Etle pis est qu'à tous les pas je heurte contre ce que j'aime et le pis est que la déchirure passe par ce que j'aime et que c'est dans ce que j'aime que je gémis dans ce que j'aime que je saigne et que c'est dans ce que j'aime qu'on me frappe qu'on me broie qu'on me réduit qu'on m'agenouille qu'on m'humilie qu'on me désarçonne qu'on me prend en traßtre qu'on fait de moi ce fou ce perdu
Les capacitĂ©s intellectuelles de cet oiseau charognard, prĂ©sent dans pratiquement le monde entier, ont fait l'objet d'Ă©tudes scientifiques. Certains sont capables de voler la nourriture de leurs l’un des animaux les plus intelligents au monde puisqu’il peut mĂȘme “ordonner” aux prĂ©dateurs qu’ils Ă©ventrent la proie afin qu’il puisse ensuite se nourrir. Dans la suite de cet article, nous vous prĂ©sentons certaines espĂšces de corbeaux qui peuplent la planĂšte. Ils sont plus nombreux que ce que vous imaginiez !Combien y-a-t-il d’espĂšces de corbeaux ?Le genre des Corvus est une grande famille. Elle est composĂ©e de plus de 40 sous-espĂšces diffĂ©rentes qui se rĂ©partissent sur la quasi-totalitĂ© du globe. Bien que la plupart soient noires, il existe Ă©galement d’autres espĂšces de corbeaux aux plumes grises ou blanches. En voici quelques-unes 1. Le corbeau communLe corbeau commun ou grand corbeau – l’image qui dĂ©bute cet article – est le plus cĂ©lĂšbre de tous. En effet, il peuple la quasi totalitĂ© de l’hĂ©misphĂšre nord. Il peut mesurer 70 centimĂštres de long et peser un peu moins de deux que les jeunes spĂ©cimens se dĂ©placent en groupe, lorsqu’ils se mettent en couple, ils restent ensemble toute leur vie sur le mĂȘme territoire. En ce qui concerne son alimentation, elle est diversifiĂ©e. En effet, elle est essentiellement basĂ©e sur des charognes, des insectes, des fruits, des cĂ©rĂ©ales et des petits plumage est totalement noir – comme ses pattes et son bec – et il a la capacitĂ© d’imiter des sons ou encore de cacher des objets brillants. Il possĂšde le plus gros cerveau de tous les oiseaux. 2. Le corbeau Ă  gros becIl est Ă©galement connu comme le corbeau de la jungle et vit en Asie du Sud-Est. Il vit dans les forĂȘts, les jardins, les parcs, les champs et les cultures Ă  ciel ouvert. Par exemple, au Japon, il a colonisĂ© certaines villes. Il se nourrit de dĂ©chets, et “vole” des objets tels que des morceaux d’aluminium ou de verre pour construire son nid. On le considĂšre lĂ -bas comme un flĂ©au. En effet, en raison de sa rĂ©cente croissance dĂ©mographique, il tend Ă  se propager corbeau Ă  gros bec ne fait pas plus de 60 centimĂštres de haut, a un bec assez large et un peu pointu. Ses pattes sont de couleur grise. Le plumage n’est pas entiĂšrement noir car la partie infĂ©rieure du corps et la tĂȘte sont plutĂŽt gris Le corbeau amĂ©ricainLe corbeau amĂ©ricain est noir comme son parent le corbeau commun, mais il se distingue par sa taille. Il ne dĂ©passe pas 50 centimĂštres. Il vit aux Etats-Unis, dans la forĂȘt comme dans le de ses caractĂ©ristiques principales est son cri bref, court et puissant. Lorsqu’il chante, il remue la tĂȘte de haut en bas, comme s’il acquiesçait. Parfois, il peut mĂȘme imiter le chant d’autres corps entier est noir et il a une longue queue et un bec d’environ 5 centimĂštres. C’est l’une des espĂšces de corbeaux les plus connues mais pas la plus rĂ©pandue. 4. La corneille Ă  bec blancEndĂ©mique des Ăźles Salomon et de ses environs en OcĂ©anie, ce corbeau forme de petites familles avec lesquelles il parcourt les routes Ă  la recherche de fruits et de petits insectes. Lorsqu’il ne mange pas, il se cache parmi le feuillage ou dans la cime des arbres. La corneille Ă  bec blanc possĂšde un corps robuste, bien que pas trĂšs grand – environ 40 centimĂštres – cet oiseau a une queue assez courte, de forme rectangulaire. Sa tĂȘte est assez grosse par rapport au tronc. En effet, il attire les regards grĂące Ă  son bec couleur ivoire et ses yeux Ă  l’iris blanc. Ces traits particuliers le distingue des autres espĂšces de Le corbeau d’AlaskaAussi appelĂ© “corbeau nordique” il porte le nom scientifique de “Corvus Caurinus”. Voici un autre oiseau endĂ©mique de l’AmĂ©rique du Nord. Plus prĂ©cisĂ©ment du Nord-Ouest, entre l’Alaska, la Colombie-Britannique et l’Etat de Washington. Il prĂ©fĂšre vivre sur les plages et les cĂŽtes. Cependant, on peut Ă©galement le repĂ©rer dans les zones plumage est semblable Ă  celui du corbeau commun. Cependant, il diffĂšre par sa taille celle de l’Alaska est environ de 10 centimĂštres plus petite. Dans son rĂ©gime alimentaire il aime consommer du crabe, du poisson, des moules, des crustacĂ©s et des dĂ©chets n’y a pas de diffĂ©rence entre femelle et mĂąle hormis une protubĂ©rance cloacale chez ce dernier et une partie de l’anatomie conçue pour l’incubation chez la femelle. Le couple niche dans les falaises, des arbustes ou encore des arbres. La ponte annuelle compte environ 4 Ă  5 oeufs en moyenne. Cela pourrait vous intĂ©resser ...
ContrairementĂ  la tour, le bec du corbeau est noir, son crĂąne est plat, sa queue est carrĂ©e et sa fourrure est noir de jais, voire luisante. Quelle est la diffĂ©rence entre un corbeau et un merle ? Sa fourrure est brillante. Il est aussi trĂšs souvent confondu avec les freux ou les merles. Cependant, il a un bec beaucoup plus fin que celui Points clĂ©s Magie, MĂ©tamorphose et CrĂ©ation. Cycle de puissance Solstice d'Hiver. Une formidable quantitĂ© de traditions et de mythes concerne le Corbeau et ceux-ci sont souvent contradictoires. Par exemple, il est Ă  la fois un Oiseau de Mort et de Naissance. Et c'est un symbole de Mysticisme et de Magie. Au Proche-Orient, le Corbeau Ă©tait jugĂ© impur, parce qu'il est un charognard. Il fait partie des aliments listĂ©s comme interdits dans la Bible. Le Corbeau est un des oiseaux que NoĂ© lĂąche aprĂšs le DĂ©luge pour savoir si l'eau a baissĂ© quelque part. Mais il ne revient pas Ă  l'Arche. Dans la tradition biblique, on rencontre aussi l'histoire de corbeaux ayant nourri le ProphĂšte Elie alors qu'il se terrait loin du Roi Achab. En Scandinavie, le Corbeau jouait un rĂŽle particuliĂšrement significatif. Le Dieu nordique Odin avait une paire de Corbeaux pour Messagers. Leurs noms Ă©taient Hugin Conscience et Munin MĂ©moire. Odin lui-mĂȘme Ă©tait connu pour se mĂ©tamorphoser Ă  l'occasion en corbeau. Cette tradition traduit l'idĂ©e selon laquelle le Corbeau est un Messager du Monde spirituel le plus Ă©levĂ©. Cet oiseau noir est depuis trĂšs longtemps considĂ©rĂ© comme un signe ou un prĂ©sage. Au cours du Moyen-Âge, on pensait que le croassement du corbeau annonçait un dĂ©cĂšs ou l'issue d'une bataille. Au sein des communautĂ©s chrĂ©tiennes, on racontait mĂȘme au peuple que les mauvais prĂȘtres devenaient des corbeaux Ă  leur mort. Aujourd'hui encore, des anciens racontent que l'on peut s'attendre Ă  un temps chaud quand on voit passer un corbeau devant un soleil voilĂ©. Le Corbeau fait partie de la famille des corvidĂ©s, Ă  laquelle appartiennent les Corneilles, les Pies et d'autres oiseaux du mĂȘme ordre. En vĂ©ritĂ©, la seule diffĂ©rence rĂ©ellement significative entre le Corbeau et la Corneille est leur taille. Le Corbeau est beaucoup plus grand que la Corneille. Il sera donc bĂ©nĂ©fique d'Ă©tudier aussi la Corneille si le Corbeau est votre Totem. Un grand nombre des informations s'appliquant Ă  l'un sera aussi valable pour l'autre. Les nuances ne seront qu'une question de degrĂ©. Alors au lieu de reprendre tout ce qui va ĂȘtre dans l'entrĂ©e suivante, sur la Corneille, je vais me contenter de fournir ici des informations qui ne sont gĂ©nĂ©ralement pas associĂ©es Ă  cette derniĂšre. Une grande