 2112» 9 août Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Steinpar ami de la Miséricorde Lun 8 Aoû - 2336» Du site de Ben Françoise Lun 8 Aoû - 1839 -33% Le deal à ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air à 29,99€ € € Voir le deal Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS PROPHÉTIES ET APPARITIONS AuteurMessageHerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1450 Agnès-Marie "Joie de Dieu" - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. EVENEMENTS ANNONCES POUR LA BRETAGNE Extraits d’extases de Marie-Julie Jahenny Mise-à-jour du 16-05-2022 + + + + + 1874-07-29 Sainte-Anne, patronne de la Bretagne, annonce C’est Moi qui vous protégerai des dangers dans la Bretagne et qui étendrai ma main pour renverser tous les ingrats. Non, la Bretagne ne périra pas. Je l’ai toujours protégée, je la protégerai encore, mais priez et venez à mon béni sanctuaire ! » + + + + + 1875-08-14 Madame Grégoire rapporte O toi, à qui mon Fils a donné la Croix, comme tu dois être heureuse ! La Croix, c'est tout pour toi sur la terre ! Un jour, cette Croix, pour toi, sera d'un grand prix elle restera ici après ta loin, il viendra de saintes âmes pour visiter ce lieu La Fraudais où, tant de fois, je suis descendue pour parler à ton cœur. Il sera élevé, ici, un sanctuaire à la Croix La Fraudais et à Marie Immaculée. Ce lieu sera vénéré par tous. J'y guérirai, et le corps et l'âme par une eau vive. Dis tout cela dans la plus grande humilité ». + + + + +Dernière édition par Hercule le Sam 21 Mai - 006, édité 1 fois HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1450 + + + + + 1875-10-02 Un dernier appel de tendresse Courage, mes enfants, dit Jésus, l'ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera cher ! Le nuage rouge arrive sur la terre. Il en sort des hommes munis de leurs crimes d'ardeur de vengeance contre le ciel, du désir de donner la mort aux chrétiens fidèles et de détruire le temple du Seigneur. Ce sont là, dit Jésus, mes plus perfides ennemis et aussi les vôtres, mes enfants... Faut-il donc, o divin Cœur, s'écrie-t-elle, que la France entière périsse, excepté la Bretagne et la Vendée dont la terre a été baignée du sang des martyrs ! - France coupable, DIT LE DIVIN JESUS COURROUCE, tu as porté le beau nom de France. Après ta mort, il te restera. Tu as livré toi-même mon temple et mes autels à des mains sacrilèges. Tu t'en es fait gloire Tu t'es proposée de tremper tes bras, jusqu'au coude, dans le sang des victimes de mes autels. Tu crois que tes amis te sauveront ? Tu abrèges ainsi le terme de ma justice. Penses-tu te sauver d'un sort si terrible. Mes enfants, REPREND LE SAUVEUR, je m'adresse à vous. Nul homme ne peut sauver cette pauvre France noyée dans le crime. Sans moi, il n'y aurait pour elle aucun espoir. Je ferai un miracle pour les justes, mais il n'y aura qu'une partie du royaume de sauvée. L'autre restera gémissante de longs jours. J'ai peuplé la terre par ma mort ; je la repeuplerai par ma justice. Après ma justice, je repeuplerai la terre d'un peuple nouveau ». Au Nord, ils iront jusqu’aux limites de la Vendée et en Normandie. La Bretagne ne sera pas envahie, mais ne sera pas exempte de tout châtiment, surtout au Nord déchristianisé, ils se livreront au pillage et à la vengeance. Ils viendront de l’Est et de la Méditerranée, car il est annoncé en même temps beaucoup de troubles en Italie et en Espagne causés par des forces venues des régions orientales. Dans le Midi, "Marseille, Valence ! quelle boucherie". Les régions du Nord, du Levant, du Midi, Paris seront très atteintes. Le territoire national sera partagé en deux. Il y aura des prétendants pour la restauration d’un pouvoir dans une des parties. C’est à la moitié de ces mois terribles qu’apparaîtra le Roi Sauveur. Mais il y aura un long combat de reconquête de plusieurs mois pour chasser les envahisseurs. Il n’établira pas son trône à Paris qui aura été détruit. Quand l’étranger viendra fondre sur la France, ce sera par une prière révélée qu’il sera dispersé et refoulé... Ma Main invisible le foudroiera et le renversera ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1451 + + + + + 1875-10-02 Un dernier appel de tendresse Courage, mes enfants, dit Jésus, l'ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera cher ! Le nuage rouge arrive sur la terre. Il en sort des hommes munis de leurs crimes d'ardeur de vengeance contre le ciel, du désir de donner la mort aux chrétiens fidèles et de détruire le temple du Seigneur. Ce sont là, dit Jésus, mes plus perfides ennemis et aussi les vôtres, mes enfants... Faut-il donc, o divin Cœur, s'écrie-t-elle, que la France entière périsse, excepté la Bretagne et la Vendée dont la terre a été baignée du sang des martyrs ! - France coupable, DIT LE DIVIN JESUS COURROUCE, tu as porté le beau nom de France. Après ta mort, il te restera. Tu as livré toi-même mon temple et mes autels à des mains sacrilèges. Tu t'en es fait gloire Tu t'es proposée de tremper tes bras, jusqu'au coude, dans le sang des victimes de mes autels. Tu crois que tes amis te sauveront ? Tu abrèges ainsi le terme de ma justice. Penses-tu te sauver d'un sort si terrible. Mes enfants, REPREND LE SAUVEUR, je m'adresse à vous. Nul homme ne peut sauver cette pauvre France noyée dans le crime. Sans moi, il n'y aurait pour elle aucun espoir. Je ferai un miracle pour les justes, mais il n'y aura qu'une partie du royaume de sauvée. L'autre restera gémissante de longs jours. J'ai peuplé la terre par ma mort ; je la repeuplerai par ma justice. Après ma justice, je repeuplerai la terre d'un peuple nouveau ». Au Nord, ils iront jusqu’aux limites de la Vendée et en Normandie. La Bretagne ne sera pas envahie, mais ne sera pas exempte de tout châtiment, surtout au Nord déchristianisé, ils se livreront au pillage et à la vengeance. Ils viendront de l’Est et de la Méditerranée, car il est annoncé en même temps beaucoup de troubles en Italie et en Espagne causés par des forces venues des régions orientales. Dans le Midi, "Marseille, Valence ! quelle boucherie". Les régions du Nord, du Levant, du Midi, Paris seront très atteintes. Le territoire national sera partagé en deux. Il y aura des prétendants pour la restauration d’un pouvoir dans une des parties. C’est à la moitié de ces mois terribles qu’apparaîtra le Roi Sauveur. Mais il y aura un long combat de reconquête de plusieurs mois pour chasser les envahisseurs. Il n’établira pas son trône à Paris qui aura été détruit. Quand l’étranger viendra fondre sur la France, ce sera par une prière révélée qu’il sera dispersé et refoulé très certainement la prière "Auguste Reine des Cieux" du père Cestas... Ma Main invisible le foudroiera et le renversera ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1452 + + + + + 1877-10-26 Marie-Julie voit quatre Croix - Sur la première France, tes pleurs et tes gémissements n’ont point été́ entendus ». Sur la deuxième Bretagne, ton cœur gémissant a poussé́ ses soupirs vers mon Fils. Il a entendu ta voix ». Sur la troisième Chère Vendée, que de fois tu as donné ton sang pour ta foi, mes bénédictions tomberont sur toi ». Sur la quatrième L’Alsace et la Lorraine seront réunies à la France ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1452 + + + + + 1878-01-09 Je rencontre Notre-Seigneur. Son Cœur est découvert il en sort des ruisseaux de sang... Sa tunique en est imbibée. Ses plaies semblent fraîches... Il est pâle. Je vous adore, mon Sauveur Approche, ma Que vos souffrances sont Mes enfants, ce sont les derniers opprobres que je souffre. Vous qui avez combattu pour moi, et qui avez été fidèles à mes commandements, réjouissez-vous. Le divin Sauveur découvre davantage son Cœur blessé, et j’y vois inscrite la sentence de malheur C’est toi, France coupable, à qui je veux faire entendre un dernier appel de tendresse, à toi qui es là, dans ce navire. N’entends-tu donc pas l’orage qui gronde et qui s’approche de toi ? Viens sur le bord de la rivière, donne-moi seulement le plus petit battement de ton cœur. Viens, reprend le Seigneur, approche-toi de celui qui veut te sauver. La France reste muette elle n’a ni voix, ni soupir, ni souffle. Rien. Le divin Jésus lève les yeux vers son Père. Je ne sais ce qu’il lui dit, mais ses paroles doivent être terribles car je ressens, dans mon âme, une douleur plus que mortelle. Mon Fils bien-aimé, voilà ma volonté que tout pécheur soit exterminé !- Courage, mes enfants, dit Jésus, l’ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera cher ! Le nuage rouge arrive sur la terre. Il en sort des hommes munis de leurs crimes d’ardeur de vengeance contre le ciel, du désir de donner la mort aux chrétiens fidèles et de détruire le temple du Seigneur. Ce sont là, dit Jésus, mes plus perfides ennemis et aussi les vôtres, mes enfants. Pour la cinquième fois, le Sauveur appelle la France et lui commande de sortir du vaisseau. Elle obéit. Le Seigneur lui tend une boule dans laquelle elle lit et il lit en même temps. Voici ce qui est écrit J’ai porté le coup de mort à mes enfants. J’ai tout donné à mes ennemis. Il ne me reste rien que la douleur, l’aveuglement et les larmes. La France lit encore et voit, au fond de la boule, sa sentence pour ainsi dire de mort. Elle verse des torrents de larmes. Faut-il donc, o divin Cœur, s’écrie-t-elle, que la France entière périsse, excepté la Bretagne et la Vendée en partie dont la terre a été baignée du sang des martyrs !- Ce n’est pas tout, dit le Seigneur. - Faut-il donc que je n’aie plus que ce court délai ! A peine mon nom même existera-t-il ! Il sera prononcé encore à l’étranger mais, dans la patrie même, ce nom sera mort. - Regarde plus haut, reprend le Seigneur. - Je serai seule à combattre, dit la France. Tous me refuseront du secours. Eh bien ! je me jette dans le désespoir. Frappez ; ôtez-moi mon nom ; faites-moi coupable, dit le divin Jésus courroucé, tu as porté le beau nom de France. Après ta mort, il te restera. Tu as livré toi-même mon temple et mes autels à des mains sacrilèges. Tu t’en es fait gloire ! Tu t’es proposée de tremper tes bras, jusqu’au coude, dans le sang des victimes de mes autels. Tu crois que tes amis te sauveront ? Tu abrèges ainsi le terme de ma Justice. Penses-tu te sauver d’un sort si terrible ? Mes enfants, reprend le Sauveur, je m’adresse à vous. Nul homme ne peut sauver cette pauvre France noyée dans le crime. Sans moi, il n’y aurait pour elle aucun espoir. Je ferai un miracle pour les justes, mais il n’y aura qu’une partie du royaume de sauvée. L’autre restera gémissante de longs jours. J’ai peuplé la terre par ma mort ; je la dépeuplerai par ma Justice. Après ma Justice, je repeuplerai la terre d’un peuple nouveau ». O France, tu espères toujours en ces nouveaux gouverneurs ?Eh bien, tu abrèges ainsi le terme de ma Justice... France, depuis que je suis venu sur la terre, il ne s'est jamais passé, et il ne se passera jamais un coup si fatal que celui qui t'est réservé ! Malheur à vous qui tenez vos conseils dans cette chambre de l'enfer ! Et toi, ville ingrate, murs souillés de crimes, pourquoi ne dites-vous pas aux bons fuyez, fuyez, il est temps encore ? Et vous, pavés des rues, grains de sable qui formez les pavés, pourquoi ne vous levez-vous pas et ne prévenez-vous pas qu'il faudra prendre la fuite quand le tonnerre grondera sur un peuple en péril ? Mes enfants, tout est au comble, c'est le moment où ma vengeance va éclater. Mettez votre main droite sur la plaie de mon Cœur et vous serez sauvés ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1453 + + + + + 1878-01-15 QUE LA BRETAGNE NE S'Y FIE PAS ! Je contemple le nuage qui couvre la France. Je remarque, plus en avant de nos demeures, plus vers le midi, vers le soleil, je remarque quelques parties du nuage sur la Bretagne où il y a des sillons rouges, comme des signes allumés pour exciter la colère du Seigneur ». Jésus dit Toute la Bretagne, mes enfants, n'est pas aussi fidèle que la partie qui nous entoure. - Seigneur, je ne la connais pas. - Mes enfants, en avant de vous, il y a des parties qui ne sont pas fidèles. - Seigneur, je ne sais pas. - Je le sais, moi qui vois et connais tout. Je sais où je suis outragé et où je suis consolé. Je vous l'ai toujours dit le coucher du soleil sera protégé, le lever terriblement châtié ». + + + + + 1878-01-22 La Sainte Vierge dit Mes enfants, le Roi viendra dans la Croix, c'est-à-dire dans les peines, parce que le royaume ne sera pas encore entièrement calme. Ce n'est qu'après avoir éprouvé des peines pour traverser le royaume qu'il recevra la couronne. Quand il y sera arrivé, le calme se rétablira, mais il y aura encore de la peine. Sa foi le fera maître et vainqueur de toutes les difficultés. Le Roi aura, en lui, un don qu'aucun autre roi n'a eu. Saint Louis, roi de France, a fait son devoir, mais ce dernier sera encore plus merveilleux par son règne. Vous verrez dans cet homme ce que personne n'a vu dans les autres. Si vous ne voyez pas le chemin de la venue de mon Roi, ne vous inquiétez pas. Ce chemin sera miraculeux comme le reste de sa vie. Rien n'est impossible à Dieu. Ah ! pauvre espérance vaine d'hommes aveugles ! Ils croient que jamais le Roi ne sera le leur. Ils se trompent. Vous serez bien étonnés, un jour, de voir mon Roi. Sachez que ce n'est pas la France qui l'appellera. Sachez qu'il viendra pour ses amis. Le petit nombre de ceux qui le désirent sera bien récompensé. Les autres, le grand nombre seront justement punis. Depuis son berceau, le cœur du Roi n'aura vécu que dans la Croix. Il l'aura bien portée depuis les longues années qu'il aura vécues en exil. Son cœur n'aura pas failli. Il sera récompensé ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1453 + + + + + 1878-01-22 Mes enfants, dit la Vierge Marie, je ne crains point pour la Bretagne, car ma main bénie est étendue sur elle. En bien peu de temps, vous en entendrez vous-mêmes le récit - je ne m'adresse pas à toi - vous pourrez le lire. - Mais, bonne Mère, ce sera donc un livre ? - Vous verrez, mes enfants. Il vous sera facile de reconnaître ces monstres les impies-coureurs. O Croix adorable, faut-il que tu sois portée par des mains profanes ! Faut-il que tu sois foulée aux pieds par des chrétiens ! - Mais, ma bonne Mère, il n'y en aura guère à la profaner ? - Mes enfants, ici vous ne connaissez pas toute la profondeur du mal. Allez, parcourez toutes ces grandes villes, et vous verrez combien le mal est horrible. - Oh ! Très sainte Mère, nous le croyons bien ! En continuant à marcher, la Sainte Vierge dit Tout est calme et silencieux sur cette terre-ci. - Où sommes-nous, ma sainte Mère ? - Sur la terre de Bretagne... Mes enfants, je serai votre protectrice, votre soutien et votre espérance... Mes enfants, je viens vous dire que mon Fils adorable ne peut plus supporter les crimes et les iniquités. - Oh ! Sainte Mère, je tremble à ces mots ! - Mon divin Fils est dans sa troisième Passion et cette troisième Passion qui va faire éclater sa Miséricorde et sa Justice. France, tu es divisée... Si mes enfants me demandent où il faudra qu'ils s'abritent, je répondrai faites votre asile dans la Bretagne. - Mais elle ne sera pas assez grande pour nous abriter tous ! - Je ferai une tente et mon manteau en sera la couverture. - Ah ! Faites que tous les amis de Dieu y viennent et que nous soyons tous ensemble ! Nous aussi disent les impies, nous viendrons nous abriter en Bretagne ». Il n'y aura, réplique le Seigneur, que mon peuple qui aura cette protection, et la Bretagne sera choisie comme un royaume spécialement nom sera cher à la France et au dehors ». Oui mes enfants, dit la Sainte Vierge, je suis venue faire un refuge sur cette terre de Bretagne, parce que j'y trouve des cœurs sera un abri très fort pour les oiseaux qui fuiront la tempête et s'y réfugieront ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1453 + + + + + 1878-01-29 Je transformerai les pierres du Sanctuaire de la Croix la Fraudais. Je les transformerai en demeures ; et mes serviteurs habiteront autour des murs bénis que mes anges m’élèveront. Ils veilleront sur les murs de mon sanctuaire, et le conserveront. Ils en seront proches ils uniront leurs voix au concert des anges, aux prières des âmes pieuses, et aussi des pécheurs, pour attirer ma grâce et mes bénédictions ». + + + + + 1878-02-09 Le Sanctuaire est énormément long, énormément large, aux grands murs couverts de peintures magnifiques. Largeur du Sanctuaire 28 mètres ; longueur inconnue ; hauteur très grande. Trois nefs, quatorze piliers, sept de chaque côté. Derrière les piliers, un chemin de Croix. On passe par derrière. Style ogival, mais les fenêtres sont plus larges en bas qu'en haut, comme ceci On descend à la fontaine par sept rangs de marches. Le tuyau qui apporte l'eau vient de la voûte. Cette fontaine se trouve à droite, non loin de l'autel. Elle est creusée dans de la pierre blanche bien polie. Dans la niche, une belle Croix. Autour, des places pour se mettre à genoux. C'est la fontaine du pardon, avec, à la sortie, un confessionnal pour y recevoir la sainte absolution. Au-delà de la fontaine, Notre-Seigneur au sépulcre, les saintes femmes... Les quatorze Croix des stations sont sous les fenêtres qui sont très hautes, les Croix inclinées vers nous. La grande Croix de l'autel est la quinzième station. Cette grande Croix d'or monte du bas jusqu'au plafond deux anges sont aux pied. Cette Croix est plantée dans un massif carré de pierre blanche. "Il y aura, dit Notre-Seigneur, trois Croix dans le chœur pour représenter la Sainte Trinité la première à l'autel, les deux autres, aussi grandes que la première, plantées de chaque côté, dans des pierres qui tiennent au mur. Dessus, il est écrit don de la Sainte Trinité". L'autel principal est fort large. Le chœur comporte cinq autels, y compris celui du milieu. Le premier, à droite, est dédié à Jésus crucifié. Marie recueille le sang qui coule des plaies du Sauveur. Ce sera l'autel des Pères de la Croix. Un ange, de chaque côté l'un offrant la couronne d'épines, l'autre les mains jointes, comme Notre-Dame de Lourdes. Le second autel, à gauche, est dédié à Notre-Seigneur agonisant sur la Croix. Saint Jean est au pied de la Croix, les yeux levés vers Jésus qui expire, la main droite tendue vers son Maître. Il est à droite. A gauche, la Sainte Vierge, le visage caché sous un long voile déplié de la tête à la ceinture, les deux mains tendues pour recevoir le dernier soupir du Sauveur. Son Cœur est découvert. Le troisième autel, à droite, est dédié à Notre-Seigneur instituant l'Eucharistie. Jésus est debout au milieu des apôtres. Les sept rayons de l'Esprit-Saint descendent et le couvrent. Le quatrième autel, à gauche, est dédié à Jésus agonisant au jardin des Oliviers. Derrière l'autel, un gros arbre touffu ; Notre-Seigneur, à droite, est appuyé sur une forme que je ne connais pas, comme une pierre. Un ange descend avec un manteau blanc qu'il étend sur le Seigneur. Il y a quatorze tableaux, sept de chaque côté... Notre-Seigneur dit, montrant la fontaine "Voilà, chères victimes, des travaux où couleront vos sueurs. La France entière viendra d'abord s'abriter sous l'arbre de la Croix ; puis l'Univers entier comprendra et viendra. Voici la fontaine je vais bientôt la remplir ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1454 + + + + + 1878-02-22 ECRITS PROPHETIQUES POUR LA BRETAGNE L'Archange Raphaël ouvre la Croix. Je tremble il va falloir lire ce qu'il y a dedans. Je m'approche. Les lettres sont comme tracées avec du sang. "C'est le sang de Jésus, dit l'Archange, qui a écrit sa bénédiction pour ses enfants ». PREMIER ECRIT Bretagne, tu m'as gardé ta fidélité. Tu t'es vouée à la défense des persécutés. Tu n'as pas craint de dire je suis chrétienne ; je conserverai ma foi, s'il le faut, jusqu'à la dernière goutte de mon sang ». SECOND ECRIT Bretagne, tu es marquée de trois secrets que j'ai communiqués à ma Mère-Immaculée prépare-toi à les recevoir. Tu t'élèveras seule, comme une armée puissante, dès que les pieds souillés des impies viendront pour profaner ta foi. Tu seras assez forte pour ne pas laisser fouler tes premiers bords ». TROISIEME ECRIT Bretagne, c'est toi que j'ai choisie. Tu es comme prédestinée. Toi seule soutiendras ta foi ; tu te soutiendras seule. Tu seras bordée comme d'un grillage de fer rien ne pourra franchir tes bords ». QUATRIEME ECRIT Bretagne, tu n'as jamais connu le secret de l'alliance que j'ai contractée avec toi, depuis que tu portes ce nom de Bretagne. C'est toi qui montreras ton courage, quand l'appel du Roi se fera entendre. Tu marcheras, comme une armée victorieuse, à la rencontre de celui que j'ai donné miraculeusement pour sauver celle qui périt de honte ». CINQUIEME ECRIT Bretagne, l'alliance que j'ai faite avec toi est inconnue jusqu'à présent. Bientôt, je la révélerai. Je suis la voix de la vérité et de la vie. Quand ce beau nom fut donné à la Bretagne, je l'ai inscrit dans mes cinq plaies. Ce nom m'a été plus cher que celui de toutes les autres parties de l'Univers. Dans les temps de guerre, de discussions et d'angoisse, la Bretagne eut toujours une marque de ma protection ». SIXIEME ECRIT Bretagne, dès que tu fus baptisée de ce nom, je te fis porter par Sainte Anne une perle, et je dis "Bretagne, tu seras toujours éclairée et réchauffée par les rayons d'un soleil de protection et de grâce. - Mais, Saint Archange, dit Marie-Julie, c'est pourtant le même soleil qui éclaire et réchauffe toute le terre ? - La Bretagne a un rayon inconnu qui la réchauffe et le protège. Dieu et le ciel le connaissent ». SEPTIEME ECRIT parole de Marie Ma chère Bretagne, j'ai pour toi, dans mon Cœur, trois beaux secrets qui sont au bord de mes lèvres. Je n'attends qu'une parole de la Sainte Trinité pour te les confier dans leur puissance et leur douceur. Ils seront pour vous, enfants bretons, un véritable baume. Quand vous les aurez reçus, vos cœurs s'épanouiront de joie et vous ne craindrez plus rien. Ni les bruits, ni les assauts, ni les voix impies ne retentiront dans les contrées de la Bretagne bénie ». L'ARCHANGE RAPHAEL DIT Bretagne, à toi la verdure, à toi la vie ! France, à toi la mort et les malédictions du ciel ! Si tu ne lui donnes pas ton souffle, tu es maudite de Dieu, tu peux dire je suis morte avec mes enfants et engloutie dans l'abîme pour ne plus en sortir. - Saint Archange, pourquoi reste-t-il une dernière feuille verte sur la branche morte qu'est la France ? - Parce que le Seigneur laisse encore un espoir à la France. C'est qu'elle a encore un reste de vie... Tout le ciel s'occupe d'elle; tous prient pour elle. Mais, plus on prie, plus elle semble maudire Dieu ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1454 + + + + + 1878-03-09 Nous aussi, disent les impies, nous viendrons nous abriter en Bretagne. - Il n'y aura, réplique le Seigneur, que mon peuple qui aura cette protection, et la Bretagne sera choisie comme un royaume spécialement cher. Son nom sera cher à la France et au-dehors ». Oui, mes enfants, dit la sainte Vierge, je suis venue faire un refuge sur cette terre de Bretagne, parce que j'y trouve des cœurs généreux. Ce sera un abri très fort pour les oiseaux qui fuiront la tempête et s'y refugieront. Voilà, dit Saint Michel, la chaîne, le grillage qui sépare la Bretagne de la France. - Mais, Saint Archange, est-ce que la Bretagne ne restera pas toujours française. - Si, elle sera toujours française, mais elle aura un don de plus et portera un nom que le Seigneur lui a choisi et qui sera révélé ». + + + + + 1878-03-19 Mes enfants, dit Saint Joseph, vous devez fouler aux pieds les appréhensions. Vous ne devez plus trembler à l’approche de la colère du Seigneur. Vous devez rester dans votre calme et n’en plus sortir. C’est un privilège accordé aux enfants de la Bretagne. Près de mon divin Fils, j’ai plaidé le triomphe de l’Église qui m’est chère. J’en suis aussi le protecteur. J’ai vu l’arbre de la foi soutenir trois luttes terribles, mais je n’en ai vu aucune feuille se flétrir. J’ai plaidé la cause de l’Église et j’ai dit - Mon Fils, je désirerais que vous lui donniez le triomphe, mais sans victimes, ni effusion de sang. J’ai compris qu’il faudrait beaucoup de souffrances, beaucoup de tortures et de sang pour sauver l’Église profanée et souillée. Ensuite j’ai plaidé la paix et la tranquillité pour le Saint Père. Mon Fils m’a répondu - Le Saint Père souffrira des tourments qui seront au-dessus de ses forces. Il sera jeté et déjeté, poussé et repoussé, comme la mer quand il contrevente. - Saint Joseph, je ne sais pas ce que vous voulez dire par ce mot contrevente. - Mon enfant, c’est quand, dans les orages, les nuées s’entrechoquent, poussées par des vents contraires. J’ai demandé le triomphe du Saint Père et mon Fils a répondu - Mon Père, quand il y aura eu assez de victimes et de sang répandu, c’est là qu’est écrite l’heure de son triomphe. " Vois, mon enfant, combien les maux seront grands. Personne ne les peut comprendre avant qu’ils ne soient venus. Avec tendresse et générosité, j’ai plaidé pour les pauvres prêtres de l’Église. Mon Fils a répondu - Mon Père, mes apôtres zélés, mes prêtres, auront une part de consolation ils souffriront cependant puisqu’ils sont les colonnes de l’Église. Mais malheur à celui qui sera monté à l’autel avec une conscience voilée, malheur à celui dont une fibre du cœur sera à droite et l’autre à gauche ! - J’ai plaidé à propos de leur apostasie et mon Fils a répondu - Voilà ce qui me fait le plus souffrir ! Voir apostasier ceux qui, dans le sacerdoce, se sont voués à mon service ! Mon père, quand tous ces forfaits se seront répandus d’un bout à l’autre du monde, la terre sera dans le plus grand scandale. - J’ai plaidé pour cette malheureuse France et mon Fils a répondu - Mon père, je vois la France dans une laideur épouvantable. Elle est si souillée qu’aucune source ne pourrait la laver. - Mes enfants, mon Fils appelle la France le déluge de l’iniquité. Malgré ses malédictions, mon Fils accordera le don de protection à plusieurs familles qui se seront comportées charitablement dans la foi et la reconnaissance pour la grâce divine. Elles seront protégées, mais elles devront fuir, comme moi lorsque j’ai fui en Égypte. - Mais, Saint Joseph, nous n’avons point d’Égypte, nous. - La Bretagne sera l’Égypte. J’ai encore parlé fortement en faveur des communautés religieuses et voici, mes enfants, la parole de mon Fils - Tous ces cloîtres, ces lieux de paix, auront à souffrir beaucoup et il en sortira un grand nombre de martyrs. Ceux qui tendent des pièges à mon Église poursuivront les âmes cloîtrées. - Mes enfants, ajoute Saint Joseph, des fléaux de toutes sortes sont réservés à la terre. Des pestes et des calamités arriveront avec ce temps. Pour indiquer la mortalité, par endroits, on devra placer le drap mortuaire sur l’Église ! Ce sera de la corruption et de l’iniquité que sortiront ces fléaux. Je préviens, puisque mon Fils l’ordonne. Mes enfants, dans ces années prochaines, il se passera des phénomènes extraordinaires. Il faut que vous soyez prévenus pour que vous soyez sans frayeur. Mon Fils m’a dit - Mon père, je vous confie ces révélations, faites-les connaître à mon peuple. - Il y aura dans le tonnerre quelque chose d’étrange. Il y aura aussi des éclairs sans tonnerre pendant des demi-jours, la terre en sera couverte. Ces signes extraordinaires ne pourront venir que de mon Fils. Mes enfants, ne craignez rien ces éclairs ne vous feront aucun mal, mais ils en atteindront d’autres. Il faut que la puissance de mon Fils se manifeste d’une manière bruyante, puisque l’incrédulité est si grande ! » + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1455 + + + + + 1878-03-25 "Oui, mes enfants, dit Marie, ma protection la plus spéciale vous est réservée. Voyez sans crainte tout venir et approcher. Je suis venue sur cette terre de Bretagne parce que j'y trouve des cœurs généreux. - C'est vrai, ma Mère. - Mon refuge sera aussi celui de mes enfants que j'aime et qui, tous, n'habitent pas cette terre. Ce sera un refuge de paix au milieu des fléaux, un abri très fort et très puissant que rien ne pourra détruire. Les oiseaux qui fuiront la tempête se réfugierons en Bretagne. La terre de Bretagne est en mon pouvoir. Mon Fils m'a dit "Ma Mère, je vous donne tout pouvoir sur cette Bretagne". Il m'a donné le pouvoir de séparer des orages cette Bretagne chère à mon cœur. Il m'a donné le pouvoir d'y descendre, le pouvoir de préserver les pécheurs, de les bénir et aussi de les frapper... Mais, mon enfant, tu connais ma bonté. - Oh ! oui, ma Bonne Mère, vous ne frapperez pas. - Ce refuge m'appartient et, aussi, à ma bonne mère Sainte Anne. Quel privilège pour mes enfants bretons ! - Pourquoi ce si grand privilège, bonne Mère ? - La Bretagne, mes enfants, deviendra un jour puissante. Le moyen, je vous le ferai connaître plus tard. Ce sera une terre de grâce et de privilèges. Mon pouvoir, ici, est plus grand que sur toutes les autres parties de la France et de l'Univers ». + + + + + 1878-09-08 J'aimerais mieux aller en prison que de dire tout ce que je sais sur le prêtre ; j'aimerais mieux être traînée par le cou que de le révéler il y a de quoi faire trembler le ciel, non pas la terre, mais le ciel, avec ses puissances et ses prodiges. Notre-Seigneur dit que la faiblesse du prêtre est grande et, qu'à peine l'heure fatale aurait-elle sonné, qu'un grand nombre serait à la tête des impies pour déformer son nom et le profaner. Mes enfants, dit la Sainte Vierge, je veux vous dire que vous marchez dans la lumière... Quand, dans ce lieu où je me plais, vous commencez votre travail pour mon divin fils, la lumière descend sur vous, vous éclaire, vous guide et vous dirige. La lumière luit sur ce papier où vous recueillez si bien les paroles de mon Fils. Mes enfants, que j'aime ce lieu où vous habitez ! Que j'aime ce petit coin de France où Dieu vous a fait naître ! Voilà un moment bien redoutable qui se prépare. Ne vous effrayez pas si je vous parle aussi ouvertement. Ce sera une heure bien amère pour les hommes de cette terre sans foi, sans amour et sans religion. Ils vont subir le coup terrible qui leur est depuis longtemps réservé. Ce coup est suspendu encore. Si vous entendez courir des bruits, des bruits de scandales affreux par leur laideur, si vous voyez venir jusqu'à vous des espèces de doctrines empoissonnées, ne soyez ni surpris ni troublés. Ce sera une grande perdition pour les âmes peu solides. Laissons-les travailler à leur gré une autre loi saura bien les arrêter. Mes enfants, si vous saviez combien est petit le nombre de ceux qui soutiennent la foi ! Si vous saviez combien ce petit nombre sera contredit, raillé, insulté, tourné en dérision ! J'ai, depuis longtemps, le dessein de m'adresser à une âme. Le moment approche où je serai forcée de parler à nouveau. Ce sera la dernière fois que je ferai passer mes grands avertissements. Je n'ai pas encore choisi cette âme. Cela se fera sans bruit, sans agitation, avec simplicité, comme toutes les œuvres de mon Fils et les miennes ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1455 + + + + + 1878-09-29 Notre Dame annonce Mes enfants, c'est moi qui viens finir avec vous cette journée... Je crains que vous ne soyez effrayés. Ne soyez pas tristes, ni chancelants dans votre foi, durant ces jours si proches qui me font verser des torrents de larmes sur la perte de tant d'âmes. Je vous garderai dans ce coin de Bretagne où mon nom est si bien redit. - C'est vrai, Mère chérie, souvent nous redisons votre nom. - C'est surtout quand ce sont des bouches innocentes de petits enfants qui le redisent que mon cœur est tendre. - Nous avons perdu, nous, cette parole d'innocence, car nous avons péché. - Non... Vous m'aimez et je vous aime. Soyez prudents parce que les efforts de l'ennemi vont être terribles. Soyez bien fermes et résolus à vivre votre foi. - Oui, Mère chérie, nous le promettons, comme si nous faisions un testament... - C'est en dehors de toi... Vous aurez des pièges tendus et combats à soutenir. Soyez réservés. Les souffrances se changeront en joie, parce que vous aurez tout attendu avec une patience admirable. Je ne viens pas, mes enfants, autant que je le voudrais, mais je reviendrai ». L’heure de Dieu n’est pas loin, dit Saint Michel, cette terreur profonde fera ressortir le triomphe de la nouvelle France. Mais ce triomphe ne peut venir avant que la Justice ne se soit appesantie sur cette terre gâtée. N’attendez rien de celui qui règne comme roi et qui, aujourd’hui, est assis dans le même fauteuil que les autres - fauteuil qui ne porte aucune marque d’un pouvoir spécial et plus grand - 1. Sa pensée est accordée à la pensée des autres, sa parole à leur parole, sa volonté à leur volonté. Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas plus que ceux de celui qui est le dernier. N’attendez rien de ce côté il ne mérite pas plus de respect que tout le reste. Dans la tempête, sa voix criera aussi fort que les autres, contre tout ce que Dieu a établi... Il n’y a pas de fermeté en lui ils l’ont mené ; ils l’ont dirigé. Voilà le portrait de cet homme c’est un poteau de boue. Plaignons-le, mais n’y pensons guère. - Je n’y pense point, bon Saint Michel. - Pour ramener le Roi choisi et destiné par Dieu, il faut que tous ceux qui sont à présent soient balayés ». La Flamme du Saint-Esprit dit Le Seigneur a prévenu son peuple, depuis des années et des années. Il lui a prédit le terrible et douloureux événement. Mon vrai peuple attend, sans effroi, la grande menace de Dieu et des hommes. Tous ceux qui ne sont plus à Jésus-Christ n’attendent que l’heure du grand déchirement pour tremper leurs mains dans le sang des dit encore Sur la terre du royaume de la Mère de Dieu s’élèveront des luttes entre les hommes. En ces combats, il n’y aura ni cœur ni pitié. Une terrible épreuve de captivité et de dépouillement pour les apôtres de Dieu passera prochainement dans l’esprit des le soleil, la Flamme dit encore " Tout ce qui, jusqu’ici, était considéré comme justice sur la terre sera violé. Que le peuple du Centre Paris se hâte d’aller se consacrer au Sacré-Cœur élevé sur cette terre ! Ce temple, qui a entendu tant de prières sera transformé en salle de conseil. C’est là que les ennemis, en partie, décideront, en dernier, de lancer l’annonce de la terreur et de la mort, sur toute l’étendue de ce Sainte Flamme dit encore " Toutes les âmes qui se seront consacrées au Seigneur pour l’éducation chrétienne vont se voir tout retirer, n’ayant pour pain et soutien que la Providence du Seigneur qui n’a jamais abandonné personne. Il ne faut pas s’arrêter sur les écoles d’aujourd’hui où règne Satan. Sa parole et sa puissance vont augmenter encore les iniquités déjà commencées. En ce temps, qui marche vers le terme d’une grande victoire, les âmes qui se sont vouées à l’instruction catholique n’habiteront plus les lieux qu’elles occupent encore aujourd’hui. Le vide va se faire complètement, pour toutes celles qui dépendent de la grande autorité perfide."Dans le soleil, la Flamme dit " Jusque dans les lieux les plus retirés, tous les suppôts de l’enfer travaillent, maintenant, à des écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin. Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à Flamme dit Partout, la France presque entière sera soulevée contre L’Église. On répandra sans repos, sur la foi et l’Église, des articles abominables que le monde, sans l’enfer, n’aurait jamais su indignes ennemis du Dieu-Sauveur, qui s’assemblent dans les loges et les remplissent, sentent le moment approcher. Ils vont se lever, pleins d’espoir, pour jeter boue et scandale sur les apôtres de Dieu et sur son Église. C’est par eux que la jeunesse finira d’oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera flamme a tout un côté qui s’éteint et le soleil devient triste, comme noyé dans un voile sombre. Il s’élève une autre flamme qui dit "Je contiens la voix de celle qui a été choisie comme Reine de ce royaume. " J’écoute sa parole. Elle dit " La Mère de Dieu, poussée par l’amour de son cœur, va redescendre sur la terre, apparaissant à son peuple d’une façon qui sera sans mesure. Elle va renouveler sa descente du ciel sur terre, dans les environs des montagnes de La Salette. Elle apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d’une guirlande de roses, pour dire " La terre ne sera qu’un tombeau, depuis l’Alsace-Lorraine, qui n’est pas comptée, jusqu’au bord de la Bretagne ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1456 + + + + + 1880-01-12 Mes enfants, dit la sainte Vierge, je ne retirai point mon amour de la terre. Je l'y laisserai avec vous ; j'y serai continuellement... Je viendrai vous apporter des marques éclatantes de mon extrême amour, surtout aux PETITS ENFANTS dont l'innocence et la beauté me charment. Ces bouches, dont il sortira un parfum de candeur, vous les entendrez, ces innocentes, REDIRE LA BEAUTE DE MON VISAGE... Oui, mes enfants, en ces derniers temps -encore qu'ils soient éloignés de la fin qu'on nomme FIN DES FINS de la terre, c'est-à-dire FIN DE TOUTE EXISTENCE MORTELLE- comprenez-moi bien, en ces derniers temps, la terre sera témoin de grands et éclatants prodiges, surtout dans le ciel ». + + + + + 1880-03-16 LES FOULES A LA FRAUDAIS Mes enfants, une foule d’âmes descendront, de tous côtés, les chemins étroits qui mènent à ce lieu solitaire. Mais ce nom de lieu solitaire ne sera pas porté longtemps. Ce lieu deviendra grand, d’une immense grandeur. - Pourquoi, bonne Mère, plus qu’autrefois, ces visites ? - Les âmes viendront, poussées par une grâce extraordinaire. La voix d’En-Haut les poussera à y venir ramasser les grâces du ciel, visibles et éclatantes. - Bonne Mère, nous n’admettrons pas tant de monde. - Ma fille, le Ciel a tout Bonne Mère, si vous faites cela, je ne resterai pas ici. - Où iras-tu, ma chère enfant ?- Je prendrai votre manteau et je me cacherai dessous pour me rendre invisible. - Mes enfants, l’instrument de tant de souffrances, de tant de sanctification, ne restera pas toujours sur la terre... Il y reste par une grâce de prodiges divins. Il y reste pour accomplir les dernières grandeurs d’une grâce Là, je ne vous ai point comprise, bonne Mère. - Mes enfants, tant de peines, tant de croix, tant de larmes seront hautement récompensées. Depuis le Calvaire, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais remarqué tant de grâces, autant qu’il en est réservé pour ce lieu où je vous parle. - Bonne Mère, nous n’avons rien fait qui mérite la plus petite faveur. - Mes enfants, une montagne a été élevée ici, chaque jour, par le travail du Dieu Tout-Puissant. Vous êtes sur cette montagne. Chaque jour, vous vous élevez davantage par la grâce ; et bientôt la terre aura fui de vos pensées et de vos regards. La terre, alors, deviendra si basse que tous les pèlerins qui viendront vers votre montagne y répandront une sueur abondante, tant elle sera difficile à gravir. Je veux dire qu’ils comprendront combien le Saint des saints est admirable dans ses desseins, combien il mérite d’être exalté dans ses prodiges. Cette sueur, ce sont les larmes qu’ils verseront pour n’avoir point voulu goûter plus tôt les grâces si précieuses que goûtait le petit nombre. A force de regrets, à force de peines et de repentir, ils y parviendront dans la suite des années. Mais les premiers seront élevés bien haut et ravis mystérieusement. Mes enfants, au-dehors, on va ignorer le pourquoi de cette marche si serrée d’amis triomphants qui descendront au Sanctuaire de la Croix La Fraudais. C’est un secret qui sera révélé dans l’avenir. Mon divin Fils prépare au ciel, en union avec tous ses élus, une fête qui sera célébrée dans ce lieu où nous sommes maintenant, dans ce lieu où je suis descendue. Comment cela pourra-t-il se faire ? Mon Fils n’a-t-il pas semblé se soumettre aux hommes et laissé faire, comme autrefois il s’était soumis au chaste Joseph ? Après cette soumission charitable aux hommes, il va régner comme un Roi qui a tout conquis. C’est mon Fils qui, à son tour, va commander. Voilà comment les œuvres secrètes arriveront doucement à leur terme, après avoir été longtemps voilées en apparence. Vous êtes appelés à une régénération extraordinaire. Vous serez appelés les enfants du monde nouveau». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1456 + + + + + 1880-04-12 LA BRETAGNE PARCOURUE Je lis dans le soleil En Bretagne, la foi a dégénéré en beaucoup d'âmes mais, en beaucoup, elle reste florissante. Tous ceux qui auront laissé affaiblir leur foi en Dieu pour suivre d'autres mouvements qui seront loin d'être foi et d'être agréables à Dieu - mouvement du temps présent - tous ceux-là recevront, de la part de la juste et parfaite liberté divine, de grandes et terribles tribulations. A l'époque où les derniers maux fondaient sur notre France, en cette dernière crise sanglante où tout fut renversé, il y a de cela bien des années, à cette époque, la Mère de Dieu se portait avec une affliction profonde vers notre Bretagne. Cette affliction fut connue et comprise de plusieurs âmes très éclairées des lumières de Dieu. Cela plut et fit plus que plaire à la Mère de Dieu. Notre-Seigneur la fit gardienne de notre Bretagne et elle obtint de son Fils une large protection en tout temps. Voilà la cause de l'épargne de bien des maux. Mais le courroux du ciel poursuit ceux qui ont mis de côté la foi pour suivre les mouvements du temps présent. La foi de la Bretagne ne ternira pas sa fleur, malgré le parcours de l'insolence et de tant de terribles menaces sur des lèvres où l'impiété ne connaîtra plus de bornes. Par cinq fois la Bretagne sera mortellement menacée et sur le point d'un fatal écroulement. Sous les menaces tous chercheront à fuir. Ce coup ne fera que porter au cœur ; mais l'âme et l'esprit n'en seront point atteints. Cinq fois la Bretagne sera traversée et retraversée par ceux qui portent partout le désordre. La cinquième fois, la dernière, l'ennemi en feu s'arrêtera, avec sa troupe qu'on ne peut compter ce sera l'ennemi de la terre, l'ennemi de la religion, l'ennemi de l'Eglise. Dans cette marche, il n'y aura guère de gens - chrétiens ou autres - à échapper à leurs griffes ou à leur dureté. Dans cette marche où sera comprise, je dirais, toute la France, d'autres alliés, peut-être par millions, viendront se joindre à nos meurtriers et à nos pillards. Après avoir jeté partout le désordre et le désastre, la plus grande partie arrivera vers le midi de la Bretagne. Droit devant, à leur face et à leur rencontre, se trouvera une croix de granit, artistiquement décorée. Cette croix est plantée entre la terre de Bretagne et l'autre qui n'en fait pas partie c'est la borne. Le pied même de la croix va dans la terre qui n'est pas de Bretagne. C'est là que le désordre et les efforts vengeurs exerceront leur fureur. Il leur sera dit - non par la voix des hommes, car il n'y aura plus d'autorité ni moyen de rien dire - il leur sera dit J'ai le droit de gouverner ici. La voix de l'homme ne sera pour rien dans cet arrêt la voix de Dieu et sa puissance s'en chargeront seules. Dieu est roi et maître. La Bretagne, auparavant, cinq fois aura été traversée. La révolte partout aura semé son écume. De l'arrêt à cette croix, les ennemis de Dieu remonteront au couchant qui, malgré le grand remuement, aura conservé l'espérance et une paix assez grande pour le temps. Lors de cette remontée, ces lions et ces tigres feront de grands désordres. Ceux-ci, pourtant, seront moins grands car le couchant aussi a une part dans les desseins de Dieu et sera moins malheureux. Dans le nord de la Bretagne, il y aura un peu plus à souffrir. Là, le mal sera proportionné il y restera une lisière où chacun aura permission de marcher sur ses terres. L'armée de méchants viendra aussi de ce côté-ci, où règne la Mère de Dieu. Là, cette armée renoncera à nous, mais elle cherchera le moyen de se venger du côté où règne Sainte Anne, notre grand-mère. Cette armée n'endommagera pas plus cette contrée que le jardin où nous sommes La Fraudais. Pourtant il y aura des punitions pour les rebelles, mais les justes ont la destination d'être protégés ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1457 + + + + + 1880-06-08 Concernant l’Isle-Bouchard Je vois une église de France, un sanctuaire de la protection de Marie, en tirant sur la Bretagne. Il est petit, mais riche intérieurement. Il porte dans son intérieur la Mère des Douleurs et un Ange qui présente un lys. Sur l’emplacement de la vision d’amour fleurira un lys, dans une saison où son temps de floraison est à peu près passé ». + + + + + 1880-08-05 Ces paroles célestes attestent de la crédibilité́ des prédictions de Justice et de Miséricorde. On ne peut donc se permettre les moqueries ou les sourires sceptiques. C’est Dieu qui parle, et Il ne parle pas en vain. La miséricorde peut adoucir la peine, donner des sursis de la longueur, de la mesure qu’elle juge bonne. Mais la Justice ne laissera aucune faute impunie, aucune, sur cette terre et dans l’autre monde. Les avertissements sont déjà̀ des châtiments, d’une certaine façon. Il y aura des morts, de peur, et des victimes des calamités. II y aura, hélas ! des suicides et des troubles dus aux émotions violentes. Mais les châtiments auront un caractère purificateur d’une telle ampleur que les hommes seront obligés de reconnaître leur origine divine, soit pour s’y soumettre, soit pour la blasphémer. Ces cataclysmes laisseront de grands vides dans les populations, certainement des morts par millions. " La terre sera dépeuplée, purifiée ", elle sera dépeuplée par de grandes épidémies de maladies inconnues qui frapperont soudainement, surtout dans les grandes villes. Elles surviendront en dehors des épidémies habituelles dans les tremblements de terre, ou les guerres. Les moyens médicaux habituels seront totalement dépassés. Si bien que ceux qui s’en sortiront vivants pourront y voir une protection toute particulière ; car tous les pays et toutes les régions seront en danger de ces fléaux. Nul ne pourra penser qu’il est totalement à̀ l’abri de tout. Ce sera l’heure de la confiance totale en Dieu, l’heure d’utiliser les moyens simples, humbles qu’il a fait donner à La