quantitĂ© de mythes et de traditions concernent le Corbeau. De bien des maniĂšres, ils sont comparables aux rĂ©cits sur les Coyotes des Indiens des plaines, Ă  ceux des Bochimans sur les Mantes Religieuses et d'autres encore dans de nombreuses sociĂ©tĂ©s humaines oĂč un animal joue un rĂŽle Ă  la fois significatif et nĂ©anmoins dĂ©routant. Le Coyote, par exemple, Ă©tait aussi bien une crĂ©ature sage que trompeuse - Ă  la fois bienfaisante donc, mais aussi malfaisante Ă  l'occasion. Et on peut dire autant de la Mante des Bochimans du Kalahari. Sur la cĂŽte pacifique nord-ouest de l'AmĂ©rique, le Corbeau a cette mĂȘme aura. LĂ , il apportait la Vie et l'Ordre. Mais il vola aussi la LumiĂšre solaire Ă  un ĂȘtre qui voulait maintenir le monde dans les tĂ©nĂšbres. Rien ne pouvait exister sans lui. Il est honorĂ© dans l'art et sur les totems, oĂč s'expriment les rĂ©cits et le mysticisme qui se sont dĂ©veloppĂ©s Ă  son propos. Avec le Corbeau, l'Esprit humain et l'Esprit animal s'entremĂȘlent pour ne plus faire qu'un. Ce phĂ©nomĂšne se reflĂšte dans sa belle et intense couleur d'un noir brillant. Dans le noir, tout se mĂȘle et se confond avant d'ĂȘtre amenĂ© Ă  la LumiĂšre. Pour cette raison, le Corbeau peut vous aider Ă  mĂ©tamorphoser votre vie ou votre ĂȘtre. Le Corbeau possĂšde la connaissance de la Transformation en d'autres animaux et de l'apprentissage de leur Langage. Les corbeaux sont aussi des experts en matiĂšre de vocalisation. On peut mĂȘme leur apprendre Ă  parler. Ils intĂšgrent et imitent les cris d'autres espĂšces. Dans l'AmĂ©rique du Nord-Ouest, des contes rapportent que les Indiens kwakiutl ou kwakwaka'wakw offraient le placenta des nouveau-nĂ©s mĂąles au Dieu Corbeau pour que, en grandissant, ils puissent comprendre leurs cris. Le Corbeau peut vous apprendre Ă  comprendre le Langage des Animaux. Les corbeaux sont espiĂšgles et ce sont d'excellents utilisateurs... d'outils. Ils se servent de pierres et de bien d'autres choses disponibles pour casser des noix et autres fruits Ă  coques. Ils ne sont pas intimidĂ©s par les autres oiseaux et sont aussi rapides que mĂ©fiants. De ce fait, ils ne sont pas des proies faciles pour d'autres prĂ©dateurs. Cela implique qu'ils pourront Ă©galement vous apprendre Ă  activer sans crainte la Magie de la Vie. Ils sont aussi connus pour leur comportement amoureux, reflĂ©tant la Force vitale crĂ©atrice puissante Ă  laquelle ils ont accĂšs. Cette Force vitale crĂ©atrice peut ĂȘtre utilisĂ©e pour mettre en Ɠuvre la Magie de Lois Spirituelles dans le plan physique. On peut s'en servir pour plonger dans le Vide primordial et rĂ©veiller les Énergies dont nous avons le plus besoin. Tout cela - et plus encore -, c'est ce que le Corbeau peut vous enseigner. S'il entre dans votre vie, attendez-vous Ă  ce que la Magie en fasse autant. Quelque part dans votre existence, elle sera Ă  l'Ɠuvre. Le Corbeau active les Énergies de la Magie en connectant celle-ci Ă  votre volontĂ© et Ă  vos desseins. Le Corbeau parle de l'opportunitĂ© de devenir le Magicien et / ou l'Enchanteur de votre vie. Chacun de nous a un Magicien en lui et c'est le Corbeau qui peut nous montrer comment faire sortir cette partie de nous-mĂȘmes des TĂ©nĂšbres pour l'amener Ă  la LumiĂšre. Le Corbeau rapporte des Messages du Monde des Esprits qui peuvent mĂ©tamorphoser spectaculairement votre vie. Il nous enseigne comment prendre l'Informe pour lui donner la forme que l'on dĂ©sire. Le Solstice d'Hiver, et la saison hivernale en gĂ©nĂ©ral, est l'Ă©poque de manifestation du plus grand Pouvoir pour ceux qui ont le Corbeau comme Totem. Ce Solstice est le jour le plus court de l'annĂ©e. Le soleil brille le moins longtemps, donc c'est la journĂ©e la plus sombre. A partir de ce moment-lĂ , la LumiĂšre ne va cesser de resplendir un peu plus chaque jour. C'est trĂšs symbolique de l'influence du Corbeau. Il vous apprend comment aller dans les TĂ©nĂšbres pour en rapporter la LumiĂšre. À chaque voyage dans cette ObscuritĂ© IntĂ©rieure, on rapporte un peu plus de LumiĂšre au dehors. C'est la CrĂ©ation. Ted ANDREWS Le Langage Secret des Animaux » Peinture Cathy MCCLELLAND Source du texte Luminessens Page ☄ Honorer le FĂ©minin SacrĂ© ☄
Cest trĂšs difficile de quitter ce que j’appelle le niveau des pĂąquerettes Mais ça va de plus en plus vite, plus vous avancez, car plus vous avancez et plus vous avez conscience, notamment, de cette Loi libre arbitre / dĂ©terminisme, de cette Loi de Justice souveraine, de cette Loi des jeux de l’UnitĂ©, dans lesquels vous vous abandonnez consciemment, sans les

Quand le Faisan dorĂ© courtise sa femelle et fait la roue pour l'Ă©blouir, il Ă©tincelle de feux plus chatoyants qu'un oiseau de vitrail. L'Ă©gal en Ă©clat d'un perroquet, de l'Ăąme du poĂšte lui-mĂȘme lorsqu'elle se matĂ©rialise de plumes mais loin d'Ă©galer le scintillement des iris fascinĂ© du consul ! Dressant sa huppe d'or, hĂ©rissant son camail couleur d'aube zĂ©brĂ© de rayures d'Ă©bĂšne, gonflant son torse en plastron rouge ardent, il se promĂšne chaque aile soulevĂ©e, en hautaines allures ! Son plumage s'emplit de lueurs
 les marbrures de son col vert bronzĂ©, l'ourlet d'or de ses pennes, l'incarnat de son dos
 les splendeurs incertaines de sa queue oĂč des grains serrĂ©s de vermillon dont alternĂ©s avec des traits noirs sur un fond de riche, somptueuse et lucide le Faisan DorĂ© fait la parade nuptiale, tout en lui s'allume, tout luit et brille

et, sur ces yeux muant de claires pierreries s'unissant, se brisant en des joailleries que sertissent le bronze et l'acier, et l'argent ? Y court encore un frisson d'or mobile et changeant, qui naĂźt, s'Ă©tale, fuit, se rĂ©trĂ©cit, tressaille, Ă©clate, glisse, meurt, coule, ondule, s'Ă©caille, s'Ă©carte en lacis d'or, en plaques d'or s'Ă©ploie, palpite, s'alanguit, se disperse, poudroie. Et d'un insaisissable et fĂ©erique rĂ©seau, enveloppe le corps enflammĂ© de l' avec le mĂȘme regard qu'Arthur observe le Faison DorĂ© oĂč, comme on s'amuse Ă  l'appeller par ici, "Poule d'Or". VoilĂ  un oiseau qui raviva Huayan, touts deux partagent cette Ăąme consul d'oĂč nait l'amour des dorures, du luxes, de l'Ă©lĂ©gance, de la fier dignitĂ© et du sublime orgueil de la beautĂ©e. Beaucoup de faisons dorĂ©s, des mĂąles flamboyants avec l'Ă©clat et des femelles, bien plus sobres dans les teintes, dĂ©sireuse de rester discrĂšte pour couver en paix. De toute la troupe
 ce fut ce faisan dorĂ© lĂ  que le poĂšte remarqua. Subtile diffĂ©rence Ă©tant entre lui et les autres ; lui a l'Ăąme, le coeur et le pelage d'un consul ! Le voilĂ  alors, soudain, qui Ă©bouriffe ses plumes pour la parade nuptiale comme un coq se prĂ©parant au combat ! Et alors lĂ , Arthur recule d'un pas, une main fĂ©brile sur son coeur qui encaisse mal la dĂ©charge de sensualitĂ© du faisan dorĂ©, de plumes, si Ă©lĂ©gamment habillĂ© de son pelage comme en tenue de n'en fallait pas plus pour chauffer Arthur
 qui s'avance, face au Faisan DorĂ©. Ce dernier, fier et digne, cesse sa promenade pour accomplir un exploit ; d'un un peu plus d'un mĂštre de long, il parvient pourtant Ă  regarder de haut le gigantesque humain. Quel magnifique Faisan DorĂ© ! » C'est trop d'honneur, je vous remercie en acceptant humblement le compliment. » Son cri est un tchak mĂ©tallique. Il chante Ă©galement, lors de la saison nuptiale, pour attirer les femelles mais ne risque pas de chanter pour Arthur, ça non. Bien qu'en apparence trĂšs sociable, le Faisan DorĂ© est en pleine
 reprĂ©sentation, sa posture
 sa tenue de scĂšne est parfaite, prĂȘt Ă  bondir comme Ă  pĂ©rir ; la parade nuptiale n'est pas un jeu. Et si s'en est un, c'est le plus important qui sourire amusĂ© Ă  l'idĂ©e que la crĂ©ature, de par son Ă©lĂ©gance et sa biensĂ©ance couplĂ© Ă  un Ă©go dĂ©mesurĂ©, lui rapelle Huayan Song. Ce pelage aussi