Fraudais. Il n’y aura plus de rieurs ce jour-là̀ ! Car ce ne sont pas seulement des forces naturelles qu’il faudra affronter, mais des puissances infernales. Il n’y aura qu’un remède contre ces maléfices la prière et la croix, le renoncement à la volonté́ propre à l’Imitation de Jésus. Voilà̀ pourquoi le Ciel nous annonce ce déluge avec tant d’insistance, depuis si longtemps ! " Il y aura de graves maladies que l’art humain ne pourra soulager. Ce mal attaquera d’abord le cœur, puis l’esprit et, en même temps, la langue. Ce sera horrible. La chaleur qui l’accompagnera sera un feu dévorant, si fort que les parties atteintes du corps en seront d’une rougeur insupportable. Au bout de sept jours, ce mal, semé́ comme le grain dans un champ, lèvera partout rapidement et fera d’immenses progrès. Mes enfants, voici le seul remède qui pourra vous sauver Vous connaissez les feuilles des épines qui poussent dans presque toutes les haies l’aubépine Les feuilles de cette épine pourront arrêter les progrès de cette maladie. Vous ramasserez les feuilles, non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité́. Vous les mettrez dans l’eau bouillante et les y laisserez pendant 14 minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste. Dès l’attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par jour. Mes enfants, cette maladie sera très grave en Bretagne. La pensée de Dieu y sera moins grande... Le mal produira un soulèvement continuel du cœur, des vomissements. Si le remède est pris trop tard, les parties atteintes deviendront noires, et dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune pâle ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1457 + + + + + 1880-09-20 LES CHATIMENTS Le Seigneur "donnera Ses avertissements au moyen de la nature, au début de chaque année." Les grandes perturbations atmosphériques avec pluies trop abondantes entraveront les semailles et la nourriture des bestiaux. II est prédit " Deux jours de ténèbres en dehors des trois jours du châtiment. Seuls les cierges de cire bénits donneront de la lumière. " La flamme dit que dans les desseins du Seigneur, il y aura deux jours d’affreuses ténèbres, séparées des trois jours que beaucoup d’âmes ont annoncés. Le firmament sera violet et rouge ; il sera si bas que la touffe des arbres élevés sera comme perdue dedans, jusqu’au quart des arbres les plus hauts. Ces deux jours vous préviendront comme un cachet authentique de la Bonté, mais aussi de la descente de Dieu par Sa Colère sur la terre. Vous ne serez pas exempt de ces ténèbres... Pendant ces deux jours les arbres seront brûlés et ne produiront aucun fruit l’année suivante, car la sève sera comme brulée et arrêtée. La pluie qui tombera de ce ciel bas aura une odeur infecte et, partout où elle tombera, ce sera comme de gros grêlons de feu qui perceront ce qu’il y a de plus solide et laisseront la tâche d’une brûlure visible. Vos demeures seront préservées. Il n’y a que ce qui est léger en couverture qui souffrira. " L’eau qui aura coulé sur la terre sera noire, d’un noir effrayant et presque toute la terre portera cette tâche également partout ; mais elle ne nuira pas à̀ ce qui sert d’aliments aux chrétiens. " La flamme dit qu’en Bretagne, dans ces deux jours de ténèbres, sous ce ciel bas, il paraîtra une lumière, mais que personne ne pourra voir, car il ne faudra pas mettre la figure au jour par l’ouverture d’une porte ; il y aura un envoi de Dieu, sous la forme d’un éclair brûlant, qui obscurcirait l’œil humain. " Le Seigneur me presse de vous faire passer Ses paroles et Ses volontés. Le jour de ces ténèbres sera encore supportable, malgré́ l’obscurité́... Mais si le jour est calme, la nuit sera violente, et pendant les deux nuits, des cris sortiront on ne saura d’où̀ ; on n’entendra point de pas, ni de marche sur la terre, couverte de Justice. La nuit, la bougie bénite, comme le cierge ne devront pas être éteints. Le jour, on pourra s’en passer, par une grâce qui vient du plus loin du Cœur de Dieu ». + + + + + 1880-11-04 Marie-Julie nous décrit le martyre du Pape La voix de l'Eglise, dans un soupir voilé, vient faire retentir aux portes de mon âme brisée l'écho de sa voix mourante. Le Pontife suprême lance une parole agonisante vers son peuple, vers les enfants dont il est le Père. C'est un glaive pour mon âme... - Je vois de blancs oiseaux emporter dans leur bec son sang et des lambeaux de sa chair. - Je vois la main de Pierre percée par le clou comme celle de Dieu. - Je vois ses vêtements de cérémonie arrachés en lambeaux. - Je vois tout cela dans mon Soleil mystique. Oh ! Que je souffre ! » Au moment où la rage des impies s’arrêtera pour un court répit, il arrivera une grande maladie, presque subitement. Ce châtiment laissera les victimes comme étant sans vie ; ils respireront encore sans pouvoir parler, la chair à vif comme après une profonde brûlure. Ce mal sera très contagieux et on ne pourra l’arrêter. C’est une punition du Seigneur afin d’en ramener plusieurs. » Le Seigneur donnera Ses avertissements au moyen de la nature, au début de chaque année Les grandes perturbations atmosphériques avec pluies trop abondantes entraveront les semailles et la nourriture des bestiaux ?. II est prédit Deux jours de ténèbres en dehors des trois jours du châtiment. Seuls les cierges de cire bénits donneront de la lumière. La flamme dit que dans les desseins du Seigneur, il y aura deux jours d’affreuses ténèbres, séparées des trois jours que beaucoup d’âmes ont annoncés. Le firmament sera violet et rouge ; il sera si bas que la touffe des arbres élevés sera comme perdue dedans, jusqu’au quart des arbres les plus hauts. Ces deux jours vous préviendront comme un cachet authentique de la Bonté, mais aussi de la descente de Dieu par Sa Colère sur la terre. Vous ne serez pas exempt de ces ténèbres... Pendant ces deux jours les arbres seront brûlés et ne produiront aucun fruit l’année suivante, car la sève sera comme brûlée et arrêtée. La pluie qui tombera de ce ciel bas aura une odeur infecte et, partout où elle tombera, ce sera comme de gros grêlons de feu qui perceront ce qu’il y a de plus solide et laisseront la tâche d’une brûlure visible. Vos demeures seront préservées. Il n’y a que ce qui est léger en couverture qui souffrira. L’eau qui aura coulé sur la terre sera noire, d’un noir effrayant et presque toute la terre portera cette tache également partout ; mais elle ne nuira pas à ce qui sert d’aliments aux flamme dit qu’en Bretagne, dans ces deux jours de ténèbres, sous ce ciel bas, il paraîtra une lumière, mais que personne ne pourra voir, car il ne faudra pas mettre la figure au jour par l’ouverture d’une porte ; il y aura un envoi de Dieu, sous la forme d’un éclair brûlant, qui obscurcirait l’œil humain. Le Seigneur me presse de vous faire passer Ses paroles et Ses volontés. Le jour de ces ténèbres sera encore supportable, malgré l’obscurité... Mais si le jour est calme, la nuit sera violente, et pendant les deux nuits, des cris sortiront on ne saura d’où ; on n’entendra point de pas, ni de marche sur la terre, couverte de Justice. La nuit, la bougie bénite, comme le cierge ne devront pas être éteints. Le jour, on pourra s’en passer, par une grâce qui vient du plus loin du Cœur de Dieu. » + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1458 + + + + + 1880-11-30 LES CHATIMENTS Les foudres du ciel se succéderont avec une violence rapide. Le feu du ciel parcourra la terre sur une largeur effroyable cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui produit du fruit. Les terres cultivées seront ravagées par la puissance de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre complètement dépouillée. Les fruits ne paraîtront point ; toutes les branches d'arbres seront sèches jusqu'au tronc. Enfants de la Bretagne, vous userez, pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a révélé c'est le seul moyen de sauver votre nourriture. Mes enfants, pendant trois jours le ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine. Ce qui m'attriste, c'est que cette colère n'arrêtera pas la force de l'enfer. On ne craint ni mon Fils ni l'enfer. Il faut que ce temps passe. Le péril de la France est inscrit au ciel par la puissance éternelle. Je ne peux plus intercéder ; je ne suis plus qu'une mère sans puissance. Pendant plusieurs années, la terre ne produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe. Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces misères profondes. La misère sera grande, bien que mon peuple soit éclairci. La prière ramènera la bénédiction. Mon Fils et moi, nous aurons pitié de cette longue pénitence. Mes enfants, priez pour l'Eglise ; priez pour tous ces ministres ; priez pour le Pape, car on attentera à ses jours. Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des progrès sans mesure, malgré la fois d'une grande partie de mon peuple. Le mal, que j'entrevois si proche, laisse à mon Cœur une blessure qui durera toujours une perte d'âmes considérable, la foi ruinée, le baptême souillé. Toutes ces lâchetés, que je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants. La France périra -pas toute, mais beaucoup périront-. Elle sera sauvée avec un nombre bien petit... O France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l'étranger. Tu ne pourras renvoyer ces étrangers... Tu fus si noble, ta noblesse sera perdue. J'ai vu tout passer sur terre, Jamais -je vous le dis avec mon cœur de mère- jamais je n'ai eu sous les yeux l'attente de pareils crimes, de pareils malheurs violations, sacrilèges, attentats. C'est dès aujourd'hui que je vois toutes ces peines. Oh ! Priez, mes enfants ! Je m'arrête sur ces douleurs. Reposez-vous, mes enfants ». + + + + + 1881-03-08 La Bretagne, dit-elle, est un nom cher au Seigneur et à sa Mère. En Bretagne, le tremblement de terre ne se fera au temps où toutes les autres contrées seront tremblantes d'épouvante. Il se fera sentir vers la fin du siècle, mais sa force sera légère et ménagée par un grand dessein de Dieu ... Le tremblement de la Bretagne se fera sentir mais pas au loin ; les éclairs seront faibles et les grondements de tonnerre légers. Mais les ténèbres y passeront, ainsi que dans tout l'univers. Chers amis du Seigneur, sa promesse vous est donnée pour vous la frayeur sera légère ; mais au grand commencement de la fin des siècles, la Bretagne comme les autres aura aussi ses frayeurs. Tout l'univers sera pris. Là, il n'y aura plus une bien longue attente sur la terre Dieu attirera ses enfants au ciel. Maintenant reposez-vous dans sa paix et son espérance. C'est le Seigneur qui veut tout et sa puissance exige qu'on lui obéisse. - Merci divine flamme ! Repos. » Pendant le court repos + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1458 + + + + + 1881-03-24 Certains lieux seront plus sûrs. La Bretagne sera protégée par la Sainte Vierge, mais selon la mesure de la Foi. Notre-Seigneur la fit gardienne de notre Bretagne et elle obtint de Son Fils une large protection en tout temps ; mais le Seigneur poursuit ceux qui ont mis de côté la Foi, pour suivre les mouvements du temps présent... Cinq fois, la Bretagne sera traversée et retraversée par ceux qui portent partout le désordre... Dans le Nord de la Bretagne, il y aura un peu plus à souffrir. Là le mal sera proportionné il y restera une lisière où chacun aura permission de marcher sur ses terres... Sainte Anne protégera la région d’Auray, il y aura des punitions pour les rebelles, mais les justes ont la destination d’être protégés... La région du Mont Saint Michel sera relativement protégée. La Vendée sera protégée, sauf sur les frontières, au midi... Mais nombre de Vendéens verseront leur sang, car ils ont conservé leur Foi. Nantes aura moins à souffrir. Le diocèse sera comparativement protégé, mais nulle grâce pour les impies et les mauvaises familles !... D’autres malheurs à partir de Nantes vers le Sud. Pontchâteau sera épargné à cause du Père de Montfort... La Fraudais, le jardin de Marie sera protégé. Le couchant, l’Ouest, depuis la chapelle de Lourdes jusqu’au Nord sera épargné́, sauf Bordeaux détruit lors d'un conflit. Toulouse sera épargnée à cause de Sainte Germaine de Pibrac, mais elle n’est pas au bout de ses peines. Mende et Rodez seront épargnées. Saint Martin de Tours protègera surtout ceux qui le prieront. À Lourdes, il y aura une protection pour les justes, mais je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l’eau de la source que j’ai fait jaillir. Là, le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir, parce que je suis apparue en ce lieu. Les animaux des profanateurs perdront la vie. Nulle contrée ne sera totalement exempte de tribulations. Il y a du mauvais monde partout, et Dieu connaît le fond de tous les cœurs. Chaque endroit est désigné́ par le Doigt de Mon Fils, sur la page d’un livre caché sous Sa tunique divine. Sa Miséricorde serait prête à se laisser toucher, mais si peu d’âmes prient, un si grand nombre l’outrage... ». + + + + + 1881-06-09 La Vierge Marie, apparue à Pontmain le 17 janvier 1871, manifestation reconnue par l’Eglise, révéla dix ans plus tard à Marie-Julie Jahenny, qu’elle s’y manifesterait de nouveau pour annoncer les guerres de la France Je reviendrai à Pontmain comme la première fois pour annoncer les guerres de la France. L’invasion étrangère viendra jusqu’aux abords de Pontmain pour fondre sur la Bretagne. Je les arrêterai par un signe qui se manifestera dans les airs. Ce signe jettera à terre miraculeusement ces armées internationales à la Croix des 3 provinces, face à une petite armée d’une soixantaine d’hommes. Je reviendrai à La Salette au moment où un roi mauvais placé, mais pour peu de temps, sur le trône de France. Ce roi est un descendant de la branche d’Orléans. A Lourdes je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l’eau de la source que j’ai fait jaillir. Les animaux mourront et tous ceux qui seront au service des impies profanateurs. Là le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que je suis apparue dans ce lieu ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1459 + + + + + 1881-08-04 Les épreuves de la ville de Nantes. La Flamme du Saint-Esprit L’amour du Seigneur ne se lassera jamais de répandre au-dedans de nous-même ses plus douces faveurs. Ce qui met obstacle à Son Amour, ce sont les nombreux péchés de tant et tant de malheureux qui rejettent l’Amour de leur Créateur pour se livrer à toutes sortes d’abominations. Notre Seigneur s’approche de son peuple et lui fais passer ses douleurs et la vue d’un avenir malheureux. Il demande à Son peuple "Veux-tu faire passer mes avertissements ? " L’âme accepte et Jésus fait de cette âme le facteur des bonnes et tristes nouvelles. Le Seigneur se choisit des âmes apôtres pour la France et au-delà. Plusieurs de ces âmes seront des flambeaux lumineux pour le temps de la terreur. Il y aura un mal sans remède que rien ne pourra arrêter sans un ordre divin. Il va falloir ces âmes apôtres et leurs dons visibles de Dieu pour modérer toute l’ardeur du mal de ces hommes qui ne respirent que la rage révolutionnaire. Les bons et les justes seront repoussés comme des brebis galeuses, du milieu de ces hommes qui ont déjà la puissance et la liberté de tout livrer à feu et à sang. Les desseins du Seigneur sont impénétrables mais le Seigneur en laisse sortir une pointe rayonnante sur laquelle ses proches desseins se laissent sonder facilement. Le Seigneur ne cache rien à Son peuple. Il est prêt de susciter des flambeaux au cœur de ce royaume et dans la Bretagne catholique où la foi cependant diminue en beaucoup de cœurs. Dans le Cœur du diocèse où demeure le Pasteur des brebis, les desseins du Seigneur sont d’élever là une âme et de lui faire rapporter toute la gravité des malheurs et toute la grandeur des peines qu’il aura à souffrir, toutes les luttes surtout lorsqu’il verra sous ses yeux l’affreux désordre de ses temples en lambeaux devenus la caverne et le refuge des scélérats. Tout le cœur du diocèse Nantes ? ne sera pas en cet état, mais un côté où se trouve le soleil quand on chante l’angélus. Le Seigneur chargera cette âme pour peu de temps de cette grande mission. Les choses lui feront voir tous les jours les spectacles bien terribles de ses prêtres auxquels la vie sera enlevée et un grand nombre de son troupeau, sur ce côté, gisant dans la poussière et le sang. Le cœur du Pasteur ne renferme guère de sensibilité pour les plantes chrétiennes rachetées par le sang éternel. Il fuira, ou bien des ordres sévères de Dieu l’arrêteront auparavant. Il y en aura bien d’autres à abandonner pour aller se réfugier sous la tente qui sauve. Cette tente, c’est l’abomination du reniement de l’Eglise ! Un peu plus tard, le Seigneur lui-même saura arranger toutes choses car le Pasteur du troupeau d’aujourd’hui ne voudra plus reconnaître la voix foudroyante du Dieu Éternel. Malheureux les hommes qui persévèreront dans le refus de ces derniers avertissements, car, après ces paroles nouvelles, il n’y aura plus qu’une heure avant que la France entière ne soit livrée au désordre, avant que ne soient levés tous les crimes de l’horrible terreur. Déjà, tout sera commencé. Le commencement sera modéré par endroits, en d’autres, il sera dans toute sa fureur. La protection ne sera pas égale pour tous, ce sera dans ces villes, où la source s’accroit tous les jours en mal et en horreur ». La flamme du Saint-Esprit dit encore Le Seigneur a dévoilé celle qui protégerait la terre des vrais bretons ; et la bonté du Seigneur l’appellera, au temps nécessaire, pour découvrit tous les pièges infernaux et le renversement du temple de la Mère de la Mère de Dieu sur la terre de Sainte Anne. C’est elle qui, par Dieu, recevra la connaissance des desseins des hommes qui amèneront enchaînés et liées, les époux, les épouses, les enfants de la terre où il fut fait tant de martyrs sur ce sol arrosé de sang. C’est cette âme qui en sera chargée, si elle a encore à qui faire passer ces choses-là, car les hommes du pouvoir auront prononcé le mot de vivre ou mourir. Pour échapper, il faudra tout quitter, abjurer la foi catholique. Le Pasteur de là restera-t-il jusqu’à cette heure, entre la lutte et le combat ? Combattra-t-il pour garder son honneur encore, ou bien aura t-il cédé sous l’empire frémissant qui attire la colère de Dieu ? La foi est faible ; pour se sauver, on vend son âme et l’on va s’asseoir parmi ceux qui ont en mains la victoire pour aujourd’hui encore et demain jusqu’à l’heure de l’éclat ». Dans la suite de cette extase, Marie-Julie annonce des âmes privilégiées qui annonceront à plusieurs provinces de France des lieux de refuge. Marie-Julie termine Merci, Flamme vive, merci Pères et Frères, si vous entendez mes plaintes, ne m’en voulez pas. On crie de toutes parts, le clergé de Blain à mon défaut d’humilité, à l’orgueil, au manque de charité, à l’invention. On crie de tous côtés, mais je ne m’en inquiète pas ; car le ciel ne me fait aucun reproche. On dit encore que j’ai pu interpréter telle ou telle parole, quand cela ne me plait pas. Mais devant Dieu, mon âme sera bien innocente car, si Lui ne me menait pas, je n’aurais jamais eu la connaissance de tout cela. Je ne m’en serai jamais fait une idée avec ma pauvre ignorance et dans mon pauvre village. La Flamme du Saint-Esprit Courage, persévérance ! Tu seras le Vainqueur ». Marie-Julie Je ne désire que la volonté de Dieu, qui est là et qui parle à mon âme. J’ai des amis, je n’en désire pas d’autres ». + + + + + 1881-08-26 Sainte Anne, mère de la Bretagne, nous dit Le Sauveur Henri de la Croix viendra jusqu’à nous. Elle ne nous dit pas " jusqu’à toi ", puisque j’aurai quitté cette terre, mais jusqu’à ceux qui y vivront pour se réjouir, sous la Croix et sous le firmament étoilé de la France ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1459 + + + + + 1881-11-28 Ces pluies surviendront pendant la période du Châtiment général, en relation avec les 3 jours de ténèbres. Ce nuage rouge de sang est la punition des crimes, des homicides, des avortements, des guerres injustes. Les ténèbres sont l’image des ténèbres du péché́ de l’âme qui refuse la lumière divine, qui méprise l’amour ; cette lumière refusée et outragée revient sous forme d’éclairs foudroyants. Jésus est venu pour éclairer les ténèbres et les ténèbres ne L’ont pas reçu. Les ténèbres mortelles punissent les ténèbres volontaires des incrédules, des orgueilleux et des infidèles. " Il fera noir pendant ces frais jours de pluie, de deuil, d’agonie et de mort. Il y aura une tempête affreuse ; les arbres les plus profondément enracinés seront ébranlés. Mes enfants, Je suis la Voie, la Vérité́ et la Vie. Au sortir de ces trois jours, vous ne trouverez que cadavres. C’est là une prophétie que Je vous fais Moi-même, Moi qui suis la Voie de la Vérité́ et de la Vie. Écoutez Mes paroles. La Bretagne devrait moins souffrir de cette pluie et de cette tempête. " Je laisserai la moitié de la moisson. Mais sachez que Je saurais bien trouver, dans cette Bretagne, ceux qui M’outragent et blasphèment mon Nom... Heureux ceux qui ne seront pas éloignés de la Croix ! Mes enfants, dans ce déluge de frayeur, vous porterez Ma Croix, fût-elle toute petite ou grande ! Vous direz la prière suivante. Voir la prière révélée pour les grandes calamités "Je Te salue, je T’adore, je T’embrasse, O Croix adorable de Mon Sauveur ! Protège-nous, garde-nous, sauve-nous ! Jésus t’a tant aimée ! A Son exemple, je T’aime ! Que ta Sainte image calme mes frayeurs,Que je ne ressens que paix et confiance." Pendant les grands orages "Ô Crux, ave, Spes unica ! Et Verbum caro factum est. Ô Jésus, Vainqueur de la mort, sauvez-nous !" LE CHÂTIMENT DES TENEBRES Cette purification universelle aura lieu et clôturera la " troisième époque " Elle sera l’extermination des ennemis du Christ, qui sont aussi ceux de l’Église, du Pape et du Roi de France. Celui-ci aura commencé́ sa reconquête dès la moitié de la seconde époque. Ces ténèbres sont une figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est précipité́. Mais elles seront bien concrètes, palpables pour ainsi dire ! " Le soleil sera obscurci auparavant, avant garde des vraies ténèbres qui arriveront 37 jours après les signes de l’obscurité́ du soleil et des signes de la terre et de la tempête annoncée. ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1500 + + + + + 1882-01-24 L'INVASION La France, dit la Flamme, a crié d'une voix perçante "Je ne veux pas de Sauveur, je ne veux pas de remède". Quel remède reste-t-il pour celle qui s'accorde à LIVRER SON PEUPLE, et à fouler sous ses pieds la couronne et le sceptre réservés depuis la mort du martyr Louis XVI ? Depuis cette trahison, son honneur n'a fait que se dégrader en faiblesse. J'assure que désormais il n'y a plus de remède. Une seconde Flamme ajoute Le Sacré-Cœur de Jésus laissera la victoire AUX TYRANS DU ROYAUME, jusqu'à ce que mon peuple reconnaisse l'erreur où il s'est enfoncé, en se livrant lui-même et en livrant sa patrie. Son peuple a été d'erreurs en erreurs. Je peux dire hautement que le dernier acte est accompli. Il lui sera difficile d'échapper au péril imminent, puisque tous ses projets éclosent sous la chaleur de l'iniquité. Cette première éclosion n'est qu'un appel à une seconde. Si le peuple ne prie pas, il est perdu à jamais et sans espoir. Le Seigneur avait promis de sauver son peuple par son divin Cœur. Il lui a fait des appels violents et multipliés. Ceux que j'appelle sauvés par son Cœur, c'est la BRETAGNE et une PARTIE DE LA VENDEE, mais la part de celle-ci est fort petite en vérité. Elle va devenir le fort de nombreuses iniquités et l'échafaud d'un grand nombre de victimes. Les coups qui annoncent qu'il n'y aura plus de repos vont retentir sans tarder dans les murs du Centre PARIS. Il suffira d'un DESACCORD. Cette seule chose suffit désormais. La conquête de ces faux rois a été placée sur des chars de triomphe. Combien l'heure de la décision sera proche, après un DEBAT MOINS FORT que ceux d'autrefois la décision n'aura pas besoin d'être forte. Ils se seront trompés dans leur espérance ; ils seront surpris à l'heure inattendue. Tout va tomber ENVAHI ET SOUS L'AUTORITE D'HOMMES CRUELS ET FEROCES. Les lieux où l'on prie en silence n'ont pas de repos pour longtemps, et ne seront plus un asile contre le courroux de la puissance des humains ». La Flamme dit de nouveau Le Seigneur attend qu'une voix s'élève pour lui CONSACRER le peuple de ce diocèse et le recommander à son immense protection. D'horribles attentats sont sur le point de se commettre, non loin du cœur de ce diocèse, au moment du grand déluge de la partie française, quand la justice de ce siècle va tout laisser en liberté. Ceux qui, dans quelque temps d'ici, devraient lever la voix seront dans la ligne tracée d'une autre manière. Heureux ceux qui refuseront ces traces, quand des appels à s'engager seront discutés à l'assemblée. Le parti fort sera celui de la victoire du mal. Le petit nombre tombera sous les foudres de ces voix qui font appel au sang et à la chair des corps, pour dérouiller leurs instruments, comme ils disent ». + + + + + 1882-02-07 Mes enfants, dit Monseigneur Fournier, je ne vois que le ciel pour vous défendre de ces ennemis étrangers, ambitieux et avares des trésors de cette terre qui est votre patrie. Mes enfants, je ne vois pas le cœur d'un père pour repousser ces cœurs cruels qui fonceront, de différents côtés, pour puiser, si c'est possible, jusque dans mon diocèse qui est de Bretagne. Je supplierai le ciel d'épargner bien des maux, bien des victimes ; mais le cœur de ces hommes sera insensible, dur et inflexible en leurs idées ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1500 + + + + + 1882-02-14 Les "éléments" vont d’une part détruire – telle la foudre – les ennemis de Dieu, et d’autres "éléments" - tel l’éclat du soleil – vont accompagner la marche triomphale du cortège royal. Il semble même que le dernier tremblement de terre engloutira ce qu’il restera d’ennemis du règne de Dieu, pendant que dans le même temps, la terre restera ferme sous l’avancée des amis de la Croix ». Marie-Julie lit dans la flamme du Saint-Esprit La bannière du Sauveur de la France ne verra pas couler le sang répandu et la terre imbibée du sang des chrétiens. Ma voix adorable réunit mes illustres et généreux combattants. Comme autrefois, en diverses circonstances, elle a choisi de vrais et généreux guerriers. L’homme de foi qui a souffert et espéré au fond de l’exil, va, avant des années, se lever comme un éclair lumineux. Il attendra sur le sol français l’Alsace la venue de l’armée des Bretons, victorieux d’ennemis atterrés, sous le firmament ténébreux. En mes desseins, le Sauveur sommeille dans l’exil, penché sur le lys dont son esprit à tant rêvé voilà peut-être la réponse à ceux qui se demandent s’il sait qu’Il est de race royale et appelé à régner, sous un ciel éparé et étoilé, il apportera le triomphe à mon temple et se reposera sur mon Cœur. Les larmes couleront sur la terre, mais le ciel récompensera tant de souffrances par la sollicitude joyeuse des vrais soldats de la Croix. Mon peuple se dévouera pour ma gloire, muni des armes de l’Archange qui a promis de marcher à sa tête. L'ennemi s'opposera au triomphe de l'illustre vainqueur. Ses armées auront soif du sang de ceux que ma gloire appelle ; mais le ciel les aveuglera, la foudre les frappera sans ménagementC'est à une fort longue distance du siège souillé par l'homme coupable, et ressouillé par de plus coupables encore, que je conduirai, sous une nuée de triomphes, mes élus sur cette terre française où les ennemis ont juré de donner la mort au Sauveur du royaume, Henri de la Croix. Son nom est écrit au livre d'or Il viendra consoler l’indigence, renouveler le sacerdoce dévasté, affaibli et tombé comme une branche sous la scie de l’ouvrier. Sa charité renouvellera le sacerdoce, relèvera les statues de ma Mère, fera remonter les calvaires insultés et réduits en lambeaux. L’âme innocente de la Bretagne du fond de la Bretagne sera pour le serviteur de la Croix, la messagère des ordres d’En-Haut ». De toutes les communications données à Marie-Julie, il ressort que par lui-même et par les membres de sa famille, l’Élu du Seigneur sera le conseiller des nations. Le Sacré-Cœur indique La bannière du Sauveur ne verra pas couler le sang, mais elle verra le sang répandu et la terre imbibée du sang des chrétiens. Ma voix adorable réunit mes illustres et généreux combattants. Comme autrefois, en diverses circonstances, elle a choisi de vrais et généreux guerriers. L'homme de foi qui a souffert et espéré au fond de l'exil va, avant des années, se lever comme un éclair lumineux. Il attendra, sur le sol français, la venue de l'armée victorieuse d'ennemis atterrés, sous le firmament ténébreux. En mes desseins, le Sauveur sommeille dans l'exil, penché sur le lys dont son esprit a tant rêvé. Sous un ciel éparé et étoilé, il apportera le triomphe à mon temple et se reposera sur mon Cœur. Les larmes couleront sur la terre, mais le ciel récompensera tant de souffrances par la sollicitude joyeuse des vrais soldats de la Croix. Mon peuple se dévouera pour ma gloire, muni des armes de l'Archange qui a promis de marcher à sa tête ». Notre Seigneur Jésus annonce Du Ciel, tu verras le triomphe de l’Église planer sur le front de Mon vrai serviteur Henri de la Croix ; son nom est écrit au Livre d’or ; Il viendra consoler l’indigence, renouveler le sacerdoce dévasté, affaibli et tombé comme une branche sous la scie de l’ouvrier. Sa charité renouvellera le sacerdoce, relèvera les statues de Ma Mère, fera remonter les calvaires insultés et réduits en morceaux ». Il méritera ce nom car, à l’imitation de Notre-Seigneur, Il aura réellement vécu dans la Croix, depuis sa naissance jusqu’aux épreuves que lui infligera la France... » + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1501 + + + + + 1882-03-15 Dans le soleil, la flamme dit Jusque dans les lieux les plus retirés, les suppôts de l'enfer travaillent, maintenant, à des écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin. Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d'OUVRIERS QUI N'ONT NI ASILE NI REFUGE. Ils s'étendront partout, surtout que l'heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner. La flamme dit Partout, la France presqu'entière sera soulevée contre l'église. On répandra sans repos, sur la Foi et l'Eglise, des articles abominables que le monde, sans l'enfer, n'aurait jamais su inventer. Les indignes ennemis du Dieu-Sauveur, qui s'assemblent dans les LOGES et les remplissent, sentent le moment approcher. Ils vont se lever, pleins d'espoir, pour jeter boue et scandale sur les apôtres de Dieu et sur son église. C'est par eux que la jeunesse finira d'oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera inébranlable. La Mère de Dieu, poussée par l'amour de son cœur, va redescendre sur la terre, APPARAISSANT à son peuple d'une façon qui sera sans mesure. Elle va renouveler sa descente du ciel sur terre, dans les environs des montagnes de la Salette. Elle apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d'une guirlande de roses, pour dire "La terre ne sera qu'un tombeau, depuis l'ALSACE-LORRAINE, qui n'est pas comptée, jusqu'au bord de la BRETAGNE." La mère de Dieu manifestera une autre gloire à son peuple, comme dernier trait de son amour, au sujet de la douleur des chrétiens. Dans le nord de le France... Elle viendra, avec des signes de deuil, et n'adressera que trois paroles qui seront entendues par une dizaine d'âmes. 1° toute la terre, excepté la Bretagne, ne sera qu'un tombeau sans vie. 2° L'Eglise va souffrir des persécutions telles que l'enfer n'en aura jamais inventé de plus cruelles. 3° le Centre deviendra une terre imbibée de sang. Le dernier qui y coulera sera celui de l'homme que le ciel maudit à cause de ses crimes. La flamme dit encore Mon peuple, ne crains rien. Nos victimes seront alors revenues à l'abri de l'orage de feu et de flammes. Leur grande œuvre ne s'arrêtera pas pour cela l'espace d'une minute. Le ciel baissera sur terre les signes de sa justice. La terre étrangère ne récoltera aucune nourriture. Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où sont mêlés chrétiens, non-catholiques et mahométans. La flamme dit encore La Terre de France va subir aussi la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront à l'heure de la semence ; le blé ne poussera pas ou s'arrêtera à mi-hauteur. Les fruits noirciront un ver en rongera l'intérieur, avant qu'ils aient atteint la grosseur du doigt ». La flamme dit Le Centre et ses demeures seront broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et tremblements de terre se multiplieront, jours et nuits, sans cesser, pendant quarante-trois jours. La mer s'agitera et jamais de tous les siècles, ses vagues et ses flots n'auront pris une forme semblable. Tout le monde de cette époque périra à jamais. Mon peuple, si Dieu te parle ainsi, c'est qu'il ne peut plus soutenir sa justice inexorable. Il te dit n'aie pas peur, j'ai tous les pouvoirs. Maintenant, mon peuple, que rien ne t'épouvante. Si, demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux ; si tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t'étonne ! C'est l'enfer qui se met à l'œuvre. Il faut que la terre périsse pas toute, mais plus de la moitié de la moitié. La terre deviendra le désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1501 + + + + + 1882-04-20 REGIME DE DEMOCRATIE POPULAIRE LA LOI DE L'ENFER Il n'y a plus que très peu de temps, dit la Flamme du Saint-Esprit, avant que la mauvaise liberté ne règne pleinement sur cette terre, dont tout peuple frémira de frissons de mort. Je m'adresse aux trois âmes ici présentes, sous l'œil de Dieu, et je les avertis, d'une voix sonore et retentissante, que la pauvre paroisse qui est la vôtre, mes enfants, n'a plus qu'un temps très court à rester, comme aujourd'hui, sous l'empire de la foi. Ici, une loi va emporter la victoire, étendue à toute la terre de ce royaume. Pas une contrée de la Bretagne n'échappera à cette loi infâme. Il y aura, en beaucoup de lieux où l'on enseigne encore la religion, des révoltes considérables de la part des populations, contre le passage de cette loi de l'enfer. Du côté des bons, il y aura difficulté à se soumettre à ceux qui seront les employés et alliés des hommes de la loi, à ceux qui occuperont des places de puissance. Ce sera entre ces deux côtés, une lutte terrible ; et les hommes de la loi en profiteront pour appesantir d'autres fardeaux sur le peuple qui s'opposera à leurs desseins. L'heure n'est pas loin. Tout l'indique assez bien ; mais point n'est besoin de se plaindre dès aujourd'hui de ces lois diaboliques. Encore un peu de temps, très peu, et c'est là qu'ils pourront se plaindre. Mais il n'y aura pas d'oreilles pour entendre leurs cris, ni de cœur pour compatir à leur déchirement. La loi entrera dans toutes les libertés, et marchera sur tout ce qui est le plus sacré ». LIBERTE PERDUE Chers amis de Dieu, ceci se fera vite et partout, sans exception. Quand cette loi sera partout dans son libre accomplissement, le gouvernement impie cherchera et trouvera des surveillants, selon sa manière, et tous du même avis et de son côté. Non seulement les enfants seront surveillés, mais aucune famille n'aura droit à la moindre réclamation en cas de nécessité ou d'impossibilité. Plus rien ne sera compris de ces hommes de loi, plus rien ne les touchera, aucun sort malheureux. Tout passera par leur volonté. Le petit monde sera bien exposé à perdre, sur terre, tout ce qui lui sera nécessaire. Ce sera la ruine pour beaucoup de familles. Si, par permission divine, un père ou une mère tombent malades, on sera entendu à ne pas les garder, à moins de comparaître devant les tribunaux. Les tribunaux de justice seront changés en tribunaux d'injustice. Les juges chrétiens, qui jugent selon les bonnes lois, n'ont plus que peu de temps à occuper leur poste qui est selon la vérité ». LE DEBUT DU SOULEVEMENT Chers amis de Dieu, dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra qu'une semaine avant la guerre à l'Eglise et au peuple. Je comprends le tout en trois mois avant que n'arrive le grand éclat ; ce que j'appellerai la guerre du sang. Ces trois mois seront le prélude, avant la grande entrée en ce qui sera le plus grand malheur que le monde ait connu ». LES COMMISSAIRES DU PEUPLE Il y aura, sur les épaules du peuple qui sera bien malheureux, d'incontestables fardeaux d'abominations dont il ne pourra se défendre. Il faudra qu'il obéisse. En chaque lieu et ville de France, les gens de la loi placeront des armées de surveillants de dix à quinze hommes. De six à huit dans les petites contrées, ou encore moins dans les lieux tout à fait étroits. Tout le peuple devra se soumettre à cette garde ou subir l'emprisonnement et finir sa vie sous les armes tranchantes. Tels seront les grands jours de la grande liberté ! Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d'autres. Personne ne pourra s'y soustraire... Ou bien la mort au fond des prisons ! » VISITES DOMICILIAIRES Dans toutes les maisons religieuses qui n'auront pas encore été livrées à la cruauté des hommes de la loi, avant qu'elles ne soient entièrement dévastées et vidées, on viendra les visiter et se rendre compte de tout, jusque dans les coins les plus reculés. Il n'y aura plus, dans toutes ces pauvres maisons, aucune sécurité chez soi. Après six ou neuf semaines, à peine, de ce régime de fouilles apparentes, le crime s'accomplira sur les petites maisons comme sur les grandes. Il n'y aura plus de maisons religieuses en France chacune sera sous le toit du firmament... » + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1503 + + + + + 1882-05-09 PREMIERE CRISE Dans le soleil la voix dit Il y a quelque temps, le seigneur a marqué trois mois de fatals et terribles châtiments. Il abrégera beaucoup... Le prochain commencement de la MORTELLE CRISE REVOLUTIONNAIRE -elle parle comme cela, la voix- ce commencement durera quatre semaines, ni un jour de plus, ni un jour de moins ; mais l'étendue en sera immense. Le nombre de ceux appelés MEURTRIERS DU PEUPLE, sera d'une immensité inconcevable... Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d'une violence qui ne se possède pas, les étrangers seront maîtres en France. Dès la nouvelle du fatal évènement, leurs oreilles ne seront pas sourdes. Pendant cette LUTTE PREMIERE, en toute l'étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n'y aura plus de captifs retenus pour crimes la liberté sera en toute son étendue. Un repos fort court suivra cette grande entrée dans le mal qui sera complet, surtout au Centre et dans les environs ». DEUXIEME CRISE La voix dit La seconde et violente crise commencera et ira jusqu’à 45 jours. La France sera envahie jusqu’au diocèse qui commence la Bretagne. La voix ajoute Le vôtre ! A cette époque seconde, les hommes du pouvoir, après avoir livré le royaume au sang, s'assembleront dans un lieu de paix et formeront des projets définitifs et décisifs. Ils chercheront un sauveur pour le placer sur le trône de France. Beaucoup de ces grands commandants du royaume se retireront dans un coin de la terre de France volée.... La voix dit L'ALSACE ET LA LORRAINE. Retirés là, dans le secret, ils disposeront leur roi, celui qui est CONTRE les desseins de la Providence. Ils décideront réellement, et rien ne pourra les en détourner de faire monter le coupable sur un trône qui ne lui appartiendra jamais ». Dans le soleil la voix dit La seconde époque dépassera un mois. Elle ira, sans repos ni arrêt de respiration, jusqu'au 37e ou 45e jour. Cette époque deuxième achèvera tout. Il n'y aura de sauvé que ce que Dieu a promis de protéger les endroits décrits par sa parole et gardés par sa gratuite bonté. A mesure qu'elle s'étendra en France, la persécution recevra beaucoup d'aide de la part des puissances qui l'environnent, de tous ceux qui ressemblent à ceux qui, en France, livrent tout, sans pitié, au feu et au sang ». TROISIEME CRISE Pour la longueur de la Troisième époque, la voix dit qu'elle n'est pas dans ce passage-ci du soleil... » Note du Père Roberdel Il s'agit de la reconquête de la France par le vrai Roi, reconquête qui durerait sept mois. Les détails seront donnés plus loin. Il semble que la durée des trois crises ne devrait guère dépasser deux ans. + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1504 + + + + + 1882-05-09 La Mère de Dieu, apparaîtra suspendue sur une nuée blanche environnée d’une guirlande de roses pour dire la terre ne sera qu’un tombeau depuis l’Alsace-Lorraine préservée jusqu’au bord de la Bretagne épargnée ». Un repos fort court suivra cette grande entrée dans le mal qui sera complet, surtout au Centre Paris et dans les environs... Le 24 mai, il se passera entre les hommes qui se disent vainqueurs et élevés en science, un éclat qui ébranlera cette Grande Ville où le sang a tant de fois rougi le pavé et ce branle ne s’apaisera pas... Tu sais que le nombre 14 a été choisi par Moi... » La seconde et violente crise commencera et ira jusqu’à 45 jours. La France sera envahie jusqu’au diocèse qui commence la Bretagne. La plus forte armée va tomber sur Orléans et envahir des espaces de terre que je ne peux limiter, dit Saint Michel. D’un seul élan, ils parviendront jusqu’aux alentours de la Grande Ville. Paris Ils n’y pénétreront qu’à la moitié de la crise ». + + + + + 1882-06-15 Le Sacré-Cœur l’avait révélé́ à Marguerite-Marie Le Cœur Sacré de Jésus laisse échapper des rayons si multipliés que leur nombre dépasse celui des étoiles du firmament. Le Seigneur dit - Mes enfants, il y a autant de rayons que d’âmes inscrites dans mon Cœur divin et appelées à y trouver un refuge, à l’heure où vont retentir sur terre les coups des grands maux. L’heure n’est pas éloignée où mon peuple va pousser un nouveau cri de détresse. Ce sera l’ouverture première de profonds engloutissements du bien, et qui doit ensuite marcher vers une ruine épouvantable que le ciel et la terre n’auront jamais vue passer. L’orage va éclater sur la France où j’ai voulu manifester les prodiges de mon divin Cœur et dévoiler ses secrets. Mes enfants, c’est la France qui, la première, sera meurtrie, déchirée, persécutée. Quand je manifestais ce divin soleil à la bienheureuse Marguerite-Marie, je laissais tomber de mes lèvres cette parole La terre qui t’a vue naitre, et qui te verra expirer, sera terriblement menacée, depuis l’époque de 80 à 83 surtout. Je laissais entendre à mon humble servante, que la troisième serait bien douloureuse. Il n’y aurait que des glaives, que des apostasies et des violations dans cidres des personnes qui me sont consacrées, les unes par le sacerdoce, les autres par la vie religieuse. Les mauvais chrétiens ne se contenteront pas de se perdre. Ils chercheront à̀ surprendre les âmes ; ils tendront, par tous les moyens, à les faire pécher contre tout ce qui est du devoir du chrétien... Mes enfants, l’Église n’a pas bien des années à rester sans la douleur d’aujourd’hui augmente, mais bien des fois plus terrible. En cette douleur, il n’y aura ni borne, ni arrêt. Je garde l’Église à l’abri, jusqu’au jour où la terre devenue un désert et le monde une poussière, sur la terre désolée. Le Seigneur la fait entrer la France parmi le sang et l’eau de sa blessure. " Mes enfants, dit-Il, elle est sortie avec joie de mon divin Cœur, elle n’y rentrera que parmi le sang et les pleurs. " Le Divin Cœur dit encore. Sous peu, à l’époque marquée, il ne restera debout, en Fiance, aucune maison religieuse ; pas un cloître n’échappera aux tyrans de l’époque. Il y aura une attitude de massacres, depuis le Centre Paris à Lyon, de Lyon sur le midi et jusquaux bords de la Bretagne qui est encore catholique, mais plus comme autrefois. La génération de la foi se fait partout. En ces massacres, aux mois froids, la terre deviendra un déluge de sang, comme au temps de Noé́ elle devint un déluge d’eau. Tous ceux qui ne seront pas dans l’arche de mon Cœur périront, comme au temps du déluge. Je lui disais encore " Moi-même, je choisirai ; je ferai nommer le véritable consolateur de mon peuple et de l’Église celui qui reconstruira mes temples incendiés sous la violence d’une grande guerre civile, bien qu’elle ne sera pas longue. Je ne peux, dit-il, nommer autrement que guerre civile cette guerre à laquelle la France sera livrée. Mes enfants, combien l’âme de ma servante fut attristée de mes paroles si désolées ! Elle ne me répondit que par un soupir " Seigneur, je prierai pour cette France, en la demeure où vous m’aurez introduite avec vous. " Mes enfants, aujourd’hui si peu d’âmes me demandent mon amour, si peu de cœurs me servent fidèlement. Jusque dans les cloîtres, je trouve indifférence, oubli et faiblesse. Je me plains amèrement. Si les bons chrétiens sont si lâches, que seront donc les coupables qui veulent tout détruire et renverser jusqu’à̀ mon Règne Éternel ". Le Sacré-Cœur de Jésus dit encore. Il se lèvera soudain sur la France de grands fléaux et des calamités que rien ne pourra ni arrêter ni amoindrir. Passeront, sur la France, une mortalité́ innombrable que jamais le monde n’aura vue et des maladies qui seront inconnues. C’est surtout au Centre que cette mortalité́ lancera son fléau. Elle viendra frapper jusque sur la paroisse qui est la vôtre, mes enfants ; mais ne craignez rien, mon Cœur sera une demeure pour vous protéger. - Je me rappelle cela, divin Cœur de Jésus. - Mes enfants, ceux qui me font la guerre depuis plus de 60 ans, guerre qui a redoublé depuis 11 ans, ne seront pas attaqués par le fléau de la mortalité́. Je les attends d’une autre manière aussi courroucée. Je préviens mon peuple qu’à la suite de ces nombreux fléaux en France, dont les premiers ne sont pas loin, et qui seront suivis de beaucoup d’autres, je vous préviens qu’un jour se trouvera - et il est marqué - où il y aura peu de soleil, peu d’étoiles ni de lumière pour faire un pas hors des demeures, refuges de mon peuple. Le jour commencera à̀ croître ; ce ne sera pas au fort de l’été́, ni dans les jours les plus longs, courts encore. Ce ne sera pas à la fin d’une année, mais dans les premiers mois que je