 cet oiseau lĂ , et le reste de son espĂšce, la Dame des Fleurs ne pourra que les apprĂ©cier. Ils ont cette sereine Ă©lĂ©gance, cette danse gracile. Toi qui danses Ă  m'en faire chavirer, je t'invite Ă  rejoindre la ville de Chengdu. C'est une ville humaine oĂč y rĂšgne la Dame du Chengdu, Reine des Fleurs et Consule de l'Etiquette Huayan Song ! » Et bien. » Le Faisan DorĂ© lui rapelle tellement Huayan Song, tout en maitrise et discipline pour une symphonie. Des mots, des gestes, des attitudes, des regards, des façons de se tenir, de se retenir ; tout ça en une harmonie que l'on nomme charisme. Quelque chose qui parait parfois si incroyablement Ă©nervant Ă  Arthur ! Lui est un peu plus sauvage que ça, peut bien croire qu'on doit maitriser et canaliser un peu ses Ă©motions mais
 Ă  quoi servent les Ă©motions ? A ĂȘtre exprimĂ©, relĂąchĂ© sous la forme que l'on souhaite ! De belles maniĂšres, voilĂ  comment doivent sortir les Ă©motions selon un Consul. Ce n'est pas contradictoire avec l'attitude de ce Faisan ou de Huayan
 ils ont ce talent technique de pouvoir sculpter finement leurs Ă©motions en de belles choses. En fait, loin de l'Ă©nerver, ca le
 secoue ; c'est bien Ă  ça que sert de faire et contempler l'Art. Quelque chose dans cette expertise de la perfection le laisse pantois, passĂ© un certain pallier, tant de maitrise et de discipline ne peuvent que le laisser las et bĂ©ats d'admiration. Un peu jaloux aussi peut-ĂȘtre toutes ces sensations que l'on a, face au Faisan DorĂ© ou face Ă  Huayan Song, c'est faire face Ă  l'art et l'artiste Ă  la fois. J'imagine qu'il doit y avoir des raisons pour que vous m'invitiez lĂ -bas. HonnĂȘtement, jusqu'ici, nous sommes plus tranquille sans les humains. » Et pourtant, l'heure est venue de s'unir au Chengdu. AprĂšs de terribles batailles
 » HonnĂȘtement, le poĂšte ne sait pas s'il y a eu une seule grande bataille ou plusieurs mais en attendant d'avoir la rĂ©ponse
 parler de plusieurs sonne un peu mieux, non ? L'heure est grave, le ton est formel et solennel ; Arthur sait bien que le Faisan DorĂ© ne se dĂ©placera pas pour rien, pas avec cet Ă©go digne d'un lion. 
non, de tragiques batailles, Huayan Song est finalement parvenu Ă  sauver de l'horreur des terres qui sont lĂ©gitimement les siennes ! Toute la ville s'est levĂ©e, fiĂšre et forte pour dĂ©fendre sa maison. Maintenant, la reconstruction touche Ă  sa fin grĂące Ă  leurs efforts et l'aide du Consulat, l'heure est Ă  la paix. » La rumeur vole chez les oiseaux que c'est le Consulat qui a libĂ©rĂ© les cieux de la terreur imposĂ©e par les Dragons. » Je n'y ai pas participĂ©, hĂ©las
 » Dit-il Ă  regret, soudain l'air boudeur et contrariĂ© au moment de croiser les bras. Pourtant, il le faut bien, Arthur relĂšve le regard en direction du faisan avec un sourire et ouvre les bras comme pour l'enlacer. 
mais ce n'est pas une rumeur, c'est la plus pure vĂ©ritĂ©. Le Consulat est un groupe d'humains qui travaillent ensemble rĂ©pandre l'art et la beautĂ©e Ă  travers les mondes. Quiconque appartient au Consulat est Consul et les Consuls sont arts et artistes Ă  la fois. Tu pourrais ĂȘtre Consul si tu le voulais, tu mĂ©rites ce prestige toi aussi. C'est pour ça que je t'invite Ă  Chengdu, c'est suffisement raffinĂ© pour toi et ta cour, c'est dans cette ville que s'Ă©rige le Temps des Arts. » Si c'est un Consul qui le dit, ça doit valoir le coup d'oeil. Nous ne remercierons jamais assez le Consulat d'avoir libĂ©rĂ© le ciel de la tyrannie des Dragons. » Si c'est vrai, venez Ă  Chengdu et lorsque le jour viendra, vous dĂ©fendrez la ville becs et serres. » Bien ! Moi et ma cour allons Ă  Chengdu, aprĂšs ça, nous essaierons d'y amener autant d'oiseaux que possible. Maintenant, vous dites que je peux ĂȘtre consul ? »Arthur sort des trĂ©fonds de sa toge Ă  la grecque une amulette Ă  l'effigie de l'emblĂšme du consul. Simple et fine, un petit bijou de joaillerie tout en modestie mais qui, sur l'excentrique parure du Faisan "DorĂ©", fait dĂšs lors toute la diffĂ©rence. DĂ©sormais, le Faisan DorĂ© porte l'emblĂšme du Consulat et c'est un Consul. Il est de ceux qui ont vaincu les Dragons, bien Ă©videment que les autres oiseaux l'Ă©couteront. Le Faisan DorĂ© trace alors, du bout d'une serre, l'emblĂšme du consul Ă  mĂȘme la terre et fiĂšrement, pose une serre dessus au moment de s'incliner royalement. C'est un honneur. » Chengdu et sa Protectrice t'apporteront tout le prestige et le luxe que tu mĂ©rites, mon ami. A toi comme Ă  chaque oiseau, je t'invite Ă  passer le mot. » Arthur regarde, tout autour de lui, le reste des faisans et d'autres oiseaux s'Ă©tant agglutinĂ©s en auditeurs du poĂšte. Je vous invite tous Ă  passer le mot. Sachez que le Consulat vous aime
 et Chengdu aussi. Vous ne craignez rien, pas mĂȘme les dragons, si vous volez prĂšs de nos ailes. »AprĂšs quelques chants d'approbations de la part des faisans colorĂ©s, ceux-cis'organisent pour le grand dĂ©part et dĂ©battent des escales chez les autres faisans, nottament mais pas que. Ca vire trĂšs vite Ă  un brouhaha pas possible qui pousse finalement Arthur Ă  poursuivre sa route. Bon, direction le Chengdu ! » Et disant cela, bien que perdu, Arthur avance avec entrain dans la campagne chinoise sans trop savoir oĂč pour l'instant, il traine c'est tout. Tout y est serein, tout y dort de bons matins sinon quelques paysans mandarins, ainsi que leurs bƓufs, cochons et tout le reste de la mĂ©nagerie, dont des poules et des coqs. Sans parler des oiseaux capables de voler se dispersant aux quatres vents, sinon toute une troupe de faisans dorĂ©e qui prĂ©fĂšre finalement partir en marchant noblement. Perdu Ă  les contempler, Ă  s'en Ă©merveiller, l'Ă©chevelĂ© blondinet se fait surprendre par un coq qui passe par lĂ  Ă  toute allure !Un coq particuliĂšrement intimidant, une horrible cicatrice qui cloue son oeil fermĂ© tandis que le borgne a le pelage Ă©bouriffĂ© des scarifications qui le parcourent. En plein saut, le temps suspendu le temps de l'admirer un instant, tout semble soudain repartir Ă  vitesse normale et si vite que les yeux du poĂšte ont du mal Ă  suivre !Le coq est pourchassĂ© par quelque chose de long et de sifflant qui file comme une flĂšche, un odieux serpent aux Ă©cailles couleurs terres. Puis, en l'air, sec et prĂ©cis, l'impitoyable volatile broie sĂšchement le crĂąne du reptile entre ses serres. Retombe au sol, jette un regard menaçant au poĂšte avant de partir avec la carcasse Ă  ses pieds. TrĂšs rapidement rebutĂ©, le poĂšte se perd peu Ă  peu dans de sombres abimes Ă  contempler le cadavre de serpent dans lequel se sont encastrĂ©s les serres de l'animal. L'air blasĂ© ou plutĂŽt fatiguĂ©, pourtant captivĂ©, comme absorbĂ©, la pupille plate et plaine d'un or sans Ă©clat ; un sourire confiant se peut quelquefois conduire Ă  la dĂ©mence, les coqs en sont un exemple concret. Si au cours de l’annĂ©e, ils savent aussi se montrer discret, la saison des amours les fait entrer en transes excitĂ©s, agressifs, voulant garder ses chances, ils dansent des parades dont ils gardent le secret Ă  tout prix. Mais aucun n’est tout seul, c’est bien lĂ  leurs regrets et mieux vaut Ă©viter de tester leurs clĂ©mences !Aux couleurs de l’aurore ils commencent Ă  chanter, attirant les femelles qui viennent les tenter de ses tout petits cris en venant sur la place. Depuis le dernier accouplement, redevenu serein, il attend longtemps la pĂ©riode fugace oĂč sa folie explose en un royal dessein ! Et
 le saison des amours, chez beaucoup d'oiseaux mais les coq tout particuliĂšrement, c'est la saison de la guerre. Le soleil se lĂšve tranquillement, jusqu'ici, il paraissait presque faire nuit mais ce coq bondit furieux sur un boeuf accrochĂ© Ă  une vieille machine d'agriculture en bois. Le coq se met alors Ă  chanter et comme s'il criait des ordres, le soleil Ă©clate un peu plus Ă  son commandement, inondant la campagne chinoise d'un Ă©clat se faisant, s'imposant face aux faisans pas assez loin pour ne pas pouvoir le voir, le coq prend une pose victorieuse au moment de de s'Ă©poumoner de son triomphe Ă  pleins poumons ! Une serre tient le serpent aussi haut en l'air que possible, l'autre est encastrĂ© dans le boeuf qui rĂąle avec paresse sous la douleur qu'il ignore dĂ©sormais d'un air blasĂ© Ă  ruminer les yeux fatiguĂ©s. Si le coq tient, ce n'est que grĂące aux battements brusques de ses ailes censĂ©s l'Ă©quilibrer dans cette drĂŽle de position alors que l'animal regarde en direction du soleil d'un air particuliĂšrement prĂ©tentieux. Montant sur son Ă©go, il gonfle par honneur son plumage et de son bec acĂ©rĂ©, part Ă  l'abordage. Est-ce que l'intrus flamboyant Ă  la toge embrasĂ© ose s'imaginer roi de ce poulailler ?!Avec son cri rĂ©sonne l'emblĂšme des sommets, le premier chant du jour ; un plumage en clĂ© de sol qui bec Ă  ciel ouvert rĂ©veille les vivants de haute et basse cour aux rayons du soleil revenus sur la terre ! Le monde appartient Ă  ceux qui se lĂšvent tĂŽt et quiconque possĂšde un coq possĂšde dĂšs lors le monde ; Ă  n'en pas douter pas un animal puissant, d'une discipline de fer avec une dĂ©termination sans faille. L'objectif des coqs est simple et clair ; beaucoup de graines, beaucoup de poules et le premier coq qui se la ramĂšne, il faut l'Ă©craser sans pitiĂ© ! Au grand dam des rois, ces rĂ©volutionnaires assoiffĂ©s Ă  crĂȘtes et barbillons tout en rouge de sang exhibent chaque plume en trophĂ©e et reste polygame, peint de mille couleurs ses gloires Ă©phĂ©mĂšres. Surtout de rouge. Tel un conquistador qui rĂšgne sur les Dames, ce MaĂźtre de harem est " animal solaire " ! AprĂšs une telle dĂ©monstration, le coq bondit de son perchoir et, plutĂŽt grassouillet, parvient Ă  regarder de haut Arthur sans dĂ©passer son genou. Ses yeux sont orgueilleux mais dĂ©terminĂ©s, tel un seigneur de guerre qui vous fixe en exigeant d'ĂȘtre respectĂ©. Humpf ! Ici, c'est mon harem. » Lui dit le coq fermier, plus furieux que mille guerrier et laissant un consul brusquĂ© mais qui aime ça. Lui respecte cette puissante Ă©nĂšrgie, cette passion brĂ»lante. Tu ne peux ĂȘtre roi sur mon tas de fumier ! C'est Ă  moi, Le Coq, que les dieux apportent leur "Je t'aime". Et j'ai dans ma basse-cour des petits manies, je saute mes poules Ă  l'envie. Je suis le seul maitre Ă  bords et j'ai touts les pouvoirs mĂȘme celui de te bannir de mon perchoir ! »Le poĂšte regarde un peu partout autour de lui et se dit finalement que
 il aurait peut-ĂȘtre dĂ» regarder oĂč il allait ; le voilĂ  au beau milieu d'une ferme en bien sale Ă©tat, l'air d'ĂȘtre abandonnĂ©. Peut-ĂȘtre pourtant que des gens vivent ici en ce moment ?! Le consul hausse les Ă©paules avec "l'air de s'en foutre" qui dĂ©barque dans la conversation, il ne craint rien ni personne tant que ce coq reste dans les parages. Roi du Tas de Fumier ? Je suis des poĂšmes le messager. » AmusĂ© de flatter bĂȘtes et gens, qui le mĂ©rite ou pas du tout bien souvent, d'Erato le Fils s'incline en imitant la maniĂšre dont le fait Huayan Song, en se penchant lĂ©gĂšrement les mains jointes. De mĂ©moire, ses manches dissimulaient ses mains mais lui se plait Ă  les imaginer jointes des plats pour prier. Fait-elle des arts martiaux
 ? Un bien beau fantasme auquel Arthur ne croit pas tellement, lui l'ayant plus senti dans le domaine de la sorcellerie. D'un sursaut, le poĂšte remarque l'impatience sĂ©vĂšre du coq qui le dĂ©fie du regard dĂšs que l'occasion s'en mais soutenant le regard, Arthur continue en laissant un coq dĂ©daigneux admirer ses serres. Mon message s'adresse aux oiseaux de fers qui disent le vent ; qui chantent dĂšs le jour levant ; le bel et fort oiseau querelleur ; plus fort que nos malheurs. Mon message est une invitation aux coqs, Ă  leurs poules et poussins de rejoindre Chengdu ! Touts les oiseaux, qu'ils volent ou non, sont dĂ©finitivement et Ă  jamais les bienvenues. Le temple des arts comme tout le reste de la ville leurs ouvriront les bras en grands du fond du coeur. Qui plus est, face aux sans-cƓurs et sinistres huns, aux serpents et aux renards, aux voleurs de bĂ©tails comme Ă  touts nos ennemis
 nous avons dĂ©finitivement besoin des coqs Ă  nos cĂŽtĂ©s. »Soudain, des petits oiseaux colorĂ©s aux ailes surexcitĂ©s apparaissent, jusqu'ici incroyablement furtif ! PremiĂšre rĂ©action, vif comme un prĂ©dateur, Arthur Ă©choue pourtant Ă  les attraper avec un air un peu ennuyĂ©, bien vite attendri lorsqu'il vienne Ă  lui pour se poser. Chacun sur une Ă©paule ! L'un deux a le plumage tendu en Ă©caille par un corps gonflĂ© en forme de balle et une toute petite tĂȘte, gris anthracite alors que son minuscule crĂąne en comparaison du reste peine presque naitre avec une toison brune en sommet. Ce qu'il dit est vrai ! Il est de ceux qui ont vaincus les dragons et reste un ami de nos oiseaux ! » S'Ă©poumone-t-il, essoufflĂ© de trimballer son gros corps Ă  coups d'ailes survitaminĂ©s comme l'on ramerait et finalement bien content de trouver du repos sur l'Ă©paule du consul. La vie est belle et douce Ă  Chengdu, nous en venons. » SĂ©rieux ? Vous savez oĂč c'est ?! » L'autre est plus sobre, de teintes brunes et grises, blanches et noirs sur la visage alors qu'une crĂȘte s'Ă©rige en diadĂšme, en couronne par-dessus un bec en aiguisĂ©. De l'ampleur d'un moineau mais le corps affutĂ© comme celui d'un faucon. Oui. On t'y emmĂšnes si tu veux ! » Tu viens le Coq ? » Le temps de prĂ©venir le reste du poulailler et on peut partir. » Okay, je libĂšre le boeuf pendant ce temps alors. »Laissant le coq prĂ©venir ses comparses et compagnes et concubines et rivaux, Arthur porte un regard triste au boeuf qui assiste Ă  la scĂšne d'un air placide. Ses yeux sont humides
 seraient-ce de l'arme ? Les deux petits oiseaux Ă  son Ă©paule s'Ă©changent un regard triste en haussant leurs petites ailes, se disant qu'ils n'y peuvent pas grand-chose. La ferme parait abandonnĂ©e
 par les humains, en tout cas. Arthur a pu s'y perdre en rĂȘvassant et combien de temps ? Le premier Ă  l'interpeller fut un coq, c'est dire Ă  quel point plus personne ne gĂšre cet endroit
 sinon peut-ĂȘtre ce qu'il reste des animaux. La douleur est palpable ici, Arthur n'ose pas demander de toute façon, quand bien mĂȘme cet endroit est encore habituĂ©, d'Erato le Fils a de toute façon dĂ©cidĂ© de libĂ©rer l' les boeufs traĂźnent-ils les vieux chars pesants ? Cela fait pitiĂ© de voir leur gros front bombĂ©, leurs yeux qui ont l'air de souffrance de tomber. Ils font gagner le pain aux pauvres paysans mais ca aussi c'est important. S'ils ne peuvent plus marcher, les vĂ©tĂ©rinaires les brĂ»lent avec des drogues et des fers rouges. Et puis dans les champs pleins de coquelicots rouges, les bƓufs vont encore herser, racler la terre. Il y en a qui se casse un pied quelquefois ; alors on tue celui-lĂ  pour la boucherie, pauvre boeuf qui Ă©coutait le grillon qui crie et qui Ă©tait obĂ©issant aux rudes voix des paysans qui hersaient sous le soleil fou, pauvre boeuf qui allait il ne savait ne peut pas s'occuper de chaque drame sur terre, se dit Arthur dans un soupire mais attrape tout son pinceau pour dessiner une scie et entamer de libĂ©rer la bĂȘte de sa prison de bois en armure. Une fois fait