donnerai clairement mes avertissements... Ce jour de ténèbres et d’éclairs, ce sera le premier que j’enverrai pour convertir les impies, et voir si un grand nombre reviendra à̀ moi, avant le grand orage qui suivra de près. Ce jour, mes enfants, n’atteindra pas toute la France, mais une partie de la Bretagne en sera éprouvée. Le côté́ où trouve la terre de la Mère de ma Mère Immaculée ne sera obscurci par les ténèbres à venir, jusqu’à̀ vous et, au-delà̀, sur le lever du soleil. Tout le reste sera dans l’effroi le plus terrible. Depuis la nuit jusqu’à̀ la nuit, un jour entier, le tonnerre ne cessera de gronder ; le feu des éclairs fera beaucoup de mal, même dans les demeures fermées où l’on sera dans le péché́... Mes enfants, ce premier jour n’ôtera rien de ce jour particulier qui fut révélé́ à ma servante Catherine dans les apparitions de ma sainte Mère, sous le nom de Marie conçue sans péché. Ce jour se trouve noté dans cinq petits rouleaux bien fermés de la soeur Saint Pierre de Tours. Ce rouleau restera dans le secret, jusqu’au jour où̀ une personne de Dieu portera sa main prédestinée sur ce que le monde aura ignoré́, jusqu’aux habitants de ce cloître." Jésus Il y aura un jour avec peu de soleil, peu d’étoiles et de lumière, dans les premiers mois de l’année. Le blé n’en sera pas encore à son troisième nœud. Ce jour de ténèbres et d’éclairs de midi à 4h00 sera le commencement des châtiments de ma justice, ce sera l’entrée dans l’épouvantable malheur. Ce jour sera le premier que j’enverrai pour convertir les impies et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de près. Un jour entier le tonnerre ne cessera de gronder. Le feu des éclairs fera beaucoup de mal. La Bretagne en sera en partie seulement préservée. L’œil sera voilé sans qu’il puisse apercevoir le moindre objet ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1504 + + + + + 1882-06-27 Tout à l'entour du Centre, en particulier, la lutte sera violente... Cette lutte bouillonnera terriblement, en descendant vers la Bretagne. La déclaration de cette victoire sanglante sera partout affichée. Ces instruments, qui mitraillent sans pitié la chair du soldat, seront tendus partout, et déjà la marche des ennemis du royaume aura plusieurs lieues de faites en la terre de France. Tous les soldats Français seront dispersés, en moins de neuf jours, et renvoyés de la France dans les contrées étrangères et la liberté sera entière ». + + + + + 1882-07-25 Saint Joseph ne nous en voudra pas d’accorder une place à̀ Sainte Anne dans le court chapitre qui lui est consacré́. J’honore la glorieuse mère Sainte Anne, accompagnée de la Sainte Vierge ». Sainte Anne dit Chaque année, mes enfants, je viens du ciel vous apporter ma parole, en cette veille de ma fête, à l’heure où l’on se rend à̀ mes pieds pour solliciter des grâces. Quand je vois, chaque année, les pèlerins venir s’agenouiller à mes pieds, du fond de mon cœur de mère, je leur dis en silence cette parole Moi aussi, je prépare pour la Bretagne mes dernières bénédictions. Le calvaire de douleurs qui, hors de la Bretagne, attend la France, il ne se passera pas des années avant qu’il ne soit dressé ... Déjà̀, il y a peu de temps, les religieux qui habitent cette terre, les fils de Saint Ignace ... Ma douleur est immense à la vue de ces commencements de douleurs qui ne vont plus s’arrêter. Mes enfants, ces hommes, qui mènent la Fille ainée de l’Église à l’abîme, se disposent à tremper leur plume dans l’encre de l’enfer pour faire une sommation. - Je ne sais pas ce que c’est. - Mes serviteurs connaissent ce mot... sommation à tous, contre ceux qui se sont réfugiés dans des maisons non religieuses, offertes par la charité́ de bonnes âmes. Mes enfants, chacun des pasteurs des diocèses de France va bien être obligé d’y répondre, comme il le pourra et selon sa pensée, bonne ou mauvaise. Malheur à ceux qui ne seront pas du côté́ d’où̀ vient la gloire et d’où̀ sortira le salut ! Ce sont eux qui vont être obligés de faire passer ces adresses à tous les religieux de France. Très peu de temps après ces envois, les maîtres du temps présent vont lever leur voix puissante, et prononcer que tout religieux soit embarqué sur des vaisseaux, hors de France. Rien ne va pouvoir les ramener au sentiment de pitié pour les pasteurs et les religieux. Mes enfants, je crois pouvoir vous dire que les Évêques de France vont être appelés à comparaître, et à passer par les lois d’aujourd’hui. Jamais, jamais ils ne pourront se défaire de toutes les demandes et des lois que les gouverneurs de France vont leur imposer. La religion va crouler en France. Mes enfants, ils ne savent plus que faire en leur règne hypocrite et souillé ils vont s’en prendre à̀ la tête de l’Église, et la suite s’en suivra sans peine. Le petit peuple sera obligé de se soumettre à̀ des lois qui seront plus que profanes et plus qu’odieuses, mais pas tous. Le bon et brave peuple, qui ne se soumettra pas aux ordres du gouvernement, aura bien à̀ souffrir mais, grâce au ciel qui leur aura désigné́ leur marche et leur voie, ils sortiront vainqueurs. Mes enfants, la Bretagne perd sa foi, et le mal du royaume est parvenu jusqu’à̀ elle. J’en compte un nombre considérable qui ne refuseront pas de se soumettre volontiers. Si, partout, le Seigneur, avant la marche à l’abîme, fera germer des âmes pour le dernier salut de son peuple, cette contrée que j’habite, cette terre ne sera pas la dernière à donner la belle tige qui enfermera les grains de la parole de salut et d’espérance ; celle qui est du côté́ désiré́ par les enfants de la religion. Mes enfants, jusqu’ici j’ai été́ consolée par le nombre des fils de France que j’ai vus à mes pieds. J’attends le Roi devant l’autel où je me tiens debout. J’écouterai ses prières et je répandrai les grâces de mon cœur. Je le bénirai pour le temps où des forces surhumaines le feront marcher à la tête des fidèles défenseurs. Tous auront besoin d’un secours surhumain. Des milliers de coupables auront dévasté́ le centre et ses habitants. Ils ne seront pas encore arrêtés par la Justice du ciel, au coup de la venue de ce fidèle serviteur. C’est là que le Seigneur réjouira les siens, et confondra à jamais ceux qui avaient l’ambition de conquérir le siège du royaume, et d’y faire trôner leurs amis. Du ciel, je garderai la Bretagne. Je l’ai promis ; mais elle est destinée à souffrir bien des maux. Je répète qu’elle s’ouvrira pour le passage des barbares qui la traverseront, entre cinq et neuf lieues d’ici, pour aller fondre du côté́ du nord. Là, on aura préparé ces instruments qui tranchent la tête des chrétiens, ces instruments d’autrefois dont on garde le souvenir quand, sur cette place, ils accomplissaient cette douloureuse exécution, en cette crise qui marche sur son centenaire. Mes enfants, c’est sur Rennes. De ce côté́, il y a du bon peuple, mais aussi du bien mauvais, et la main du Seigneur ne se manifestera pas sur ces lieux à la dernière heure. Si le monde savait l’approche de l’heure de Dieu, ils se prépareraient ; ils se nourriraient de la foi qui est l’arme du combat. Mes enfants, il n’y a plus qu’à̀ prier. Mes enfants, que de faiblesse chez les hommes apostoliques ! Le temps, qui touche à une détermination bien malheureuse pour eux, va faire voir le peu de foi de ces apôtres. Ils vont être la cause de la damnation d’une multitude d’âmes qui seront perdues par les exemples de leur faiblesse coupable. Mes enfants, le temps qui vient ne sera pas plus heureux que celui d’aujourd’hui où toutes les œuvres sont sous une écrasante persécution. Malheur au temps qui vient, quand le Seigneur ne va plus rester enfermé dans les cieux, mais paraitre visiblement sur les lieux de la terre, avec gloire, pour récompenser ceux qui ont souffert. Courage, un peu encore, et le ciel récompensera de tous les maux. Les serviteurs du Seigneur ne seront pas épargnés. Il faut des souffrances pour alléger les maux éternels et mériter le salut de la France. Je m’arrête et je promets mon assistance à tous les fils du Seigneur dont je suis aussi la mère ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1505 + + + + + 1882-08-25 La Sainte Vierge dit Je m'arrête, mais je reviendrai avant peu". Elle s'assied sur son trône, et Saint Louis, vêtu en roi de gloire, un flambeau en main, dit Amis du Seigneur, demain je prierai beaucoup pour celui qui doit rendre cette terre heureuse, et lui redonner cette même fleur que je portais lorsque je la gouvernais. Ce flambeau, que je porte en ma main, c'est le symbole du Sauveur qui, plein de vie et de jeunesse, fendra les troupes. La pauvre France, très prochainement sera mise au tombeau. Le coup fatal, qu'elle a mérité, va l'écraser, sans qu'elle puisse se défendre. Mais un défenseur lui est choisi par le vrai Roi Éternel... Ces pauvres malheureux ! En une nuit la plus obscure, le Centre se trouvera bombardé et les victimes n'en survivront pas. Mes amis ne seront plus là, eux ; tous, ils l'auront quitté. Je vais prier, dit Saint Louis, pour ce royaume si misérable, où le Roi de Gloire subira tant d'outrages..." ». + + + + + 1882-09-12 Le Seigneur se dispose à lever la nuée lumineuse au moment où se fera l'arrêt des barbares, épuisés de force. La Flamme dit Mes enfants, jusqu'ici le Seigneur ne vous a pas fait connaître cette parole que je vous apporte au nom de sa puissance. Mes enfants, les troupes étrangères qui ont été tant de fois mentionnées, ces troupes nombreuses, après avoir pris une partie de la Vendée et y avoir emmené beaucoup de Français sous leur garde, pour les faire mourir, elles passeront vers le milieu de la terre du diocèse de Nantes, depuis le bord de la Vendée jusqu'au milieu de l'autre bord qui touche le cœur de la ville. Mes enfants, les ennemis ne pénétreront pas au cœur du diocèse, ils seront arrêtés par l'armée des soldats de la Croix et de la foi... Ils viendront par la croix qui se trouve sur le bord de la terre de Bretagne ils ne passeront pas. C'est là que le Seigneur les attend... C'est un peu au-dessous de cette croix qu'ils passeront, mais peu nombreux, pour essayer, s'il leur est possible, des tentatives. Ils n'iront qu'à la moitié de la moitié de la terre qui se rend au cœur du diocèse. Ils seront repoussés par les Bretons qui ne laisseront, en leurs membres, que quelques os non brisés. Jamais la terre étrangère ne reverra ses soldats. Ils ne feront pas de mal. L'armée bretonne sera rangée en garde, car les ordres de Dieu auront été signalés. La petite voyette par où elle passera sera étroite, pas par les grandes routes, et sans rien qui indique une marche nombreuse. Les Bretons seront au nombre d'une SOIXANTAINE, un groupe dans toute sa force. Ils passeront au-dessous du cœur du diocèse, les autres passeront par la grande route où marchent les vapeurs sans doute les futures automobiles, inconnues à cette époque formées par l'esprit du monde. Ils seront arrêtés par la croix qui se trouve sur le bord des contrées. Cette parole de Dieu n'avait pas été transmise mais, sous peu, toutes les paroles seront dévoilées, et les voies, par où ils viendront en Bretagne, seront désignées par leur nom propre. Il n'en passera pas, en Bretagne, d'autres que ce petit groupe d'éclaireurs, afin de voir s'il est possible d'y entrer en plus grand nombre. Les amis de la Croix ne seront plus au cœur du diocèse. Il leur sera donné une place de sûreté et de paix ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1505 + + + + + 1882-09-21 Jésus dit Par toi, ma fille, il y a encore 3 Croix différentes sur lesquelles il va falloir t’étendre et souffrir douloureusement. - La première c’est celle de la Sainte Eglise catholique. - La seconde Croix est celle de la fermeture du Royaume de la Sainte Vierge. - La troisième Croix c’est celle que porte en Lui le Sauveur du Royaume de fille, voilà la place où du haut des frontières célestes, tu verras les départs des nobles soldats de la Croix ; d’où tu verras, sur le sol de France, celui qui vient apporter paix et joie à mon peuple ; d’où tu verras le sanctuaire du Seigneur et ses fidèles ouvriers, en place, pour noter et contempler les Œuvres du Seigneur et celles de sa Sainte Mère et de ses Anges ». La part de la Bretagne est déjà bien grande par la part personnelle de Marie-Julie dès le principe et le départ des œuvres du Seigneur. La Très Sainte Vierge Marie dit L’armée des Justes, des soldats de la Croix, mêlée à d’autres braves, traversera presque toute la France, sous le feu des signes de Dieu. Elle sortira de Bretagne pour se rendre jusqu’au fleuve Le Rhin où le Sauveur de la terre doit arriver avec sa propre armée. Ils se rejoindront tous ensemble, sous l’étoile de la victoire… ce sera un vendredi…Mes enfants, continue la Sainte Vierge, pour que vous ne doutiez pas, je vous décris ce signe que mon Fils vous manifestera à la chute du jour, une preuve véritable… Un signe blanc, à l’ouest de la France, environné d’un rideau de franges diamantées, énorme, l’espace de ¾ d’heure. Vos demeures en seront éclairées comme par le soleil. Les rues seront aussi claires que dans le jour bout d’une demi-heure, une barre rouge se formera, vers l’ouest, en forme de branches ; et des gouttes de sang s’en échapperont. Cette barre rouge cernera la blancheur du signe et en envahira l’éclat de sa enfants de l’ouest ce signe remontera un peu ; puis la barre rouge se dissipera, comme par la victoire de la blancheur. Un samedi entre 5 et 6 h… Ce signe sera comme un ornement au firmament, sous la forme d’une étoile carrée, portant en son milieu un sceptre et une couronne que pourront bien distinguer tous les yeux des peuples de la terre ». + + + + + 1882-09-28 Un repos fort court suivra cette grande entrée dans le mal qui sera complet, surtout au Centre Paris et dans les environs. Le 24 mai, il se passera entre les hommes qui se disent vainqueurs et élevés en science, un éclat qui ébranlera cette Grande Ville où le sang a tant de fois rougi le pavé et ce branle ne s’apaisera pas. Tu sais que le nombre 14 a été́ choisi par Moi. La seconde et violente crise commencera et ira jusqu’à̀ 45 jours. La France sera envahie jusqu’au diocèse qui commence la Bretagne. La plus forte armée va tomber sur Orléans et envahir des espaces de terre que je ne peux limiter, dit Saint Michel. D’un seul élan, ils parviendront jusqu’aux alentours de la Grande Ville. Paris Ils n’y pénètreront qu’à la moitié de la crise ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1506 + + + + + 1882-10-05 Avertissement Mon peuple, Mon peuple, Mon peuple, tes yeux vont voir le commencement de l’heure épouvantable, quand le froment en herbe ne sera pas au troisième nœud de sa croissance. Au moment où̀ Mon peuple n’aura plus qu’à s’armer de Foi et d’Espérance, encore en la saison dure, pendant quatre heures - de midi à quatre heures en France - en des jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil ; Il sera obscurci, sans lumière. Jamais personne sur la terre ne pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n’aura plus rien. L’œil sera voilé, sans qu’il puisse voir le moindre objet. Mon peuple, ce sera le commencement des châtiments de Ma Justice. C’est le soleil qui annoncera ces douleurs le ciel qui pleurera, sans pouvoir se consoler, parce que ce sera l’entrée du temps où les âmes se perdront, l’entrée, en un mot de l’épouvantable malheur. Mon peuple, cette obscurité́ couvrira la Bretagne l’espace de quatre heures, mais il n’y aura pas de mal... une petite frayeur simplement ». ENTRE NANTES ET LA ROCHELLE Je lis Pendant que mon royaume sera en liberté, j'entendrai des cris entre Nantes et la Rochelle. Les pauvres troupes françaises, soldats du temps présent, y seront amenées pour achever l'épuisement de cette garde pour la France... Environ au milieu de ces deux terres, l'autorité si coupable, gouvernante d'aujourd'hui, fera massacrer les troupes, et la France sera sans soutien. Pieds et mains liés pendant vingt-quatre heures, puis une torture leur est réservée qui aura vite terminé leur vie. Mon peuple, ils jetteront ces chrétiens au fond des torrents ; leur sang inondera les pavés. Le crime horrible descendra jusque sur le milieu de la Bretagne. A deux reprises, le châtiment est réservé à cette terre nantaise ». Je lis encore Je laisse Satan couronner son règne. Sa bannière viendra jusque sur le bord de la paroisse, du côté du midi. Elle entrera dans la paroisse qui sera peu de temps exposée, mais dans un deuil d'appréhension douloureuse. Mon peuple ne sera pas atteint de la mortalité. Un autre fléau tombera sur le cœur de la Bretagne. Mes amis n'en souffriront aucune douleur ». + + + + + 1882-10-24 Mes enfants, dit le Seigneur, je vous révèle, avec toute la tendresse de mon Cœur, que je veux que mes fidèles amis puissent, sans tarder, faire broder, pour recevoir l'Exilé de la terre étrangère, une blanche bannière avec, d'un côté mon divin Cœur et, de l'autre ma très Sainte Mère Immaculée, protectrice de ses enfants et Reine de France. Mes enfants, le Roi ne résidera pas au Centre Paris à son arrivée. Il fera, peu de temps, un séjour rapproché de la Bretagne, car le Centre Paris sera inhabitable jusqu'au jour où la main des ouvriers se mettra à l'œuvre pour enlever les décombres, et mettre dignement en ordre les rues toutes remplies de cadavres qui auront erré, sans que personne ne les ramasse. Mes enfants, oui, ce sera avec cette riche bannière, bénite par un illustre personnage, qu'il viendra au Sanctuaire de la Croix La Fraudais, revêtu d'une très haute dignité de respect de la foi. Toutes mes victimes et serviteurs prendront le chemin de la Bretagne, portant leur blanche bannière de salut, en avant d'un beau cortège, mais peu nombreux l'escorte du Sauveur de la France ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Ven 20 Mai - 1506 + + + + + 1882-11-16 A NANTES En entrant dans la vision, je contemple et j'adore le divin Crucifix, entouré de ses flammes ». La première Flamme dit L'âme du chrétien est une graine que je sème dans le champ de l'Eglise, pour qu'elle fructifie en grâces et en vertus... Si le Seigneur augmente les tribulations sur les âmes, c'est que son heure divine est proche d'éclater sur la terre ; c'est la preuve de sa bonté divine... ». La même Flamme dit encore Je déclare qu'une cruelle désolation fera gémir tout le peuple du centre du diocèse. - Pas fort, Flamme. - Amis de Dieu, il s'agit d'une multitude de coupables, capables de toutes sortes de mal, pervertis et dans de si mauvais sentiments que Dieu ne pourra jamais les ramener ». Voici A Nantes, près de la place de la Maison de la Justice, se lèvera une assemblée de cinq cents hommes, tout ce qu'on peut compter d'affamés de sang et de victimes. Il y aura des scènes terribles contre le clergé d'abord, contre les lois de la religion catholique, contre le Sauveur mortel de cette terre. Ils seront appuyés par l'autorité humaine, si mauvaise, de ce temps. Dans leur rage inassouvie et indomptable, ils marcheront, d'une façon remarquable, dans la voie des douleurs grandissantes. Dans cette rue, près du Palais de Justice, aux heures profondes de la nuit, il y aura beaucoup de victimes dans ce cœur du diocèse. Le plus frémissant, c'est qu'il sortira des feuilles du milieu de ce groupe elles n'auront pour but que de couvrir de honte et d'iniquités ceux qui attendent, avec persévérance, la réalisation des promesses de Dieu. Aux environs de cette époque, on aura, de jour en jour plus pénible, le sentiment d'avoir à ressentir cette coupable injustice. La Flamme dit que ce sera vers le temps où une loi périlleuse donnera la liberté de laisser sortir les scélérats maintenus jusque là en captivité. Rien ne s'y opposera au Parlement, car l'homme seul sera déjà dans l'étendue de son triomphe immense qui couronnera son désert, en renversant la terre et le monde ». + + + + + 1882-11-21 Il y aura aussi des signes de consolation pour les justes qui attendront la venue du Roi, dans la prière au milieu des assauts révolutionnaires L’armée des justes, des soldats de la Croix, mêlée à d’autres braves, traversera presque toute la France, sous le feu des signes de Dieu. Elle sortira de Bretagne pour se rendre jusqu’au fleuve où le Sauveur de la terre doit arriver avec sa propre armée le Rhin. Ils se rejoindront tous ensemble, sous l’étoile de la victoire. " Ma fille, remarque bien cette parole ce sera sous les signes du ciel semblables au sang des chrétiens. Au milieu de ces signes sanglants et effrayants, il y aura une blanche lumière qui surpassera la beauté́ de l’aurore. Cette blancheur fendra les sillons de sang et ira au-devant de vous, sur le bord du fleuve. Cette blancheur aura traversé ce sang le jour des souvenirs de la Passion de mon Fils. - Oui, bonne Mère, un Vendredi. - Mes enfants, dit la Sainte Vierge, pour que vous ne doutiez pas, je vous décris ce signe que Mon Fils vous manifestera à la chute du jour, une preuve véritable.., un signe blanc à l’Ouest de la France, environné d’un rideau de franges diamantées, énorme, l’espace de trois quarts d’heure. Vos demeures en seront éclairées comme par le soleil. Les rues seront aussi claires que dans le jour ordinaire. " Au bout d’une demi-heure, une barre rouge se formera, vers l’ouest, en forme de branches ; et des gouttes de sang s’en échapperont. " Cette barre rouge cernera la blancheur du signe et en envahira l’éclat de sa lumière assaut du mal. " Mes enfants, de l’ouest, ce signe remontera un peu ; puis, la barre rouge se dissipera, comme par la victoire de la blancheur triomphe du Roi. Ce sera un samedi, entre 5 et 6 heures... Après ces paroles, la Sainte Vierge tombe à genoux aux pieds du Père Éternel et voici les paroles du Père Céleste " Très digne Mère de Dieu, Mon Fils Éternel veut manifester le signe du Sauveur mortel Le Roi et tourner Sa Puissance du côté de l’étranger. Tous les yeux, en France pourront contempler cette faveur à son égard. " Il sera, reprend la Sainte Vierge, comme un ornement au firmament, sous la forme d’une étoile carrée, portant en son milieu un sceptre et une couronne, que pourront bien distinguer tous les peuples de la terre. Et elle ajoute Puisque mon Fils ne peut convaincre Son peuple du jour fortuné qui le surprendra au milieu de ses idées mauvaises et coupables, Il commencera par placer sous le firmament l’annonce des prédictions faites aux siècles passé et au siècle présent. Elle cite les secrets confiés à Sainte Marguerite-Marie, à Sœur Marie de Jésus-Crucifié, à Sœur Saint Pierre, à Marie Estelle et qui n’ont jamais été́ publiés » + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Sam 21 Mai - 006 + + + + + 1882-11-23 Cette boule qui sert de trône à mes pieds, dit l'ange, est celle où va s'asseoir, au milieu des paroles de gloire du Seigneur, celui que les hommes vont combattre, qui sera méprisé et qui, en sa foi, sera venu aux pieds de la Mère de la Mère de Dieu renouveler sa foi et sa prière. Voici les quelques mots que le Sauveur mortel adressa, en terre de Bretagne, aux pieds de Sainte Anne "Vous savez, Sainte Anne, l'ambition qu'à mon cœur de régner au milieu de mes frères. Cette ambition n'est nullement dans mon intérêt. Elle est pour celui de mes frères et de mon peuple que je voudrais rendre heureux, après tant d'années de malheur". Le Cœur sacré est le flambeau promis aux fils d'Israël. Ces fils ne sont autres que les héros destinés et choisi par la puissance du Créateur... Ils iront, par une Voie que la Providence a décrite, avec des jubilations d'allégresse ; ils marcheront, comme une escorte glorieuse, à côté du Cœur qui contient, cachés, les trésors de la paix et le règne du bonheur. Ce Cœur sera placé dans la main du sauveur mortel ; c'est par lui que sera sauvé le peuple réservé à ne pas périr. C'est en tenant le Sacré-Cœur sur sa poitrine mortelle qu'il deviendra digne de porter la couronne de gloire et le sceptre d'honneur. » + + + + + 1915-07-29 Notre Dame dit La Bretagne aura son châtiment. Elle a péché, elle a offensé la divine majesté. La Bretagne a cependant moins péché que la France. Comptez sur un Grand Miracle, sortant de la miséricorde divine. Voilà ce que ma Bonne Mère Sainte Anne vous apporte au nom de son Petit-Fils Jésus et de sa Mère Immaculée. Il n'y aura qu'un miracle qui arrêtera tout. S'il y a beaucoup de prières, le châtiment sera diminué, mais si le nombre de prières est comme aujourd'hui, le châtiment s'étendra pa toute la Terre. » + + + + + 1922-01-17 Documents Cluzeau PRIERE A FAIRE PENDANT LE CHATIMENT Le Seigneur dit Je me lèverai bientôt, dans tout l'éclat de ma Justice. Je bouleverserai la terre. Je foudroierai l'âme coupable. Mes petites âmes, dans ce déluge de frayeur, vous porterez ma Croix, fût-elle toute petite ou grande ! Quand il sortira de la terre des cris épouvantables, effroyables, des hurlements d'âmes en disgrâce qui ne doivent plus revenir à ma miséricorde, vous direz la prière suivante Je te salue, je t'adore, je t'embrasse, ô Croix adorable de mon Sauveur. Protège-nous, garde-nous, sauve-nous. Jésus t'a tant aimé. A son exemple, je t'aime. Que ta sainte image calme mes frayeurs ! Que je ne ressente que paix et confiance ! Vous sentirez tant de grâces et tant de forces que ce grand déluge passera sur vous comme inaperçu. Mes enfants, ce grand coup sera un terrible mélange. Ce seront des jours bien affreux, bien horribles. Je ne voudrais pourtant pas vous effrayer. Vous aurez votre sauvegarde et un abri sûr ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Sam 21 Mai - 028 + + + + + 1925-07-23 A travers les événements à venir, ne laissez passer dans votre âme aucun doute au sujet de votre salut. Plus vous serez confiants dans les Cœurs unis de Jésus et de Marie et dans le Cœur de Saint Joseph, plus sera inviolable le rempart dont je veux vous entourer. Vous bénirez la Croix, vous brûlerez des cierges bénits, surtout vous réciterez le Rosaire. Et ainsi protégés, vous verrez soudain, après les ténèbres, le soleil dans toute sa lumière et sa chaleur. Les survivants remercieront la Sainte Trinité de cette protection. Magnifique sera mon royaume de paix. Mon nom sera invoqué et loué, du lever au coucher du soleil – ce qui veut dire dans toutes les parties du monde. Notre-Dame dit Mes petits enfants, vous êtes des victimes qui expient et souffrent pour réparer bien des bouleversements… Ce ne sera qu’un moment de frayeur, restez encore en paix… Ce temps sera terrible pour les coupables mais pas très long. Vos prières et vos souffrances vont l’abréger. Après ce sera un royaume purifié. En des contrées, il restera très peu de monde. La justice fauchera une multitude, mais les Justes seront préservés… Ma France plongée dans le crime ressuscitera glorieuse. Le règne de la paix sera prolongé de 25 à 30 années, sous la direction d’une âme que le Divin Cœur réserve à son peuple. A la montée de ce Prince qui deviendra Roi, ma France nouvelle sera purifiée, ennoblie et ravissante à mes yeux. Il y aura une lutte mais pas longtemps. Mes petits enfants, la pauvre terre de France, arrosée de grâces, mon royaume, vous le repeuplerez. Il y aura beaucoup de prodiges, tout arrivera à la fois. Vous aurez votre large part de bénédictions réservées à cette époque pas éloignée. Je vous assure que ce temps n’est pas loin. Ne vous effrayez pas vous avez votre abri dans le Divin Cœur, sous sa Croix adorable, et mon blanc manteau vous servira de tente. Vous n’aurez point frayeur quand la terre sera fendue et qu’un tremblement terrible la secouera et la fera monter à de terribles hauteurs. Les pécheurs tomberont dans ce gouffre et seront ensevelis dans ce tombeau qui se refermera. En d’autres lieux, la peste pourra détruire en une seule minute des milliers de corps Vous avez vos plantes et vos fleurs d’aubépines, vos Croix bénites et vos médailles. En plus, vous avez nos promesses de vérité et de paix ». + + + + + 1929-10-04 Notre-Dame Ne vous effrayez pas encore. Vous recevrez l’avertissement précis par l’apparition de taches dans le soleil... Je l’ai déjà dit à La Salette... Vous verrez le firmament sillonné de bandes. Il y aura une bande blanche qui contiendra la protection de nos justes. Il y en aura une rouge qui enveloppera le châtiment des misérables qui insultent leur Créateur. Il y en aura une noire où l’on verra se débattre Satan et toute son armée. Celle-ci sera plus large, parce que Satan a plus d’âmes pour le servir que mon Divin Fils n’en a pour Le consoler et sécher Ses larmes. " Le Seigneur "donnera Ses avertissements au moyen de la nature, au début de chaque année." Les grandes perturbations atmosphériques avec pluies trop abondantes entraveront les semailles et la nourriture des bestiaux. II est prédit Deux jours de ténèbres en dehors des trois jours du châtiment. Seuls les cierges de cire bénits donneront de la lumière. La flamme dit que dans les desseins du Seigneur, il y aura deux jours d’affreuses ténèbres, séparées des trois jours que beaucoup d’âmes ont annoncés. Le firmament sera violet et rouge ; il sera si bas que la touffe des arbres élevés sera comme perdue dedans, jusqu’au quart des arbres les plus hauts. Ces deux jours vous préviendront comme un cachet authentique de la Bonté, mais aussi de la descente de Dieu par Sa Colère sur la terre. Vous ne serez pas exempt de ces ténèbres... Pendant ces deux jours les arbres seront brûlés et ne produiront aucun fruit l’année suivante, car la sève sera comme brûlée et arrêtée. La pluie qui tombera de ce ciel bas aura une odeur infecte et, partout où elle tombera, ce sera comme de gros grêlons de feu qui perceront ce qu’il y a de plus solide et laisseront la tâche d’une brûlure visible. Vos demeures seront préservées. Il n’y a que ce qui est léger en couverture qui souffrira ». L’eau qui aura coulé sur la terre sera noire, d’un noir effrayant et presque toute la terre portera cette tache également partout ; mais elle ne nuira pas à ce qui sert d’aliments aux chrétiens ». La flamme dit qu’en Bretagne, dans ces deux jours de ténèbres, sous ce ciel bas, il paraîtra une lumière, mais que personne ne pourra voir, car il ne faudra pas mettre la figure au jour par l’ouverture d’une porte ; il y aura un envoi de Dieu, sous la forme d’un éclair brûlant, qui obscurcirait l’œil humain ». Le Seigneur me presse de vous faire passer Ses paroles et Ses volontés. Le jour de ces ténèbres sera encore supportable, malgré l’obscurité... Mais si le jour est calme, la nuit sera violente, et pendant les deux nuits, des cris sortiront on ne saura d’où ; on n’entendra point de pas, ni de marche sur la terre, couverte de Justice. La nuit, la bougie bénite, comme le cierge ne devront pas être éteints. Le jour, on pourra s’en passer, par une grâce qui vient du plus loin du Cœur de Dieu ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Sam 21 Mai - 029 + + + + + 1941-03-04 Parole de Notre Dame des Douleurs Je vous salue, mes enfants, de mon cœur de Mère et de toute ma tendresse. Je viens établir mon trône au milieu de vous. - Merci, bonne Mère ! Nous aussi, nous vous saluons, du fond de nos cœurs. - Mes enfants, ne soyez pas attristés, si vous me voyez descendre ainsi revêtue d’un deuil complet. Pas une parcelle de son vêtement ne porte de la blancheur, ni aucune couleur réjouissante. Son front est voilé jusqu’aux sourcils. Elle est toute triste et dit Ce n’est pas à cause de vous, mes enfants, que je porte ce vêtement noir, c’est à cause... - son cœur bat de douleur, je le vois bien - c’est à cause de cette heure malheureuse qui, pour de longs jours, va vous envelopper et achever de perdre ce malheureux royaume qui me fut si cher et qui l’est encore. Si je dis longs, c’est à cause de la profondeur de douleurs que ces jours renferment... » Persécutions religieuses et fermeture des couvents Je prends le deuil pour le reste des dernières maisons de vierges qui vivent dans la prière. Une heure est décidée qui va briser leur repos intime et faire couler des larmes de regret. Toutes ces maisons seront brisées, plus tôt qu’aucun de vous qui avez la foi ne peut le concevoir. Tout à coup l’enfer va rugir. Ce cri ne cessera plus... Les ministres de mon Fils seront renvoyés de leurs demeures et dispersés au milieu du peuple. Quand la main de l’homme perfide va se poser pour la troisième fois sur le reste de ces maisons de grâces qui, par leurs prières, ont retenu la colère de mon Divin Fils, quand cette main se posera pour la troisième fois... elle ira jusqu’au bout, sans excepter personne, pas même les familles de foi qui resteront chez elles, dans la prière. Leurs demeures seront souillées par l’entrée d’hommes redoutables... Il n’y a que mon Fils et moi qui connaissions la suite de leurs desseins. Ces desseins conduiront jusqu’au renversement coupable, complet et parfait de toutes choses ». La Vierge lève un peu sa robe noire qui cache ses pieds, et fait voir à Marie-Julie une large couronne noire qui n’a plus que quelques points blancs. Elle la tire de ses pieds et la prend dans ses mains virginales La voilà, dit-elle, cette couronne malheureuse, autrefois si blanche, si admirée de tous les rois étrangers, et renommée jusqu’aux extrémités du monde. Aujourd’hui, sous cette forme douloureuse, c’est la couronne de la France. Elle conservera cette couleur déchirante jusqu’au jour où l’Homme de Dieu, mon fils, viendra relever la France de ses ruines. Il prendra, dans les larmes, ce triste diadème et se le posera autour du front, relevant, avec un cœur brisé, ce royaume tombé dans les décombres les plus ignobles et les plus coupables. Dans cette couronne, mes enfants, toute la France est enfermée, excepté toi, ô Bretagne ! J’aurais voulu ne pas la poser, cette noire couronne, pas même sur la pointe de tes terres, ô Bretagne que j’aime ; mais mon Fils en a réservé un coin pour l’épreuve la plus douloureuse. J’interviendrai le plus que je pourrai. La Sainte Vierge lève, à deux mains, la couronne vers le ciel et dit " Mon Fils, puisque tout mon peuple est menacé, hors la Bretagne gardée par ma mère et protégée par ma bonté, oh ! du moins conservez le reste de vos maisons qui se sont sacrées à vous ; gardez, dans la paix, vos apôtres, fidèles ; laissez-leur le repos. " La très Sainte Vierge se tait. On entend cette parole, la voix de Dieu qui parle comme juge et pénètre dans les profondeurs " Ma Mère, dans peu de temps, il n’y aura plus de paix ni de repos ; dans peu de temps, il n’y aura plus que la liberté pour le mal, pour l’incendie, le sang et la mort. " Voilà les paroles que j’ai entendues, fortement et avec vérité. La Sainte Vierge dépose la couronne à ses pieds et dit " O France si chère, je te regarde d’un œil mouillé de pleurs. Je vois cette couronne se lever de tes pieds. Tu la poseras sur ta tête. Tu viendras enfoncer sans pitié l’arme de la mort dans le cœur de tes généreux combattants, l’épée du trépas. " Sa voix se pâme comme celle d’une mère à qui la mort vient d’enlever ce qu’elle a de plus cher. La Sainte Vierge, les yeux fixés sur la France, lui dit encore " O France ! pour toi, j’ai tant de fois pleuré et intercédé. Je ne te demande qu’un seul acte de charité épargne au berceau l’innocence ; laisse la vie aux anges de la terre, afin qu’ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde... Mes enfants, c’est par bonté que je vous préviens de l’approche de ces calamités mortelles et de tous les grands malheurs. Mes enfants, bien près de ce lieu où vous resterez paisibles, au commencement de ce grand et dernier orage qui amènera ensuite de beaux jours, vous verrez tomber de bien près des fléaux si grands et si nombreux que vous serez bien angoissés de voir tant souffrir jusqu’autour de vous. Mes enfants, vous verrez tomber sur le monde des maladies mortelles qui ne laissent pas même le temps de se disposer à paraître devant mon Fils ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Sam 21 Mai - 029 + + + + + Sans date La Bretagne devrait moins souffrir de cette pluie et de cette tempête. Notre Seigneur nous annonce Je laisserai la moitié de la moisson. Mais sachez que Je saurais bien trouver, dans cette Bretagne, ceux qui M’outragent et blasphèment Mon Nom... Heureux ceux qui ne seront pas éloignés de la Croix ! Mes enfants, dans ce déluge de frayeur, vous porterez Ma Croix, fût-elle toute petite ou grande ! Vous direz la prière suivante ». + + + + + Sans date Jésus dit Ma justice frappera vos terres et vos récoltes… Soyez sans inquiétudes, je saurai subvenir à tout, même à vos subsistances. Je calmerai la faim et la frayeur de vos animaux. Je laisserai à la Bretagne vingt-cinq pour cent des récoltes ». + + + + + HerculeregardantMessages 161Date d'inscription 12/10/2017Sujet Re Marie-Julie Jahenny - Extraits d'Extases sur la Mission de la Bretagne. Sam 21 Mai - 030 + + + + + Dates multiples DU LIVRE DES PROPHETIES 1874-1877 I. Je viendrai dans un peu de temps sauver la France. Je la sauverai au moment où l'on s'y attendra le moins ; mais priez. 2. J'avais annoncé à Marguerite-Marie que, lorsque la dévotion à mon divin Cœur serait répandue par toute la France et au-delà, alors les chrétiens ne se respecteraient plus ; la charité serait bannie de la terre ; le mal serait fait par presque tous les hommes ici-bas. J'avais promis qu'alors je descendrais sur la terre, avec Mon Amour et Ma Justice ; que je séparerais les pécheurs de mes amis aux uns je donnerais la Justice, aux autres Mon Amour. Que ce secret soit connu ! Dit Jésus. 3. A MARIE JULIE Tu verras le commencement des châtiments, mais non le couronnement de la France. La plus grande partie des châtiments se dirigera vers Paris. Voilà le temps où les jours deviendront noirs. Trois jours de ravages, de deuil, de larmes et de pénitence, pendant lesquels les lumières du ciel seront éteintes et les anges consternés... Trois jours d'enfer. 4. Petite Soeur, dit MARGUERITE MARIE, c'est nous, bien vils instruments, qui avons été choisies pour publier sa gloire. - Vous n'avez pas été choisies pour la même œuvre, reprend le DIVIN JESUS Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire de mon Sacré-Cœur, et toi pour publier la gloire de ma croix. L'œuvre de ma Croix est grande ; elle s'élèvera en gloire, sera puissante, immense. 5. Vois qu'à l'époque où je sauverai mon peuple, ce ne sera par aucune puissance des hommes. C'est mon Cœur divin qui, seul, sauvera ce royaume qui ne sera plus qu'un désordre honteux, où l'impiété règnera en plein triomphe. 6. Je vois que la croyance et la vraie foi dans le divin Cœur s'affaibliront beaucoup, au moment où les hommes triompheront à plein gré. 7. Avant le dernier souffle de tes lèvres mourantes, il faut à Dieu un immense sacrifice. Il faut que des victimes soient immolées, et que leurs blessures deviennent aussi larges qu'un fleuve profond. 8. Dans le cœur de la France, la patrie de ton berceau, est planté un signe rouge qui fait reculer d'épouvante. 9. Je viendrai avec mes éclairs et mon tonnerre. Je confondrai l'impie ; je le réduirai en cendre et en poussières. Vous marcherez sur les cendres. 10. Les châtiments commenceront par PARIS. Châtiments pour les villes du MIDI. Quelle boucherie. 11. Dans la France, il sera versé plus de sang qu'à Rome. Ce ne sera pas long. 12. La VENDEE surtout sera protégée Nombre de vendéens verseront leur sang, car ils ont conservé leur foi. 13. L'ALSACE ET LA LORRAINE se rendront sœurs françaises. Elles viendront à la France par les armes. 14. Le couchant, depuis LOURDES jusqu'au Nord, sera épargné, sauf BORDEAUX. 15. NANTES aura moins à souffrir. Le diocèse sera comparativement protégé ; mais nulle grâce pour les impies et les mauvaises familles ! Quelques malheurs seulement dans les familles. 16. Je voyais la Vendée protégée ; mais sur ses frontières c'était très mauvais. Dans le midi et le centre... Jusqu'à BOUSSAY, le sang coulera comme à torrents. Le Christ approchant de la terre de DOUE, fera retentir un éclat de punition terrible. 17. TOULOUSE sera épargné à cause de Sainte Germaine de Pibrac ; mais elle n'est pas au bout de ses peines. MENDE et RODEZ seront épargnées. 18. Le Seigneur me dit que sa justice irritée tombera sur VALENCE et, de là, se dirigera sur MARSEILLE. 19. Notre-Seigneur dit que ROME, NAPLES et L'ANGLETERRE allaient subir de cruelles vengeances. 20. France, l'homme qui a fait ton malheur, c'est celui qui a été la cause que mon Cœur a été rejeté pour toujours. Sois sûre que jamais la terre de France ne sera gouvernée par aucun de ses descendants. 21. Jeunesse, jeunesse, prenez les armes. Défendez votre foi. 22. Satan dit Voyez... Il m'a donné une certaine liberté et aujourd'hui je suis à la veille de remporter une complète victoire. Il me dit de rentrer au fond des enfers il a menti. 23. Le désaccord des français n'empêchera pas le triomphe. Jésus ne consultera pas les hommes. 24. J'arrêterai la vengeance des impies par le châtiment. Si je laissais faire, il ne resterait de traces que les pierres de mes églises. Les cruels barbares entreront dans les églises ; puis ils iront dans les cloîtres... Ils demanderont de me renier et de fouler la Croix. Ils allumeront l'incendie qui détruira tout. 25. Là où les PERES DE LA CROIX ont fait vœu de porter le Crucifix à découvert, il y aura encore une plus grande fureur. 26. Les nuages deviennent si bas qu'on semble les toucher. Le soleil n'a plus de force. Les ténèbres sont épaisses on ne sait plus l'heure du jour. La foi se réveille en Bretagne. Les uns se prosternent à terre ; d'autres se mettent les bras en croix, tournent leur cœur en haut et font amende honorable au Sacré Cœur. On se relève sans se reconnaître. Les corps demandent sépulture. 27. Après ces trois jours, où les jours seront noirs, mes ministres auront plus de liberté ils recommenceront à célébrer les Saints Mystères, mais secrètement. 28. Oh ! Si tu comprenais les cris des mères de famille qui donneront leurs fils ; si tu comprenais les cris des enfants qui seront au berceau ! 29. Le flambeau de la Sainte Eglise ne sera éteint que trois jours. Il se trouvera des âmes charitables qui enlèveront, avec promptitude, tous les vases sacrés. 30. Seigneur, les pères de l'Eglise vous retireront-ils du tabernacle ? - Oui, ma victime, il y en a qui le feront, mais pas tous ils préfèreront sauver leur vie, et me laisser exposé. 31. La France se sauvera seule. Les autres nations lui refuseront leur secours. Le commencement de cet acharnement sera la profanation de mon temple. Toutes
Les maux du corps sont les mots de l’âme. Ainsi on ne doit pas guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. » Platon (428-348 av. J.C.) Liens santé. Le cerveau à tous les niveaux; Manger Bouger; Liens ostéopathie . ATSA Ecole ostéopathie; Approche tissulaire; Bruno Ducoux D.O. Décodage biologique . Sens bio-logique des symptômes; Sens biologique; Biodécodage;
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LES FORUMS CHRÉTIENS LES SAINTS DU JOUR. AuteurMessageami de la MiséricordeconsacréMessages 4987Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Lun 3 Aoû - 2210 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Prêtre Il naquit en 1786 à Dardilly, près de Lyon. Vers l'âge de dix-huit ans, Jean-Baptiste apprit à lire pour devenir prêtre. Grâce au curé d'Ecully, l'Abbé Balley, il put combler les lacunes qui lui permirent de terminer ses prêtre le 13 août 1815, il fut chargé de la paroisse d'Ars sur Formans. Dès lors il devint le Curé d'Ars. Infatigable prédicateur et confesseur, sa réputation se propagea et l'on venait de partout pour l'entendre et bénéficier de ses conseils en confession. En 1830 déjà, la paroisse comptait plus de cent mille pélérins. Nombreuses conversions et guérisons des âmes se produisirent durant son ministère. Il vécut dans un ascétisme rigoureux et lutta fréquemment contre les assauts du malin. Il mourut le 4 août 1859. Il est le saint protecteur des curés et son prénom Jean vient de l'hébreu " Dieu a fait Miséricorde ou don de Dieu". Un extrait de sermon de Saint Jean-Marie Vianney sur le jugement dernier,Ce n'est plus, mes frères 1, un Dieu revêtu de nos infirmités, caché dans l'obscurité d'une pauvre étable, couché dans une creche, rassasié d'opprobres, accablé sous le pesant fardeau de sa croix ; c'est un Dieu revêtu de tout l'éclat de sa puissance et de sa majesté, qui fait annoncer sa venue par les prodiges les plus effrayants, c'est-à-dire, par l'éclipse du soleil, de la lune, par la chute des étoiles, et par un entier bouleversement de la nature. Ce n'est plus un Sauveur qui vient avec la douceur d'un agneau, pour être jugé des hommes et les racheter c'est un Juge justement irrité, qui juge les hommes dans toute la rigueur de sa justice. Ce n'est plus un Pasteur charitable qui vient chercher ses brebis égarées, et les pardonner c'est un Dieu vengeur qui vient séparer pour jamais les pécheurs des justes, accabler les méchants de sa plus terrible vengeance, et ensevelir les justes dans un torrent de douceurs. Moment terrible, moment épouvantable, quand arriveras-tu ? moment malheureux, hélas ! peut-être que, dans quelques matins, nous entendrons les avant-coureurs de ce Juge si redoutable au pécheur. O vous, pécheurs, sortez du tombeau de vos péchés, venez au tribunal de Dieu, venez vous instruire de la manière dont le pécheur sera traité. L'impie, dans ce monde, semble vouloir méconnaître la puissance de Dieu, en voyant les pécheurs sans punition ; il va même jusqu'à dire Non, non, il n'y a ni Dieu ni enfer ; ou bien Dieu ne fait pas attention à ce qui se passe sur la terre. Mais attendons le jugement, et, en ce grand jour, Dieu manifestera sa puissance et montrera à toutes les nations qu'il a tout vu et tout différence, M. F., de ces merveilles qu'il opéra en créant le monde ! Que les eaux, dit le Seigneur, arrosent, fertilisent la terre ; et, dès l'instant même, les eaux couvrirent la terre et lui donnèrent la fécondité. Mais, quand il viendra pour détruire le monde, il commandera à la mer de franchir ses bornes avec une impétuosité épouvantable qui engloutira tout l'univers dans sa fureur. Lorsque Dieu créa le ciel, il ordonna aux étoiles de s'attacher au firmament. A sa voix, le soleil eclaira le jour, et la lune présida à la nuit. Mais dans ce dernier jour, le soleil s'obscurcira, et la lune et les étoiles ne donneront plus de