 l'animal semble sourit Ă  Arthur, s'approche lourd et menaçant, stoĂŻque jusqu'aprĂšs avoir lĂ©chĂ© le poĂšte. D'un geste, l'animal invite en meuglant le blondinet Ă  monter d'un mouvement de tĂȘte. Merci mon ami, j'espĂšre ne pas ĂȘtre trop lourd pour toi
 » Arthur, content et souriant mais encore déçu, le boeuf comprend sans comprendre. Il comprends mais
 pas comme avec les oiseaux. D'Erato le Fils ne demande qu'Ă  pouvoir parler Ă  toutes les crĂ©atures de cet univers mais au final, la joie l'emporte face au boeuf. Celui-ci fronce les sourcils et meugle Ă  nouveau, insistant, pas content, rĂ©itĂ©rant l'invitation. Riant, non sans s'inquiĂ©ter un peu, le jeune homme bondit pour, de ses deux bras allongĂ©s, s'accrocher au dos de l'animal et entamer une pĂ©nible attention. Si fier d'avoir rĂ©ussi Ă  monter, trouvant si confortable le dos d'un boeuf de bonne humeur maintenant que son cavalier est montĂ©, l'artiste se voit soudain foudroyĂ© par l'insolent regard du coq. Celui-ci, singeant les humains, se tient fier sur deux pattes, presque debout et l'allure un peu humanoĂŻde avec ses ailes croiser comme des bras. Soudain !L'animal flĂ©chit ses petites pattes et propulse son corps de coq viril d'un bond que des ailes furieuses accompagnent ; le laisser redescendre Ă  la vitesse d'une plume sur le dos du boeuf, aux cĂŽtĂ©s d'Arthur un peu essoufflĂ© de sa grimpette alors que lui n'a pas lĂąchĂ© une goutte de sueur. Et pleins d'orgueils. Frimeur. » C'est vexant et pas trĂšs agrĂ©able comme humiliation mais assez impressionnant ! Pas Ă©tonnant que ce coq soit capable d'avoir autant de poules, qui suivent en cortĂšge le boeuf Ă  pied. Le poĂšte s'installe assis sur le dos du boeuf et le coq s'installe assis sur son crĂąne, quelques poules grimpent Ă  leurs tours sur le puissant boeuf, dont le poids n'est rien si ce n'est plus celui des machines de bois qui l'enchainait autrefois. Et tranquillement, le long de la route jusqu'Ă  Chengdu, Arthur invite touts les oiseaux qui passent Ă  s'inviter au cortĂšge et passe la mot aux oiseaux qu'Ă  Chengdu, ils sont chez eux et que Chengdu est un bout du paradis pour les mortels. Les faisans eux-mĂȘmes ont dĂ©cidĂ©s que finalement, ils avaient tout le temps de voir Chengdu avant d'ameuter touts les autres ; qu'ils se rĂ©sĂšrvent les meilleurs places d' convoi qui marche, chevauche ou vole. Ca discute, joue et se chamaille, en pleine parade nuptiale, le mĂ©lange d'oiseau autour d'Arthur et de son boeuf rĂ©sonne comme la tempĂȘte de Tian-Long ! Une tornade oiseau escorte alors le messager des la ville de Chengdu apparait enfin Ă  la vue, au loin
 ? Arthur sourit apaisĂ© et serein, saluant de sa main la lointaine Huayan en mĂȘme temps qu'il dit au revoir Ă  l'armĂ©e des oiseaux qui vient prendre pacifiquement la ville d'assaut. Un assaut auquel personne ne peut grand chose, pas mĂȘme le consul maintenant que le mot est passĂ© aux oiseaux que dans la ville de Chengdu et plus particuliĂšrement le temple des arts, ils sont les bienvenues. Comme les cris des vitriers de rues en rues, les oiseaux chantaient, un air dont lentement s'Ă©tonneraient ceux qui ne savent plus prier. Prier l'art, prier la beautĂ©e, prier l'amour, prier la passion, prier le coeur et ses Ă©motions ; prier l'univers tout entier ! Prier les harmonies profondes qui, mĂȘme si vous y ĂȘtes sourds, plus fortes et lourdes que l'orage grondent. Il s'agit de se concentrer et d'accepter que nous ne sommes jamais
 qu'un morceau de cet univers ; qu'une partie. Lorsqu'il pleut, l'eau relie le ciel et la terre ; l'arbre n'est pas dissociable des bestioles qui l'aurĂ©olent. Pas plus qu'il ne pourrait se sĂ©parer de ses racines, l'arbre et la terre ne forme qu'un. Que sommes-nous, sans un sol pour nous porter ? Sans un ciel pour nous recouvrir ? Sans eaux pour ne pas mourir ? Sans flamme pour ne pas, jusqu'Ă  la glace, refroidir ?Tout est liĂ©. DĂ©sireux d'harmonie, incroyablement respectueux, Arthur n'allait pourtant pas se renier. VĂȘtu de sa toge rouge Ă  la grecque, toujours le mĂȘme blondinet Ă©chevelĂ© et cet emblĂšme fiĂšrement cousus Ă  son coeur, il est encore loin de la ville Ă  se trimballer sur un boeuf qui n'a que trop trimer et qu'il n'oserait pas brusquer. Pourtant, dĂ©jĂ , de plumes
 de becs et de serres
 voilĂ  de quoi Chengdu s'habille entre toutes ses dorures. Que la Dame du Chendu, en sa demeure, accueille touts les oiseaux de la rĂ©gions ; que ceux qui migrent face halte ici ; qu'au premier signe d'un mongole ou d'un sans-cƓur, l'alarme retentisse ! Que le levĂ© du soleil soit annoncĂ© et pareillement le couchĂ© ! L'on peut voir des oiseaux
 par dizaines, par centaines affluer. Tous tout en longueurs finement esquissĂ©s, de traits fins colorĂ©s les gestes prĂ©cis, toute la rigueur chinoise faisant scintiller leurs plumes comme des lames ; habiles et rapides Ă  la manƓuvre. Des petits oiseaux, d'ici les moineaux, qui s'allongent en virgules
 d'imposantes grues une fois toutes en longueurs dĂ©ployĂ©s ; de fiers coqs avec leurs mĂ©nageries et de magnifiques si nobles faisans dorĂ©s tous Ă  pieds. Et tout un tas d'oiseaux de ce pays qui ne cesseront d'arriver pour venir ne faire qu'un avec Chengdu et le temple des arts en son ceux qui parlent des merveilles ; leurs fables cachent des sanglots. Et les couleurs de leurs oreilles, toujours Ă  des plaintes pareilles, donnent leurs larmes pour l'Ăąme de l'eau. Le peintre assis devant sa toile, a-t-il jamais peint ce qu'il voit ? Ce qu'il voit, son histoire le voile
 et ses tĂ©nĂšbres sont Ă©toiles comme chanter change la voix. Ses secrets partout qu'il expose, ce sont des regards en oiseaux dĂ©guisĂ©s. Son regard embellit les choses et les gens prendront pour des roses, la douloureuse et coupable trahison dont il est brisĂ©. Sa vie au loin, son Ă©trangĂšre, ce qu'il fut ? Il l'a quittĂ©, de fils de muse, il s'est abandonnĂ© Ă  la destinĂ©e. Et les teintes d'aimer changĂšrent comme roussit dans les fougĂšres ; le songe Ă  Costa Del Sol d'une journĂ©e d'Ă©tĂ© et d'un repas au souvenir remĂ©morĂ© de la forteresse oubliĂ©e. On en aura fait une consule, finalement
 » Et pas peu fier de lui, Arthur continue tranquillement sa route avec un coq borgne sur sa tĂȘte et un boeuf fatiguĂ© sous ses fesses, des dizaines de poules autour pour en former la cour. 
j'espĂšre que ça lui plaira ! Une chose est sĂ»re, elle saura que ça vient de moi. » Chante-t-il, sincĂšre et joueur Ă  la fois, espĂ©rant que le vent et les plumes portent son message de gratitude Ă  l'Ă©gard de la Reine des Fleurs. De l'avoir recrutĂ© est, juste aprĂšs avoir dansĂ© avec la fille de Terpsichore, son plus grand exploit accompli jusqu' partir du moment oĂč Huayan est entrĂ© au Consulat et de si belle maniĂšre, si dĂ©jĂ  tellement en place avant mĂȘme son arrivĂ©e
 si on est persuadĂ© comme Arthur l'est que la Consule de l'Etiquette est un trĂ©sor sans pareille, on comprend pourquoi il se targue de pouvoir ĂȘtre appelĂ© diplomate ou route continue et
 Ă©trangement, en pensant Ă  Huayan, il pense Ă  l'amour ; en pensant Ă  l'amour, rebondissant assis sur sa gĂ©nĂ©reuse et pĂ©pĂšre monture, le poĂšte se dandine joyeusement sur un rythme inconnu et peu Ă  peu emportĂ© par la douce ivresse, se tient dĂ©sormais sans les mains pour danser un rodĂ©o bien maladroit en direction de la ville de Chengdu ! Et de la Dame. La Dame du Chengdu, pas sa Dame Ă  lui finalement trouvĂ© au dĂ©tour d'une ne l'a pas revu depuis et
 n'en parle pas tellement, y pense mais vaguement
 disons que simplement, dĂšs fois, c'est plus fort que lui alors il danse sans raison, pas pur passion. Festoyant si simplement !