lumière. Tous ces astres merveilleux tomberont avec un fracard différence, M. F. ! Dieu en créant le monde employa six jours ; mais pour le détruire, un clin d'oeil suffira. Pour créer l'univers et tout ce qu'il renferme, Dieu n'appela aucun spectateur de tant de merveilles ; mais pour le détruire, tous les peuples seront en présence, toutes les nations confesseront qu'il y a un Dieu et qu'il est puissant. Venez, rieurs impies, venez, incrédules raffinés, venez apprendre ou reconnaître s'il y a un Dieu, s'il a vu toutes vos actions, et s'il est tout-puissant ! O mon Dieu ! que le pécheur changera de langage dans ce moment ! que de regrets ! oh ! que de repentir d'avoir laissé un temps si précieux ! Mais ce n'est plus temps, tout est fini pour le pécheur, tout est désespéré ! Oh ! que ce moment sera terrible ! Saint Luc nous dit que les hommes sécheront de frayeur sur la plante de leurs pieds, en pensant aux malheurs qui leur sont préparés. Hélas ! M. F., l'on peut bien sécher de crainte et mourir de frayeur, dans l'attente d'un malheur infiniment moins grand que n'est celui dont le pécheur est menacé, et qui, très certainement, lui arrivera, s'il continue à vivre dans le ce moment, M. F., que je me dispose à vous parler du jugement, où nous paraîtrons tous pour rendre compte de tout le bien et le mal que nous aurons fait, pour y recevoir notre sentence définitive pour le ciel ou pour l'enfer si déjà un ange venait vous annoncer de la part de Dieu que dans vingt-quatre heures, tout l'univers sera réduit en feu par une pluie de feu et de soufre, que vous commenciez à entendre les tonnerres gronder, les fureurs des tempêtes renverser vos maisons, les éclairs tellement multipliés que l'univers ne fût plus qu'un globe de feu, et que l'enfer vomît déjà tous ses réprouvés dont les cris et les hurlements se font entendre vers les coins du monde ; que le seul moyen d'éviter tous ces malheurs fût de quitter le péché et de faire pénitence ; pourriez-vous, M. F., entendre tous ces hommes sans verser des torrent de larmes et crier miséricorde. Ne vous verrait-on pas vous jeter au pied des autels pour demander miséricorde ? O aveuglement, ô malheur incompréhensible de l'homme pécheur les maux que vous annonce votre pasteur sont encore infiniment plus épouvantables et dignes d'arracher vos larmes, de déchirer vos ! ces vérités si terribles vont être autant de sentences qui vont prononcer votre condamnation éternelle. Mais le plus grand de tous les malheurs est que vous y soyez insensibles, et, que vous continuiez à vivre dans le péché, et que vous ne reconnaissiez votre folie que dans le moment où vous n'avez plus de remèdes. Encore un moment et ce pécheur, qui vivait tranquille dans le péché, sera jugé et condamné ; encore un instant, et il emportera ses regrets dans l'éternité. Oui, M. F., nous serons jugés, rien de si certain ; oui, nous serons jugés sans miséricorde ; oui, nous regretterons éternellement d'avoir péché1. - Nous lisons dans l'Écriture sainte, M. F., que toutes les fois que Dieu veut envoyer quelque fléau au monde ou à son Église, il a toujours fait précéder quelque signe pour commencer à jeter la terreur dans les coeurs et pour les porter à fléchir sa justice. Voulant faire périr l'univers par un déluge, l'arche de Noé, qui resta cent ans pour se bâtir, fut un signe pour porter les hommes à la pénitence, sans quoi ils devaient tous Périr. L'historien Josèphe nous dit qu'avant la destruction de la ville de Jérusalem, il parut pendant longtemps une comète en forme de coutelas, qui jetait la consternation dans le monde. Chacun se disait Hélas ? que veut dire ce signe ? peut-étre que c'est quelque grand malheur que Dieu va nous envoyer. La lune demeura huit nuits sans donner de lumière ; les gens semlaient déjà ne plus pouvoir vivre. Tout à coup, il parut un homme inconnu, qui, pendant trois ans, ne faisait autre chose que crier par les rues de Jérusalem, le jour et la nuit Malheur à Jérusalem ! Malheur à Jérusalem !... On le prend, on le bat de verges pour l'empècher de crier, rien ne l'arrête. Au bout de trois ans il s'écrie Ah ! malheur à Jérusalem ; ah ! malheur a moi. Une pierre lancée par une machine lui tombe dessus, et l'écrase à l'instant même. Alors, tous les maux dont cet inconnu avait menacé Jérusalem lui tombèrent. La famine fut si grande, que les mères allaient jusqu'à égorger leurs enfants pour s'en servir de nourriture. Les habitants, sans savoir pourquoi, s'égorgeaient les uns les autres ; la ville fut prise et comme anéantie ; les rues et les places étaient toutes couvertes de cadavres ; le sang coulait comme des rivières ; le peu de ceux qui sauvèrent leur vie fut vendu comme des comme le jour du jugement, sera le jour le plus terrible et le plus effrayant qui ait jamais été, il sera précedé de signes si effrayants qu'ils jetteront la terreur jusqu'au fond des abîmes. Notre-Seigneur nous dit que, dans ce moment malheureux pour le pécheur, le soleil ne donnera plus de lumière, et que la lune sera semblable à une masse de sang, et que les étoiles tomberont du ciel. L'air sera tellement rempli d'éclairs qu'il sera tout en feu, et l'on entendra les tonnerres dont le bruit sera si grand que les hommes sècheront de frayeur sur la plante de leurs pieds. Les vents seront si impétueux que rien ne pourra leur résister. Les arbres et les maisons seront entraînés dans les chaos de la mer ; la mer elle-même sera tellement agitée par les tempêtes que ses flots s'élèveront jusqu'à quatre coudées au-dessus des plus bautes montagnes, et descendront si bas que l'on verra les horreurs des enfers ; toutes les créatures, même inanimées, sembleront vouloir s'anéantir pour éviter la présence de leur Créateur en voyant combien les crimes des hommes ont souillé et défiguré la terre. Les eaux des mers et des fleuves bouillonneront comme des huiles dans les brasiers ; les arbres et les plantes vomiront des torrents de sang; les tremblements de terre seront si grands que l'on verra la terre s'ouvrir de toutes parts la plupart des arbres et des bêtes seront abîmés, les hommes qui resteront seront comme des insensés ; les rochers, les montagnes s'écrouleront avec une fureur épouvantable. Après toutes ces horreurs, le feu sera allumé aux quatre coins du monde, mais un feu si violent qu'il brûlera les pierres, les rochers et la terre, comme un brin de paille qui est jeté dans une fournaise. Tout l'univers sera réduit en cendres ; il faut que cette terre qui a été souillée par tant de crimes soit purifiée par le feu qui sera allumé par la colère du Seigneur, d'un Dieu justement irrité.Après, M. F., que cette terre couverte de tant de crimes sera purifiée, Dieu enverra ses anges qui sonneront de la trompette aux quatre coins du monde, qui diront à tous les morts Levez-vous, morts, sortez de vos tombeaux, venez et paraissez au jugement. Alors tous les morts, bons et mauvais, justes et pécheurs reprendront les même formes qu'ils avaient autrefois, la mer vomira tous les cadavres qui sont renfermés dans ses chaos, la terre rejettera tous les corps ensevelis depuis tant de siècles dans son sein. Après cette révolution, toutes les âmes des saints descendront du ciel toutes rayonnantes de gloire, chaque âme s'approchera de son corps en lui donnant mille et mille bénédictions. Venez, lui dira-elle, venez le compagnon de mes souffrances ; si vous avez travaillé à plaire à Dieu ; si vous avez fait consister votre bonheur dans les souffrances et les combats, oh ! que de biens nous sont réservés. Il y a déjà plus de mille ans que je jouis de ce bonheur ; oh ! quelle joie pour moi de venir vous annoncer tant de biens qui nous sont préparés pour l'éternité. Venez, bénis yeux, qui tant de fois vous êtes fermés à l'aspect des objets impurs, crainte de perdre la grâce de votre Dieu, venez dans le ciel où vous ne verrez que des beautés que l'on ne verrait jamais en ce monde. Venez, mes oreilles, qui avez eu en horreur des paroles et des discours impurs et calomniateurs ; venez, et vous entendrez dans le ciel cette musique céleste, qui vous jettera dans un ravissement continuel. Venez, mes pieds et mes mains qui, tant de fois, vous êtes employés à soulager les malheureux ; allons passer notre éternité dans ce beau ciel où nous verrons notre aimable et charitable Sauveur qui nous a tant aimés. Ah! vous y verrez Celui qui, tant de fois, est venu reposer dans votre coeur. Ah! nous y verrons cette main encore teinte du sang de notre divin Sauveur, par laquelle il nous a mérité tant de joie. Enfin, le corps et l'âme des saints se donneront mille et mille bénédictions, et cela pendant toute l' que tous les saints auront repris leurs corps tout rayonnants de gloire, tous là, selon les bonnes oeuvres et les pénitences qu'ils auront faites, attendront avec plaisir le moment où Dieu va dévoiler à la face de tout l'univers toutes les larmes, toutes les pénitences, tout le bien qu'ils auront accompli pendant leur vie sans même en laisser une seule, un seul, déjà tous heureux du bonheur de Dieu même. Attendez, leur dira Jésus-Christ lui-même, attendez, je veux que tout l'univers voie combien vous avez travaillé avec plaisir. Les pécheurs endurcis, les incrédules disaient que j'étais indifférent à tout ce que vous faisiez pour moi ; mais je vais leur montrer aujourd'hui que j'ai vu et compté toutes les larmes que vous versiez dans le fond des déserts ; je vais leur montrer aujourd'hui que j'étais à côté de vous sur les échafauds. Venez tous, et paraissez devant ces pécheurs qui m'ont méprisé et outragé, qui ont osé nier que j'existais, que je les voyais. Venez, mes enfants, venez mes bien-aimés et vous verrez combien j'ai été bon, combien mon amour a été grand pour M. F., un instant, ce nombre infini d'âmes justes rentrant dans leurs corps qu'elles rendent semblables à de beaux soleils. Vous verrez tous ces martyrs, la palme à la main. Voyez-vous toutes ces vierges, la couronne de la virginité sur la tête. Voyez-vous tous ces apôtres, tous ces prêtres ; autant qu'ils ont sauvé d'âmes, autant de rayons de gloire dont ils sont embellis. M. F., tous diront, à Marie, cette Mère-vierge Allons rejoindre Celui qui est dans le ciel pour donner un nouvel éclat à vos non, un moment de patience ; vous avez été méprisés, calomniés et persécutés des méchants, il est juste, avant d'entrer dans ce royaume éternel, que les pécheurs viennent vous faire amende terrible et effrayante révolution ? j'entends la même trompette qui crie aux réprouvés de sortir des enfers. Venez, pécheurs, bourreaux et tyrans, dira Dieu qui voulait tous vous sauver, venez, paraissez au tribunal du Fils de l'Homme à celui dont vous avez si souvent osé vous persuader qu'il ne vous voyait, ni ne vous entendait ! Venez et paraissez, car tout ce que vous avez jamais commis sera manifesté en face de tout l'univers. Alors l'ange criera Abîmes des enfers, ouvrez vos portes ! vomissez tous ces réprouvés ! leur juge les appelle. Ah! terrible moment ! toutes ces malheureuses âmes réprouvées, horribles comme des démons, sortiront des abîmes, iront, comme des désespérées, chercher leurs corps. Ah ! cruel moment ! dans l'instant où l'âme entrera dans son corps, ce corps éprouvera toutes les rigueurs de l'enfer. Ah ! ce maudit corps, ces maudites âmes se donneront mille et mille malédictions. Ah ! maudit corps, dira l'âme à son corps qui a roulé et traîné dans la fange de ses impuretés ; il y a déjà plus de mille ans que je souffre et que je brûle dans les enfers. Venez, maudits yeux, qui tant de fois avez pris plaisir à faire des regards déshonnêtes sur vous ou sur d'autres, venez en enfer pour y contempler les monstres les plus horribles. Venez, maudites oreilles, qui avez pris tant de plaisir à ces paroles, à ces discours impurs, venez éternellement entendre les cris, les hurlements et les rugissements des démons. Venez, maudite langue et maudite bouche, qui tant de fois avez donné des baisers impurs et qui n'avez rien épargné pour contenter votre sensualité et votre gourmandise ; venez en enfer où vous n'aurez que le fiel des dragons pour nourriture. Viens, maudit corps, que j'ai tant cherché à contenter; viens, tu seras étendu pendant l'éternité dans un étang de feu et de soufre, allumé par la puissance et la colère de Dieu ! Ah! qui pourra comprendre et nous raconter les malédictions que le corps et l'âme vont se vomir pendant toute l' M. F., voilà tous les justes et les réprouvés qui ont repris leur ancienne forme, c'est à dire leurs corps tels que nous les voyons maintenant, qui attendent leur juge, mais un juge juste et sans compassion, pour punir ou récompenser, selon le bien et le mal que nous aurons fait. Le voilà qui arrive, assis sur un trône, éclatant de gloire, environné de tous les anges, l'étendard de sa croix, qui marchera devant lui. Les damnés voyant leur juge ; ah! que dis-je ? voyant celui qu'ils n'ont vu que pour leur procurer le bonheur du paradis, et qui, malgré lui, se sont damnés Montagnes, s'écrieront-ils, écrasez-nous, arrachez-nous de la face de notre juge ; rochers, tombez-nous dessus ; ah ! de grâce, précipitez-nous dans les enfers ! Non, non, pécheur, avance, et viens rendre compte de toute ta vie. Avance, malheureux, qui as tant méprisé un Dieu si bon. Ah ! mon juge, mon père, mon créateur, où sont mon père, ma mère qui m'ont damné ? Ah ! je veux les voir ; ah ! je veux leur demander le ciel, qu'ils m'ont laissé perdre. Mon père et ma mère, c'est vous qui m'avez damné ; c'est vous qui êtes cause de mon malheur. Non, non, avance vers le tribunal de ton Dieu, tout est perdu pour toi. Ah ! mon juge, s'écriera cette jeune fille, où est ce libertin qui m'a ravi le ciel ? Non, non, avance ! il n'y a plus de secours... - tu es damnée ! plus d'espérance pour toi oui, tu es perdue ! oui, tout est perdu, puisque tu as perdu ton âme et ton Dieu. Ah ! qui pourracomprendre le malheur d'un damné qui verra vis-à-vis de lui, c'est-à-dire du côté des saints, un père ou une mère tout rayonnants de gloire et pour le ciel, et se voirsoi réservé pour l'enfer ! Montagnes, diront ces réprouvés, arrachez-nous ; ah ! de grâce, tombez-nous dessus ! Ah ! portes des abîmes, ouvrez-vous pour nous cacher ! Non, pécheur, tu as toujours méprisé mes commandements mais c'est aujourd'hui que je veux te montrer que je suis ton maître. Parais devant moi avec tous tes crimes dont ta vie n'est qu'un tissu. Ah ! c'est alors, nous dit le prophète Ézéchiel, que le Seigneur prendra cette grande feuille miraculeuse, où sont écrits et consignés tous les crimes des hommes. Combien de péchés qui n'ont jamais paru aux yeux de l'univers et qui vont paraître. Ah! tremblez, vous qui, peut-être depuis quinze ou vingt ans, avez accumulé péchés sur péchés. Ah ! malheur à vous !Alors Jésus-Christ, le livre des consciences à la main, appellera tous les pécheurs pour les convaincre de tous les péchés qu'ils auront commis pendant toute leur vie, d'un ton de tonnerre épouvantable. Venez, impudiques, leur dira-t-il, approchez et lisez jour par jour ; voilà toutes ces pensées qui ont sali votre imagination, tous ces désirs honteux qui ont corrompu votre coeur ; lisez et comptez vos adultères, voilà le lieu, le moment où vous les avez commis, voilà la personne avec laquelle vous avez péché. Lisez toutes vos mollesses et vos lubricités, lisez et comptez combien vous avez perdu d'âmes qui m'avaient coûté si cher. Il y avait plus de mille ans que votre corps était pourri et votre âme en enfer, que votre libertinage entraînait encore des âmes en enfer. Voyez-vous cette femme que vous avez perdue, voyez ce mari, ces enfants et ces voisins! tous demandent vengeance, tous vous accusent que vous les avez perdus et que sans vous ils seraient pour le ciel. Venez, filles mondaines, instruments de Satan, venez et lisez tous ces soins et ces temps que vous avez employés à vous parer ; comptez le nombre de mauvaises pensées et de mauvais désirs que vous avez donnés à ceux qui vous ont vues. Voyez-vous toutes les âmes qui crient que c'est vous qui les avez perdues. Venez, médisants, semeurs de faux rapports, venez et lisez, voilà où sont marquées toutes vos médisances, vos railleries et vos noirceurs ; voilà tous les troubles que vous avez fait naître, toutes les pertes et tous les maux dont votre maudite langue a été la première malheureux, entendre en enfer les cris et les hurlements épouvantables des démons. Venez, maudits avares, lisez et comptez cet argent et ces biens périssables auxquels vous avez attaché votre coeur, au mépris de votre Dieu, et pour lesquels vous avez sacrifié votre âme. Avez-vous oublié votre dureté pour les pauvres ? Le voilà, lisez, et comptez-le. Voilà votre or et votre argent, demandez-leur maintenant du secours, dites-leur qu'ils vous tirent d'entre mes mains. Allez, maudits, crier famine dans les enfers. Venez, vindicatifs, lisez et, voyez tout ce que vous avez dit pour nuire à votre prochain, comptez toutes ces injustices, comptez toutes ces pensées de haine et de vengeance que vous avez nourries dans votre coeur ; allez, malheureux, en enfer. Vous avez été rebelles mes ministres vous ont mille fois dit que si vous n'aimiez pas votre prochain comme vous-même, il n'y avait point de pardon pour vous. Retirez-vous de moi, maudits, allez aux enfers, où vous serez la victime de ma colère éternelle, où vous appprendrez que la vengeance n'est que pour Dieu seul. Viens, viens, ivrogne, regarde, voilà jusqu'à un verre de vin, jusqu'à un morceau de pain que tu as arraché de la bouche de ta femme et de tes enfants; voilà tous tes excès, les reconnais-tu ? sont-ce bien les tiens, ou ceux de ton voisin ? Voilà le nombre de nuits, de jours que tu as passés dans les cabarets, les dimanches et les fètes ; voilà, jusqu'à une seule, les paroles déshonnêtes que tu as dites dans ton ivresse ; voilà tous les jurements, toutes les imprécations que tu as vomies ; voilà tous les scandales que tu as donnés à ta femme, à tes enfants et à tes voisins. Oui, j'ai tout écrit et tout compté. Va, malheureux, t'enivrer dans les enfers du fiel de ma colère. Venez, marchands, ouvriers, de quelque état que vous soyez ; venez, rendez-moi compte jusqu'à une obole de tout ce que vous avez acheté et vendu ; venez, examinons ensemble si vos mesures et vos comptes sont conformes aux miens. Voilà, marchands, le jour où vous avez trompé cet enfant. Voilà ce jour où vous avez fait payer deux fois la même chose. Venez, profanateurs des sacrements, voilà tous vos sacrilèges, toutes vos hypocrisies. Venez, pères et mères, rendez-moi compte de ces âmes que je vous ai confiées ; rendez-moi compte de tout ce qu'on fait vos enfants, vos domestiques ; voilà toutes les fois que vous leur avez donné la permission pour aller dans des lieux et des compagnies où ils ont péché. Voilà toutes les mauvaises pensées et les mauvais désirs que votre fille a donnés ; voilà tous les embrassements et autres actions infâmes ; voilà toutes ces paroles impures que votre fils a prononcées. Mais, Seigneur diront les pères et. mères, je ne le lui ai pas commandé. N'importe, leur dira leur juge, les péchés de tes enfants sont les tiens. Où sont les vertus que tu leur as fait pratiquer ? où sont les bons exemples que tu leur as donnés ou les bonnes oeuvres que tu leur as fait faire ? Hélas ! que vont devenir ces pères et mères qui voient que leurs enfants, les uns s'en vont danser, les autres dans les jeux et les cabarets, et qui vivent tranquilles. O mon Dieu, quel aveuglement ! Oh ! que de crimes dont ils vont se voir accablés dans ces terribles moments ! Oh ! que de péchés cachés qui vont être manifestés à la face de tout l'univers ! Oh ! abîmes profonds des enfers, ouvrez-vous pour engloutir ces foules de preuves qui n'ont vécu que pour outrager Dieu et se me direz-vous, toutes les bonnes oeuvres que nous avons faites ne nous serviront donc de rien ? Ces jeûnes, ces pénitences, ces aumônes, ces communions, ces confessions seront donc sans récompense ? Non, vous dira Jésus-Christ, toutes vos prières n'étaient que routines, vos jeûnes qu'hypocrisies, vos aumônes que vaine gloire ; votre travail n'avait point d'autre but que l'avarice et la cupidité, vos souffrances n'étaient accompagnées que de plaintes et de murmures ; dans ce que vous faisiez, je n'étais pour rien. D'ailleurs je vous ai récompensé par des biens temporels, j'ai béni votre travail, j'ai donné la fertilité à vos champs, enrichi vos enfants ; le peu de bien que vous avez fait, je vous en ai donné toute la récompense que vous pouviez en attendre. Mais, nous dira-t-il, vos péchés vivent encore, ils vivront éternellement devant moi ; allez, maudits, au feu éternel préparé pour tous ceux qui m'ont méprisé pendant leur terrible, mais infiniment juste. Quoi de plus juste ! Un pécheur qui, toute sa vie, n'a fait que se rouler dans le crime, malgré les grâces que le bon Dieu lui présentait sans cesse pour en sortir ! Voyez-vous ces impies qui se raillaient de leur pasteur, qui méprisaient la parole de la vie, qui tournaient en ridicule ce que leur pasteur leur disait ? Voyez-vous ces pécheurs qui se faisaient gloire de n'avoir point de religion, qui raillaient ceux qui la pratiquaient ? les voyez-vous ces mauvais chrétiens qui avaient si souvent à la bouche ces horribles blasphèmes, qui disaient qu'ils trouvaient encore le pain bien bon et qu'ils n'avaient pas besoin de la confession ? Voyez-vous ces incrédules qui nous disaient que, quand nous étions morts, tout était fini ? Voyez-vous leur désespoir, les entendez-vous avouer leur impiété ? les entendez-vous crier miséricorde ? Mais tout est fini, vous n'avez plus que l'enfer pour partage. Voyez-vous cet orgueilleux qui raillait et méprisait tout le monde ? le voyez-vous abîmé dans son coeur, condamné pour une éternité sous les pieds des démons ? Voyez-vous cet incrédule qui disait qu'il n'y a ni Dieu ni enfer ? Le voyez-vous avouer à la face de tout l'univers qu'il y a un Dieu qui le juge et un enfer où il va être précipité pour ne jamais en sortir ? Il est vrai que Dieu donnera la liberté à tous les pécheurs de donner leurs raisons et leurs excuses pour se justifier, s'ils le peuvent. Mais, hélas! que pourra dire un criminel qui ne voit que crime et qu'ingratitude ? Hélas ! tout ce que pourra dire un pécheur dans ce moment malheureux ne servira qu'à montrer davantage son impiété et son sans doute, M. F., ce qu'il y aura de plus effrayant dans ce terrible moment; ce sera quand nous verrons que Dieu n'a rien épargné pour nous sauver ; qu'il nous a fait part des mérites infinis de sa mort sur la croix; qu'il nous a fait naître dans le sein de son Église ; qu'il nous a donné des pasteurs pour nous montrer et nous enseigner tout ce que nous devions faire pour être heureux. Il nous adonné les sacrements pour nous faire recouvrer son amitié toutes les fois que nous l'avions perdue, il n'a point mis de bornes au nombre des péchés qu'il voulait nous pardonner; si notre retour était sincère, nous sommes sûrs de notre pardon. Il nous a attendu nombre d'années quoique nous ne vivions que pour l'outrager; il ne voulait pas nous perdre ou plutôt il voulait absolument