Cest en ces termes que 2 auteurs contemporains rĂ©sument, dans ses grandes lignes, l'un des mythes les plus rĂ©pandus, les plus significatifs et les plus fĂ©conds du folklore europĂ©en : la “Chasse sauvage”. Dans son Manuel du folklore français (tome IV), Arnold Van Gennep cite Ă  propos de la Chasse sauvage une abondante bibliographie.
Message reçu le 15 juin 2014Nous t’attendions, nous t’attendions
 Et enfin te voilĂ  ! Mais nous avons eu beaucoup de voulions te parler de la communication, qui est le but principal de notre existence sur cette Terre. Notre espĂšce remonte trĂšs loin dans le Temps, et, depuis que nous sommes lĂ  nous avons toujours Ă©tĂ© des "communicateurs" parmi toutes les espĂšces d’oiseaux et d’animaux. Nous sommes donc essentiellement des messagers - un lien entre vous-mĂȘme et d’autres dimensions - pour unir le vous vous demandez comment est-il possible que tous les autres rĂšgnes puissent ĂȘtre au courant de ce qui se passe Ă  l’autre bout du monde. Mais nous n’avons pas besoin d’internet ni de tĂ©lĂ©phone il existe une forme de tĂ©lĂ©pathie dans le monde animal qui permet de diffuser des informations instantanĂ©ment lĂ  oĂč il le scientifiques font des expĂ©riences oĂč l’on constate qu’entre les membres d’une mĂȘme espĂšce, les informations passent des uns aux autres, mĂȘme s’ils sont sĂ©parĂ©s par une grande distance. Par exemple, un singe trouve une nouvelle façon d’ouvrir un fruit, et peu de temps aprĂšs, d’autres membres de son espĂšce - peut-ĂȘtre Ă  l’autre bout du monde - commencent Ă  faire ainsi sans que rien ni personne ne leur aient montrĂ© comment faire. C’est de cette façon que nous sommes, tous, toujours au courant de tout ce qui passe dans votre monde. Les derniĂšres dĂ©couvertes technologiques n’ont pas de secret pour nous !A votre Ă©poque les humains se tournent Ă  nouveau vers le monde animal, et nous ne demandons que cela ! Quand vous avez un compagnon animal y compris un oiseau, vous devenez trĂšs proches l’un de l’autre et vous finissez par comprendre ce que votre ami veut vous transmettre. Et pourtant, vous ne vous ĂȘtes pas adressĂ© la parole ! Si vous dĂ©veloppiez cette facultĂ© ce que beaucoup d’entre vous apprennent Ă  faire, vous finirez par communiquer avec tous les autres oiseaux ont toujours Ă©tĂ© des messagers, car ils peuvent vous apporter les informations venant de " l’autre cĂŽtĂ© du voile". Ce sont surtout les petits oiseaux qui accomplissent cette tĂąche. Ils ont plus de facilitĂ© Ă  vous approcher physiquement que nous, les Corbeaux. Ils peuvent venir taper Ă  vos fenĂȘtres sans vous faire peur, tandis que si nous, nous venions le faire, vous seriez certainement effrayĂ©s ! Notre rĂŽle est plutĂŽt de transmettre des informations d’En Haut vers la Terre Ă  l’HumanitĂ©. Nos amies les Baleines accomplissent cette mission dans l’élĂ©ment Eau et nous entre l’Air et la notre couleur noir foncĂ© et nos becs puissants, nous vous effrayons parfois. A cause de cette couleur nous avons toujours Ă©tĂ© associĂ©s aux sorciĂšres. Il est vrai que nous leur transmettions des informations; mais ces sorciĂšres Ă©taient des personnes qui nous comprenaient, elles. De temps Ă  autre, nous nous laissons apprivoiser par certains d’entre vous, et c’est toujours dans le but de pouvoir vous communiquer des enseignements, mĂȘme si vous n’en ĂȘtes pas conscients. Cependant, en gĂ©nĂ©ral notre espĂšce se tient un peu Ă  l’écart, et nous ne recherchons pas physiquement votre contact, c’est plutĂŽt au niveau de votre esprit que nous voudrions vous notre prĂ©sence, chers amis, car nous essayons de vous pouvez faire circuler ce texte en gardant les lignes suivantes . MerciMessage canalisĂ© par Sheena - PhotosBran du . Irlande 2013 Bran du Juin 2016. Notes et haiku . Tracer la route en Irlande, c'est s'exposer Ă  bien des pĂ©rils et des frustrations. Le rĂ©seau routier est gĂ©nĂ©ralement fait de routes Ă©troites comportant une ligne interdisant les dĂ©passements, encombrĂ©es de cars touristiques, ne comportant que trĂšs peu d'endroits pour pouvoir s'arrĂȘter
En matiĂšre de cerveau, il n'y a pas que la taille qui compte. C'est en tout cas une conclusion surprenante que l'on peut tirer d'une Ă©tude qui vient de paraĂźtre dans la revue "Royal Society Open Science", et qui met en relief l'intelligence de trois espĂšces de corbeaux. Tout est parti de tests de rĂ©solution de problĂšmes impliquant du self-control, administrĂ©s Ă  36 espĂšces animales en 2014, et qui avait placĂ© sur le podium plusieurs grands singes. La conclusion alors tirĂ©e Ă©tait que les performances Ă©taient liĂ©es Ă  la fois Ă  la taille du cerveau et Ă  la variĂ©tĂ© du rĂ©gime alimentaire. Mais parmi les 36 espĂšces, il n'y avait pas de suite aprĂšs la publicitĂ© Cet Ă©lĂ©ment a chagrinĂ© des chercheurs du dĂ©partement des sciences cognitives de l'universitĂ© de Lund SuĂšde qui, avec des collĂšgues zoologue et ornithologue d'Allemagne et d'Angleterre, ont dĂ©cidĂ© de faire passer les mĂȘmes Ă©preuves Ă  leurs champions des grands corbeaux, des corbeaux calĂ©doniens et des choucas des tours. Les corbeaux ne sont pas des "cervelles d'oiseau" Le test lui-mĂȘme fait partie de ceux qui permettent d'approcher l'intelligence animale en dĂ©terminant la capacitĂ© de contrĂŽler ses impulsions afin de choisir une attitude plus rationnelle. Dans ce cas prĂ©cis, il s'agit de placer de la nourriture dans un tube transparent, et donc ouvert Ă  ses deux bouts. L'animal qui utilise la meilleure stratĂ©gie pour s'approprier la nourriture va donc faire preuve de ce contrĂŽle, rĂ©sistant Ă  la pulsion d'essayer d'aller directement Ă  l'appĂąt et se heurter au verre pour aller le chercher par les orifices latĂ©raux. Les corvidĂ©s ont passĂ© ce test-lĂ  avec succĂšs, les grands corbeaux rĂ©ussissant Ă  tous les coups, et les deux autres espĂšces approchant les 100% de rĂ©ussite, l'Ă©quivalent des bonobos et des gorilles. "Cela montre que les cerveaux de ces oiseaux sont plutĂŽt efficaces, malgrĂ© leur taille absolue plus petite", explique Can Kabadayi, co-auteur de l'Ă©tude. "Il pourrait y avoir d'autres facteurs importants pour l'intelligence, comme la densitĂ© neuronale". Pour lui La suite aprĂšs la publicitĂ© "Il y a encore beaucoup de choses Ă  comprendre sur la relation entre l'intelligence et la taille du cerveau, ainsi que sur la structure des cerveaux d'oiseaux, mais cette Ă©tude montre clairement que les cerveaux d'oiseaux ne sont pas simplement des cervelles d'oiseau, aprĂšs tout !"Cette Ă©tude, qui apporte un nouvel Ă©lĂ©ment sur l'intelligence des corbeaux, est loin d'ĂȘtre unique en son genre. Ces derniĂšres annĂ©es, plusieurs travaux universitaires ont mis en Ă©vidence des capacitĂ©s importantes chez ces oiseaux. "Les capacitĂ©s mentales des corvidĂ©s et des perroquets sont sophistiquĂ©es et aussi diversifiĂ©es que celles des grands singes", expliquait rĂ©cemment le professeur Onur GĂŒntĂŒrkĂŒn, chef du dĂ©partement de biopsychologie de l'universitĂ© de Bochum Allemagne. Ainsi, ils seraient capables de penser de maniĂšre logique, de se reconnaĂźtre dans un miroir, et mĂȘme de faire preuve d'empathie pour leurs congĂ©nĂšres. Ils fabriquent des outils Un exemple d'utilisation d'outil par un corbeau Le corbeau calĂ©donien n'est pas un oiseau comme les autres il fait partie des rares animaux qui utilisent des outils. Il fabrique par exemple des sortes "d'hameçons Ă  larves" avec des branches, lui permettant d'attraper ses proies dans des trous ou fissures. Mieux encore, il sait mettre de cĂŽtĂ© les outils qui lui ont Ă©tĂ© utiles, afin de les rĂ©utiliser plus tard, ce qui dĂ©note un sens de l' suite aprĂšs la publicitĂ© Mieux encore, il se pourrait que ce corvidĂ© ait une certaine capacitĂ© Ă  montrer Ă  ses congĂ©nĂšres comment fabriquer un outil, un degrĂ© de transmission qui n'est jusqu'ici connu que chez les humains, qui passent leur technologie de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration tout en l'amĂ©liorant ce que les spĂ©cialistes nomment la "culture technologique cumulative". Cela serait-il possible chez ces oiseaux ? "Nous ne savons pas s'ils ont une culture technologique cumulative, et l'une des raisons est que nous ne savons pas comment ils apprennent", expliquait Corina Logan, de l'universitĂ© de Californie-Santa Barbara, co-auteur d'une Ă©tude sur le sujet parue dans Learning & Behavior en aoĂ»t dernier. "Une hypothĂšse dit que pour qu'il y ait une culture technologique cumulative, il faut copier les actions d'un autre individu. Et nous ne savons pas si les corbeaux prĂȘtent attention aux actions des autres lorsqu'ils apprennent de quelqu'un d'autre".Ce que l'on sait, en revanche, c'est que les corbeaux calĂ©doniens utilisent certains outils, mais de diffĂ©rentes formes en fonction des zones gĂ©ographiques. Une variation qui est jusqu'ici inexpliquĂ©e, mais qui pourrait ĂȘtre le rĂ©sultat d'une transmission de corbeau Ă  corbeau... AprĂšs avoir menĂ© plusieurs expĂ©riences sur le sujet, la chercheuse a pu mesurer le degrĂ© d'influence d'un corbeau sur l'autre lorsque l'un d'entre eux achĂšve une tĂąche avec succĂšs, d'autres vont tenter d'interagir avec la mĂȘme tĂąche, mais pas forcĂ©ment en utilisant la mĂ©thode de leur prĂ©dĂ©cesseur. Il n'y aurait donc pas d'apprentissage direct de cette maniĂšre. Cependant, l'Ă©tude thĂ©orise que la transmission de la forme des outils s'effectuerait tout de mĂȘme par une sorte d'imitation les corbeaux copieraient la forme des outils avec lesquels ils auraient Ă©tĂ© en contact, notamment ceux de leur groupe familial. Mais cela reste une suite aprĂšs la publicitĂ© Ils n'aiment pas les tricheurs Le grand corbeau a une forme au moins basique d'imagination il est capable de se mettre Ă  la place d'un congĂ©nĂšre, et d'anticiper ses actions. Par exemple, un corbeau va protĂ©ger avec vigilance une rĂ©serve de nourriture s'il se trouve dans un endroit oĂč un autre corbeau pourrait le voir... Et ce mĂȘme si aucun autre n'est en vue. Selon une Ă©tude parue dans Nature Communications, "les grands corbeaux peuvent gĂ©nĂ©raliser Ă  partir de leur propre expĂ©rience de perception pour dĂ©duire la possibilitĂ© d'ĂȘtre vus". Ils coopĂšrent entre eux, mais se mĂ©fient des autres corbeaux en fonction de leur comportement. Ainsi, dans une expĂ©rience menĂ©e au centre de biologie cognitive de l'universitĂ© de Vienne Autriche, deux corbeaux devaient tirer en mĂȘme temps les deux extrĂ©mitĂ©s d'une corde pour pouvoir atteindre deux morceaux de fromage. Si un seul corbeau tirait sur la corde, celle-ci glissait, et personne n'avait de fromage. Les corbeaux ont facilement rĂ©solu le problĂšme en coopĂ©rant. Mais dans certains cas, l'un des corbeaux s'accaparait les deux morceaux de fromage. En reprĂ©sailles, la victime de la triche devait refuser ensuite de s'associer avec le tricheur... "Une telle maniĂšre sophistiquĂ©e de contrĂŽler son partenaire n'avait auparavant Ă©tĂ© observĂ©e que chez les humains et les chimpanzĂ©s, et est une complĂšte nouveautĂ© chez les oiseaux", expliquait Jorg Massen, l'un des auteurs de l'Ă©tude. Les "funĂ©railles" des corbeaux En Ă©tudiant les corneilles d'AmĂ©rique, Kaeli Swift et John Marzluff, de l'universitĂ© de Washington USA se sont aperçus que celles-ci se rassemblaient sur les lieux de la mort d'un de leurs congĂ©nĂšres. Une vision anthropomorphique de tels Ă©vĂ©nements pourrait amener Ă  conclure que ces oiseaux cĂ©lĂšbrent une sorte de rite pour les funĂ©railles de l'un des leurs. En fait, c'est une dĂ©marche beaucoup plus pragmatique ils s'inquiĂšteraient de la possible prĂ©sence d'un prĂ©dateur s'attaquant Ă  leur espĂšce, et ils s'assembleraient pour tenter de connaĂźtre les causes du dĂ©cĂšs. La suite aprĂšs la publicitĂ© Un apprentissage rĂ©ussi, puisqu'ils Ă©vitent ensuite les Ă©lĂ©ments ou les crĂ©atures qui auraient un rapport supposĂ© avec les faits. Ainsi, un humain vu avec un corbeau mort sera associĂ© au danger, et les corbeaux peuvent s'en souvenir pendant six semaines... Les mĂ©canismes du cerveau d'oiseau On le voit au travers de ces quelques exemples, les capacitĂ©s cĂ©rĂ©brales des corbeaux sont Ă©tonnantes, et les Ă©tudes sur le sujet ne manquent pas. Elles amĂšnent cependant une question sur le fonctionnement du cerveau. Car contrairement aux mammifĂšres, celui des oiseaux ne possĂšde pas de nĂ©ocortex, cette partie du cerveau qui contrĂŽle les fonctions cognitives. Le rĂŽle du nĂ©ocortex chez les mammifĂšres serait donc assurĂ© par une autre partie du cerveau chez les oiseaux. "Est-il possible que des mĂ©canismes cĂ©rĂ©braux diffĂ©rents pour les processus cognitifs complexes se soient dĂ©veloppĂ©s indĂ©pendamment chez les oiseaux et les mammifĂšres durant les 300 millions d'annĂ©e de leur existence ?", s'interroge le professeur GĂŒntĂŒrkĂŒn. En se penchant de plus prĂšs sur la question avec ses collĂšgues, il a trouvĂ© des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse si les cerveaux des deux types d'animaux ont globalement des structures trĂšs diffĂ©rentes, dans le dĂ©tail, il y aurait cependant des similaritĂ©s, comme les connexions entre les diffĂ©rentes parties du cerveau, ou encore le fait que "les mammifĂšres comme les oiseaux ont une structure prĂ©frontale contrĂŽlant des fonctions exĂ©cutives similaires".La suite aprĂšs la publicitĂ© Ces similaritĂ©s pourraient ĂȘtre la consĂ©quence d'Ă©volutions indĂ©pendantes qui auraient abouti au mĂȘme rĂ©sultat. Mais ce que les travaux du professeur GĂŒntĂŒrkĂŒn dĂ©montre, c'est que "le cortex des mammifĂšres n'est pas requis pour une cognition complexe", que le fait d'avoir un gros cerveau n'est pas non plus indispensable. L'Ă©tude de Can Kabadayi et ses collĂšgues, elle, confirme bien qu'un corbeau peut quand mĂȘme ĂȘtre malin comme un singe... Le blog de Jean-Paul Fritz sur le site de "l'Obs" Chroniques de l'Espace-Temps
Cest quand les gens qu'on aime partent qu'on se rend vraiment compte de leurs importances. Une fois la tempĂȘte passĂ©e, une fois les larmes sĂ©chĂ©es et les cris Ă©touffĂ©s , le calme reprend peu Ă  peu sa place, seulement c'est pire encore , c'est lĂ  que commence l'ennuie , les journĂ©es deviennent vides, ennuyantes, tout paraĂźt tellement moins utile et intĂ©ressant, oui MalgrĂ© le rĂ©cit des vieilles femmes sur les corbeaux ramassant des objets brillants, faire Ă©clater tout ce qui brille dans votre jardin peut dissuader les oiseaux. Les corbeaux n’aiment rien de brillant ou de rĂ©flĂ©chissant, et donc les mettre dans votre jardin les empĂȘchera de visiter. Vous pouvez utiliser des CD, de la vieille argenterie, des carillons Ă©oliens ou tout autre objet brillant. Amazon vend du ruban adhĂ©sif rĂ©flĂ©chissant, qui peut ĂȘtre placĂ© autour de votre jardin – au-dessus des hangars, etc. pour empĂȘcher les corbeaux de visiter votre jardin.

Oui il l’aimait, elle, cette reine des corbeaux, cette magnificence brute et fragile. Il Ă©tait encore homme car bientĂŽt, il la servirait comme tous ces oiseaux. C’est alors qu’un corbeau vint se poser sur le bord de sa cage. Etoile s’aperçut que l’une de ses plumes Ă©taient blanches.