nous sauver ; et nous n'avons pas voulu ! C'est nous-mêmes qui le forçons par nos péchés de lui faire porter une sentence de réprobation éternelle Allez, maudits enfants, allez trouver celui que vous avez imité pour moi, je ne vous reconnais pas, sinon pour vous écraser de toutes les fureurs de ma colère nous dit le Seigneur par un de ses prophètes, venez, hommes, femmes, riches et pauvres, pécheurs, qui que vous soyez, de quelque état et condition que vous soyez, dites tous ensemble, dites vos raisons et moi je dirai les miennes. Entrons en jugement, pesons tout au poids du sanctuaire. Ah ! terrible moment pour un pécheur, qui, de quelque côté qu'il considère sa vie, ne voit que péché et point de bien. Mon Dieu ! que va-t-il devenir! Dans ce monde, le pécheur a toujours quelque excuse a alléguer à tous les péchés qu'il a commis ; il porte même son orgueil jusqu'au tribunal de la pénitence, où il ne devrait paraître que pour s'accuser lui-même et se condamner. Les uns, c'est l'ignorance ; les autre, les tentations trop violentes ; enfin d'autres, les occasions et les mauvais exemples voilà, tous les jours, les raisons que donnent les pécheurs pour cacher la noirceur de leurs crimes. Venez, pécheurs orgueilleux, voyons si vos excuses seront bien reçues au jour du jugement, et expliquez-vous avec celui qui a le flambeau à la main, qui a tout vu, et tout compté, et tout pesé. Vous ne saviez pas, dites-vous, que cela était un péché ! Ah ! malheureux, vous dira Jésus-Christ, si vous étiez né parmi les nations idolâtres qui n'ont jamais entendu parler du vrai Dieu, vous pourriez encore un peu vous excuser sur votre ignorance ; mais, vous, chrétien, qui avez eu le bonheur de naître dans le sein de mon Église, d'être élevé au centre de la lumière, vous à qui l'on parle de votre bonheur éternel ? Dès votre enfance, on vous apprenait tout ce qu'il fallait faire pour vous le procurer, vous que jamais l'on ne cessa d'instruire, d'exhorter et de reprendre, vous osez vous excuser sur votre ignorance. Ah ! malheureux, si vous viviez dans l'ignorance, c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu vous instruire ; c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu profiter des instructions ou que vous les aviez fuies. Allez, malheureux ? allez, vos excuses ne vous rendent encore que plus digne de malédictions ! Allez, maudit enfant, dans les enfers y brûler avec votre dira un autre, mes passions étaient bien vives et ma faiblesse était bien grande. Mais, leur dira le Seigneur, puisque Dieu était si bon que de vous faire connaître vos faiblesses, et que vos pasteurs vous disaient qu'il fallait continuellement veiller sur vous-même, vous mortifier, si vous vouliez les dompter pourquoi faisiez-vous donc tout le contraire ? pourquoi preniez-vous tant de soins de contenter votre corps et vos plaisirs ? Dieu vous faisait connaitre votre faiblesse et vous tombiez à chaque instant ? Pourquoi n'aviez-vous donc pas recours à Dieu pour lui demander sa grâce ? pourquoi n'écoutiez-vous pas vos pasteurs qui ne cessaient de vous exhorter à demander les grâces et les forces dont vous aviez besoin pour vaincre le démon ? Pourquoi avez-vous eu tant d'indifférence et de mépris pour les sacrements, où vous aviez tant de grâces, de force, pour faire le bien et éviter le mal ? pourquoi avez-vous donc si souvent méprisé la parole de Dieu qui vous aurait guidé dans le chemin que vous deviez prendre pour aller à lui ? Ah ! pécheurs ingrats et aveugles, tous ces biens étaient à votre disposition, vous pouviez vous en servir comme tant d'autres. Qu'avez-vous fait pour vous empêcher de tomber dans le péché ? Et c'est que vous n'avez prié que par routine ou habitude. Allez, malheureux ! Plus vous aviez connu votre faiblesse, plus vous deviez avoir recours à Dieu qui vous aurait soutenu et aidé à opérer votre salut. Allez, maudit, vous n'en êtes que plus il y a tant d'occasions de pécher, dira encore un autre. Mon ami, je connais trois sortes d'occasions qui peuvent nous porter au péché. Tous les états ont leurs dangers. Je dis qu'il y en a trois sortes celles où nous sommes nécessairement exposés par les devoirs de notre état, celles que nous rencontrons sans les chercher, et celles où nous nous engageons sans nécessité. Si celles où nous nous engageons sans nécessité ne nous serviront point d'excuses, ne cherchons pas à excuser un péché par un autre péché. Vous avez entendu chanter une mauvaise chanson, dites-vous ; vous avez entendu une médisance ou une calomnie, et pourquoi êtes-vous allés dans cette maison ou cette compagnie ? pourquoi fréquentez-vous ces personnes sans religion ? Ne savez-vous pas que celui qui s'expose au danger est coupable et y périra ? Celui qui tombe sans s'exposer se relève aussitôt et sa chute le rend encore plus vigilant et plus sage. Mais ne voyez-vous pas que Dieu, qui nous a promis son secours dans nos tentations, ne nous l'a pas promis lorsque nous avons la témérité de nous exposer de nous-même. Allez, malheureux vous avez cherché vous-même à vous perdre ; vous méritez l'enfer qui est réservé aux pécheurs comme me direz-vous, l'on a continuellement de mauvais exemples devant les yeux. Vous avez de mauvais exemples, quelle frivole excuse ! Si vous en avez de mauvais, n'en avez-vous pas aussi de bons ? Pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi les bons que les mauvais ? Lorsque vous voyiez aller cette jeune fille à l'église, à la table sainte, pourquoi ne la suiviez-vous pas plutôt que celle qui allait aux danses ? Lorsque ce jeune homme venait à l'église pour y adorer Jésus-Christ dans son tabernacle, pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi ses traces que celles de celui qui allait au cabaret ? Dites plutôt, pécheur, que vous aviez mieux aimé suivre la voie large qui vous a conduit dans ce malheur où vous vous trouvez, que dans le chemin que le Fils de Dieu à tracé lui-même. La vraie cause de vos chutes et de votre réprobation ne vient donc ni des mauvais exemples, ni des occasions, ni de vos faiblesses, ni des grâces qui vous manquaient ; mais seulement des mauvaises dispositions de votre coeur que vous n'avez pas voulu réprimer. Si vous avez fait le mal, c'est parce que vous l'avez bien voulu. Votre perte ne vient donc uniquement que de me direz-vous l'on nous avait toujours dit, que Dieu était bon. Il est vrai qu'il est bon, mais il est jute ; sa bonté et sa miséricorde sont passées pour vous il n'y a plus que sa justice et sa vengeance. Hélas ! M. F., nous qui avons tant de répugnance pour nous confesser, si, cinq minutes avant ce grand jour, Dieu nous donnait des prêtres pour confesser nos péchés, afin qu'il fussent effacés, hélas ! avec quel empressement n'en profiterions-nous pas ? ce qui ne nous sera jamais accordé en ce moment de désespoir. Le roi Bogoris fut bien plus sage que nous. Ayant été instruit par un missionnaire de la religion catholique, mais retenu encore par les faux plaisirs du monde, par un effet de la providence de Dieu, un peintre chrétien à qui il avait donné commission de peindre dans son palais la chasse la plus terrible aux bêtes farouche, lui peignit au contraire le jugement dernier, le monde tout en feu, Jésus-Christ au milieu des tonnerres et des éclairs, l'enfer déjà ouvert, pour engloutir les damnés, avec des figures si épouvantables que le roi resta immobile. Revenu à lui-même, il se rappela de ce que ce missionnaire lui avait dit, pour éviter les horreurs de ce moment-là où le pécheur ne peut avoir que le désespoir pour partage, et renonçant de suite à tous ses plaisirs, il passa le reste de sa vie dans la pénitence et les ! M. F., si ce prince ne s'était pas converti, il serait également mort, il aurait quitté tous ses biens et ses plaisirs, il est vrai, un peu tard ; mais, mourant, depuis bien des siècles, ils auraient passé à d'autres. Il serait en enfer qui brûlerait pour jamais, tandis qu'il est dans le ciel pour une éternité et qu'il est content, en attendant ce grand jour, de voir que tous ses péchés lui sont pardonnés et qu'ils ne reparaîtront jamais, ni aux yeux de Dieu, ni aux yeux des fut cette pensée bien méditée par saint Jérôme qui lui porta à tant de rigueurs sur son corps et à tant verser de larmes. Ah ! s'écriait-il dans cette vaste solitude, il me semble que j'entends, à chaque instant, cette trompette qui doit réveiller tous les morts, m'appeler au tribunal de mon juge. Cette même pensée faisait trembler un David sur son trône, un Augustin au milieu de ses plaisirs, malgré tout les efforts qu'il faisait pour étouffer cette pensée, qu'un jour il serait jugé. Il disait de temps en temps à son ami Alipe Ah ! cher ami, un jour viendra que nous paraîtrons tous devant le tribunal de Dieu pour y recevoir la récompense du bien ou le châtiment du mal que nous aurons fait, pendant notre vie ; quittons, mon cher ami, lui disait-il, la route du crime pour celle qu'ont suivie tous les saints. Préparons-nous à ce jour dès l'heure Jean Climaque nous rapporte qu'un solitaire quitta son monastère pour passer dans un autre pour y faire plus de pénitence. La première nuit, il fut cité au tribunal de Dieu qui lui montra qu'il était redevable envers sa justice de cent livres d'or. Hélas ! Seigneur, s'écria-t-il, que vais-je faire pour les acquitter ? Il demeura trois ans dans ce monastère, où Dieu permit qu'il fût méprisé et mal traité de tous les autres, au point qu'il semble que personne ne pouvait le souffrir. Notre Seigneur lui apparut une deuxième fois en lui disant qu'il n'avait encore acquitté qu'un quart, de sa dette. Ah ! Seigneur, s'écria-t-il, que faut-il donc que je fasse pour me justifier ? Il contrefit le fou pendant treize ans, faisant tout ce qu'on voulait ; on le traitait durement., comme une bête de somme. Le bon Dieu lui apparut une troisième fois en lui disant qu'il en avait la moitié. Ah ! Seigneur, puisque je l'ai voulu, je dois souffrir pour pouvoir payer votre justice. Ah ! mon Dieu ! n'attendez pas que mes péchés soient punis après le jugement. Saint Jean Climaque nous rapporte un trait qui fait frémir. Il y avait, nous dit-il, un solitaire qui, depuis quarante ans, pleurait ses péchés au fond d'un bois. La veille de sa mort, tout à coup, hors de lui-même, ouvrant les yeux, regardant à droite et à gauche de son lit, comme s'il eût vu quelqu'un qui lui demandait compte de sa vie, il répondait d'une voix tremblante Oui, j'ai commis ce péché, mais je l'ai confessé et j'en ai fait pénitence pendant tant d'années jusqu'à ce que le bon Dieu m'a pardonné. Tu as commis aussi ce péché, lui disait cette voix. Non, lui répondit le solitaire, je ne l'ai pas commis. Avant de mourir on l'entendit crier Mon Dieu, mon Dieu, ôtez, ôtez, s'il vous plaît, mes péchés de devant vos yeux, je ne peux plus y tenir. Hélas ! qu'allons-nous devenir, si le démon reproche même les péchés que nous n'avons pas commis, nous qui sommes tout couverts de péchés et qui n'avons point fait de pénitence ; hélas! à quoi nous attendre pour ce terrible moment ? si les saints sont à peine rassurés, qu'allons-nous devenir ?Que devons-nous conclure de tout cela, M. F., ? Le voici C'est qu'il ne faut jamais perdre de vue que nous serons jugés un jour sans miséricorde, et que tous nos péchés paraîtront aux yeux de tous l'univers ; et, qu'après ce jugement, si nous nous trouvons dans ces péchés, nous irons les pleurer dans les enfers sans pouvoir ni les effacer, ni les oublier. Oh ! que nous sommes aveugle, mes frères, si nous ne profitons du peu de temps qui nous reste à vivre pour nous assurer le ciel. Si nous sommes pécheurs, nous avons l'espérance du pardon au lieu que si nous attendons alors, il n'y aura plus de ressources. Mon Dieu ! faites-rnoi la grâce de ne jamais perdre le souvenir de ce moment terrible, surtout lorsque je serai tenté, pour ne pas me laisser succomber ; afin qu'en ce jour nous entendions ces douces paroles sorties de la bouche du Sauveur Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous est préparé depuis le commencement du monde. »1 Le Saint Curé d'Ars n'écrit jamais que les initiales de cette expres​sionM. F.. comnme on peut le voir dans le fac simile conservons dans la suite son abrévation. les litanies du Saint Curé d'Ars, Oeuvres du Saint Curé d'Ars DU 4 AOÛT Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Page 1 sur 1 Sujets similaires» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 août Saint Jean Marie Vianney» Saint Curé d'ARS - Saint Jean-Marie de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS LES SAINTS DU vers
Les maux du corps sont les mots de l’âme. Ainsi on ne doit pas guérir le corps sans chercher à guérir l’âme.” Platon. La kinésiologie BR® favorise l’autoguérison par l’équilibration de l’énergie du corps. Cette technique a pour
Par Simon Piel et Thomas Saintourens Publié hier à 18h06, mis à jour à 05h36 Temps deLecture 7 Le roman noir de la coke » 1/5. A l’époque de la révolution industrielle, découvrir les vertus supposées miraculeuses de la feuille de coca constitue un défi en vogue pour les laboratoires pharmaceutiques du Vieux Continent. Des chimistes allemands finissent par trouver la formule de cette drogue qui, peu à peu, va étendre son empire sur le cargaison commandée par le doteur Wöhler est arrivée en fond de cale, presque en douce. Dans le port de Trieste, ce matin du 26 août 1859, nul ne prête attention à ce ballot de feuilles rabougries, à peine 10 kg, extrait de la soute du trois-mâts Novara, parmi les 26 000 spécimens exotiques rapportés d’un fabuleux tour du monde de 551 jours. L’Empire d’Autriche fête le retour de cette expédition scientifique dont les richesses rejoindront bientôt le Muséum d’histoire naturelle de Vienne, en construction dans la capitale. Mais, pour le chimiste Friedrich Wöhler, ce sac de feuilles récupéré en Bolivie par les explorateurs impériaux, au prix de rocambolesques aventures, est bien plus important. C’est un trésor destiné à être étudié sous toutes les coutures dans son laboratoire de l’université de Göttingen, en scientifique convoque Albert Niemann, le plus prometteur de ses étudiants. C’est à ce disciple de 26 ans qu’il confie la mission secrète percer les mystères de la feuille de coca. Sous les doigts du thésard glisse la plante aux effluves piquants, à laquelle des siècles de légendes, peut-être des millénaires, confèrent une aura presque mystique. A en croire les récits des missionnaires, botanistes et autres aventuriers, la feuille de coca procure une puissance surhumaine, guérit les malades, apaise les maux du corps et de l’â devant sa paillasse, Niemann ne doit pas invoquer les esprits, mais pratiquer la science. Il sait que d’illustres érudits ont étudié la coca avant lui. Jussieu, Gaedcke, Markham… Aucun n’a su déterminer sa formule chimique. Il sait aussi que la concurrence est rude. Isoler les principes actifs de cette plante est un défi en vogue chez les biologistes du Vieux Continent. Mais lui seul dispose d’autant de matière premiè la pénombre du laboratoire, jours et nuits se confondent. Niemann ne veut pas décevoir son mentor, le docteur Wöhler. En se consacrant à la coca, l’étudiant ouvre une parenthèse dans ses travaux prometteurs sur la combinaison d’éthylène et de dichlorure de soufre, aussi appelé  gaz moutarde », une découverte qui pourrait devenir une arme redoutable dans les guerres audacieuses Place à la coca, donc. Niemann lave les feuilles dans une solution alcoolisée, teintée de quelques traces d’acide sulfurique. Il en tire une pâte mélangée ensuite avec du bicarbonate de soude, puis la distille encore pour obtenir des cristaux blancs allongés. Ainsi mixé, malaxé et réduit, le principe actif apparaÃt peu à peu, comme une photographie passée au révélateur dans la chambre noire. Les autres étudiants ont à peine repris les cours que le chercheur parvient à isoler les principes chimiques de cet alcaloïde puissant. Il le baptisera  kokain ».Sa thèse, publiée dès 1860 dans la revue Archiv der Pharmazie, ouvre un horizon infini d’expérimentations. Cette plante pourrait renfermer les remèdes de demain. Mais le jeune homme, malgré l’exaltation, peine à se tenir droit devant ses tubes à essai. Chaque jour qui passe, son souffle se fait plus court, sa poitrine le brûle, son énergie se consume. L’hiver venu, il part se reposer chez ses parents, à soixante kilomètres de là . Il mourra le 19 janvier 1861, les poumons infectés par le gaz moutarde inhalé lors de ses expériences. Le dossier  Kokain », lui, est toujours sur son bureau. Wilhelm Lossen, un autre élève du docteur Wöhler, prend le relais. En quelques mois, il détermine la formule chimique de leur découverte C17 H21 NO4. Les feuilles de coca mâchonnées par les montagnards sur les sommets des Andes sont à présent réduites à leur substrat le sillage des chimistes de Göttingen, la  plante magique des Incas », comme la nomme le médecin globe-trotteur italien Paolo Mantegazza, fait l’objet des expériences les plus audacieuses, sur des animaux comme sur des humains. A l’été 1883, le médecin militaire allemand Theodor Aschenbrandt songe même à l’utiliser pour créer des surhommes. Lors d’une marche éprouvante, en pleine chaleur, il verse de la cocaïne dans les gourdes de six militaires épuisés. Les résultats témoignent d’un formidable regain d’énergie. Plus efficace et moins nocif, soutient Aschenbrandt, que l’alcool et le café froid. Il expose ses résultats dans un article scientifique, un de plus dans une littérature devenue Je vais m’en procurer » A l’hôpital de Vienne, un neurologue de 28 ans, Sigmund Freud, compile tous ces écrits – surtout ceux de la Therapeutic Gazette, une publication américaine vantant sans relâche cette substance nouvelle. Freud pressent que la cocaïne pourrait lui valoir la reconnaissance qu’il mérite. Dépasser la douleur, soigner la neurasthénie… Une aubaine pour cet ambitieux en proie aux épisodes dépressifs, miné à la fois par l’état de ses finances et par l’éloignement de sa fiancée, Martha Bernays. Le 21 avril 1884, il lui écrit  J’ai lu sur la cocaïne. … Je vais m’en procurer et essayer avec les cas de maladies cardiaques et aussi de fatigue nerveuse… Peut-être que d’autres y travaillent ; peut-être que rien n’en sortira. Mais je vais essayer, c’est sûr, et tu sais que, quand on persévère, on parvient à ses fins, tôt ou tard. On n’a pas besoin de plus d’un tel coup de chance pour pouvoir envisager de s’installer ensemble. »Trois jours plus tard, Sigmund Freud commande son premier gramme à la pharmacie Engel. A peine le sachet reçu – à un prix équivalent au dixième de son salaire mensuel –, il expérimente. Le 2 juin, il écrit de nouveau à Martha  Prends garde, ma Princesse ! Quand je viendrai, je t’embrasserai à t’en rendre toute rouge. … Et si tu te montres indocile, tu verras bien qui de nous deux est le plus fort la douce petite fille qui ne mange pas suffisamment ou le grand monsieur fougueux qui a de la cocaïne dans le corps. Lors de ma dernière grave crise de dépression, j’ai repris de la coca, et une faible dose m’a magnifiquement remonté. »L’inspiration ne lui manque pas non plus pour un article scientifique. Le 1er juillet, il publie Über Coca  de la cocaïne », une monographie exaltée de la plante magique. Le style est expressif, crayonné dans un état d’extase. Le texte est aussi truffé d’erreurs, même sur la formulation chimique de son objet d’étude. Le Viennois recommande à tous ses amis d’essayer. Persuadé qu’à la rentrée son article aura fait grand bruit, il envoie également quelques milligrammes de poudre à sa Martha adorée, avant de la rejoindre pour les vacances d’été. La gloire, enfin, est à portée de belle la vue A son retour de congés, la cocaïne est bien au cÅ“ur de toutes les discussions, mais avec un autre scientifique viennois son collègue Carl Koller, un ophtalmologiste austère. Sa trouvaille, présentée le 15 septembre 1884 au congrès médical d’Heidelberg, va révolutionner l’anesthésie. Une solution à base de quelques gouttes de cocaïne, dosée à 2 %, déposées sur la cornée, permet d’opérer, à vif, les patients atteints de problèmes de vue. L’hypothèse avait surgi quelques semaines plus tôt, alors que Koller et Freud, travaillant ensemble, avaient laissé fondre quelques paillettes de cocaïne sur leur langue. La sensation d’engourdissement fit l’effet d’un  eurêka » pour l’ophtalmologiste. Il fonça vers son laboratoire, empoigna la première grenouille à portée de main pour s’en servir de cobaye. Le test fut aussi bref que prometteur. Assez pour que Koller passe à l’étape suivante, sur sa personne il se piqua l’œil avec une épingle sans ressentir la moindre ophtalmologistes, mais aussi les anesthésistes et les chirurgiens, veulent désormais prendre part à cette révolution. Encore faut-il disposer de la matière première en volumes conséquents. Problème la plante des Andes ne se plaÃt guère en climat tempéré. Et les expéditions pareilles à celle du Novara sont coûteuses et complexes à mettre en Å“uvre. Sans compter que les feuilles voyagent mal. Dans cette  filière » commerciale déjà en tension, les premiers arrivés sont les premiers Darmstadt, un laboratoire pionnier a pris de l’avance. L’entreprise familiale Merck lance la production de cocaïne, sans assurance sur ses utilisations futures. Elle produit 1,4 kilo en 1884, 30 kilos l’année suivante… En trois mois, après le congrès de Heidelberg, le prix du gramme passe de 6 à 23 marks. Aux Etats-Unis, le laboratoire concurrent se trouve à Détroit. Son nom Parke Davis and Co ; Parke pour Hervey C. Parke, un homme d’affaires avisé, et Davis comme George S. Davis, un  communicant » d’à peine 22 ans. La Therapeutic Gazette, sous le couvert de publications scientifiques, est leur outil promotionnel.

Les maux du corps sont les mots de l’âme » Echanges sur le soin du corps et soin de soi le 05 mars 2019 8h30-17h Le corps occupe une place dans notre pratique au quotidien. Il nous occupe et nous préoccupe. Nous accompagnons des personnes dont le corps souffre, dont le corps porte le poids des années, le poids de leur propre souffrance, dont le corps ne se

Les maux du corps sont les maux de l’âme. Ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. » – Platon. Facebook. Twitter. Pinterest. Tweet. Unknown source . Leave a reply . Related posts . Read more → . La sagesse des rêves . 149 «La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on
Cetarticle : Les maux de l'âme, les maux du corps - Grandir, aimer et guérir. par Lucien Essique Broché. 17,00 €. Recevez-le mercredi 22 juin Livraison GRATUITE dès 0,00 € d'achats expédiés par Amazon. Il ne reste plus que 11 exemplaire (s) en stock (d'autres exemplaires sont en cours d'acheminement).

Lesmaux du corps sont les maux de l’âme. Ainsi, on ne doit pas guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. – Platon. corps; Écrit par Judith Leathead le 21 avril 2017. Professeure de yoga passionnée, animatrice des ateliers Philosophie et pratique de l'attention avec les enfants (SEVE), conférencière, blogueuse, voyageuse, sportive, épicurienne et

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