Le corbeau est un oiseau intelligent capable d'Ă©mettre de nombreux sons, bien que la maniĂšre la plus habituelle pour communiquer avec ses pairs, surtout quand ils sont Ă  une certaine distance, soit le animal avec autant de ressources que le corbeau adapte son son naturel selon ce qu'il veut communiquer ou exprimer. Pourquoi les corbeaux croassent-ils ? Quels sont les signaux envoyĂ©s avec un croassement?DĂ©couvrez tout sur la communication des corbeaux et quelques curiositĂ©s, ici sur PlanĂšteAnimal De nombreuses expĂ©riences Ă©thologiques ont Ă©tĂ© menĂ©es sur les corbeaux qui ont abouti Ă  des conclusions surprenantes de certains scientifiques. Étant donnĂ© que le corbeau est un oiseau capable de rĂ©soudre des problĂšmes en utilisant sa pensĂ©e, il est logique de penser que sa communication utilise des outils trĂšs Ă©laborĂ©s. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les corbeaux ont une excellente mĂ©moire avec leurs pairs, qu'ils reconnaissent aprĂšs de longues pĂ©riodes de temps, mĂȘme au bout de trois ans. Pour communiquer avec les autres corbeaux, son croassement sera diffĂ©rent en fonction de s'il s'agit de corbeaux de sa famille, d'un groupe de jeunes adultes ou de ils dĂ©tectent la prĂ©sence d'autres corbeaux hostiles ou d'autres oiseaux inconnus, les corbeaux croassent et Ă©mettent des sons brefs et bas, que les Ă©thologues interprĂštent comme une tentative de se faire passer pour plus grand et plus menaçant. Face au mĂȘme groupe ou Ă  la famille les croassements sont frĂ©quents et rĂ©pĂ©titifs mais pas stridents, comme un salut croassement des corbeaux sert Ă©galement Ă  alerter leurs homologues d'un danger imminent. Une des façons dont les corbeaux perçoivent le danger est quand ils voient un autre corbeau mort. Dans ces circonstances, ils Ă©mettent une sĂ©rie de puissants cris qui peuvent ĂȘtre dĂ©sagrĂ©ables, comme une alarme pour le reste du groupe, et, aprĂšs avoir effectuĂ© une sorte de rituel funĂ©raire sonore en commun, ils s'Ă©loignent du cadavre. Ils peuvent prendre parfois plusieurs jours pour retourner sur le site oĂč ils ont trouvĂ© un corbeau mort, car ils supposent que cette rĂ©gion est devenue dangereuse pour comportements de sentinelles pour avertir les autres membres d'un groupe ou de la famille, ou l'habitude d'exprimer des Ă©motions sur la mort d'un congĂ©nĂšre sont relativement frĂ©quentes chez les mammifĂšres, mais pas chez les oiseaux. Et, comme dans le cas des mammifĂšres, les corbeaux transmettent des informations Ă  leur croassement des corbeaux sert aussi Ă  avertir de la prĂ©sence d'amis», comme un groupe d'humains qui leur laissent de la nourriture dans un endroit. Ils peuvent servir Ă  guider les grands charognards vers les cadavres et ainsi obtenir leur protection, les corbeaux tirant parti des restes de ces charognards dĂ©membrer existe aussi des croassements pour des moments spĂ©cifiques, comme les cris en vol, les cris Ă©mis lors d'une poursuite ou lors de la parade nuptiale. En plus du ton et des rĂ©pĂ©titions le croassement doit ĂȘtre analysĂ© en tenant compte des mouvements qui l'accompagnent ou s'il est utilisĂ© avec d'autres sons Ă©mis par le bec, Ă©galement utilisĂ© pour signaler. Ils peuvent mĂȘme attraper des objets pour attirer l'attention des autres qu'il en soit, le fait est que les oiseaux ont un systĂšme complexe de communication que l'homme n'a pas encore Ă©tudiĂ© en profondeur. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par les oiseaux, continuez Ă  naviguer sur PlanĂšte Animal pour tout connaĂźtre sur ...Les oiseaux granivores - dĂ©couvrez 10 spĂ©cimens exotiques, y compris le diamant de Gould, le corail pointe ou l'isabelita du Japon entre s'initier Ă  la fauconnerie - idĂ©al si vous avez dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  vous consacrer Ă  la fauconnerie professionnellement ou amateur, tout ce que vous devez savoir avant de rejoindre le monde passionnant des comme animal de compagnie - avant d'adopter un animal si grand, vous devez ĂȘtre sĂ»r de vous, dĂ©couvrez dans cet article si l'ara est votre animal de compagnie idĂ©al. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Pourquoi les corbeaux croassent-ils ?, nous vous recommandons de consulter la section CuriositĂ©s du monde animal.
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LESCHASSEURS D’ÂMES TOME 4 : HORIZON. ALYSON NOEL. Daire est la derniĂšre Chasseuse d’Âmes. Depuis la mort de sa grand-mĂšre, c’est Ă  elle que revient la lourde responsabilitĂ© de dĂ©truire les malĂ©fiques Richter. Mais comment pourrait-elle s’y rĂ©soudre, alors que son amour, Dace, est l’un d’entre eux ?
I Il est par les faubourgs un ramas de maisons Dont les murs verts ont l’air de suer des poisons, Et dont les pieds baignĂ©s d’eau croupie et de boue Passent en puanteur l’odeur de la gadoue. Rien n’est plus triste Ă  voir, dans ce vilain Paris, Entre le ciel tout jaune et le pavĂ© tout gris, Que ne sont ces maisons laides et rechignĂ©es. Les carreaux y sont faits de toiles d’araignĂ©es ; Le toit pleure toujours comme un oeil chassieux ; Les murs, bĂątis d’hier, semblent dĂ©jĂ  tout vieux Pas un seul pan d’aplomb, pas une pierre Ă©gale, Ils sont tout bourgeonnĂ©s, pleins de lĂšpre et de gale, Pareils Ă  des vieillards de dĂ©bauche pourris, Ruines sans grandeur et dignes de mĂ©pris. Un bĂąton, comme un bras que la maigreur dĂ©charne, Un lange sale au poing, sort de chaque lucarne. Ce ne sont sur le bord des fenĂȘtres que pots, Matelas Ă  sĂ©cher, guenilles et drapeaux, Si que chaque maison, dĂ©passant ses murailles, À l’air d’un ventre ouvert dont coulent les entrailles. Des hommes vivent lĂ , dans leur fange abrutis ; Leurs femmes mettent bas et leur font des petits Qui grouillent aussitĂŽt sous les pieds de leurs pĂšres, Comme sous un fumier grouille un noeud de vipĂšres. Dans la plus noire ordure, au milieu des ruisseaux, On les voit barboter, pareils Ă  des pourceaux ; On les voit scrofuleux, nouĂ©s et culs-de-jattes, Comme un crapaud blessĂ© qui saute sur trois pattes, Descendre en trĂ©buchant quelque raide escalier Ou suivre tout en pleurs un coin de tablier. D’autres, en vagissant, d’une bouche flĂ©trie, Sucent une mamelle Ă©puisĂ©e et tarie, Et les mĂšres s’en vont chantant d’une aigre voix Un ignoble refrain en ignoble patois. Quant aux hommes, ils sont partis Ă  la maraude À peine verrez-vous quelque fiĂ©vreux qui rĂŽde, Le corps entortillĂ© dans un pĂąle lambeau, Plus jaune et plus osseux qu’un mort sous le tombeau. Aucun soleil jamais ne dore ces fronts haves, Nul rayon ne descend en ces affreuses caves, Et n’y jette Ă  travers la noire humiditĂ© Un blond fil de lumiĂšre aux chauds jours de l’étĂ©. Une odeur de prison et de maladrerie, Je ne sais quel parfum de vieille juiverie Vous Ă©coeure en entrant et vous saisit au nez. Des vivants comme nous sont pourtant condamnĂ©s À respirer cet air aux miasmes mĂ©phitiques, Ainsi qu’en exhalaient les Avernes antiques ; Les belles fleurs de mai ne s’ouvrent pas pour eux, C’est pour d’autres qu’en juin les cieux se font plus bleus ; Ils sont dĂ©shĂ©ritĂ©s de toute la nature, Pour apanage ils n’ont que fange et pourriture. Ces hommes, n’est-ce pas, ont le sort bien mauvais ? Tout malheureux qu’ils sont, moi pourtant je les hais, Et si j’ai fait jaillir de ma sombre palette, Avec ses tons boueux, cette Ă©bauche incomplĂšte, Certes ce n’était pas dans le dessein pieux De sĂ©cher votre bourse et de mouiller vos yeux. Dieu merci ! je n’ai pas tant de philanthropie, Et je dis anathĂšme Ă  cette race impie. II Entrez dans leurs taudis. Parmi tous ces haillons, Vous verrez s’allumer de flamboyants rayons. Moins l’aile et le bec d’aigle, ils sont en tout semblables Aux avares griffons dont nous parlent les fables, Et veillent accroupis, sans cligner leurs yeux verts, Sur de gros monceaux d’or de fumier recouverts. Pour y chercher de l’or ils vous fendraient le ventre ; Pour l’or ils perceraient la terre jusqu’au centre ; Ils iraient dans le ciel, de leurs marteaux hardis, Arracher vos clous d’or, portes du paradis, Et pour les faire fondre en vos cavernes noires, Anges et chĂ©rubins ils vous prendraient vos gloires. Non que l’or soit pour eux, ce qu’il serait pour nous, Un moyen d’imposer ses volontĂ©s Ă  tous, Et de faire fleurir sa libre fantaisie Comme un lotus qui s’ouvre au chaud pays d’Asie. L’or, ce n’est pas pour eux des chĂąteaux au soleil, Un voyage lointain sous un ciel plus vermeil, Un sĂ©rail Ă  choisir, de belles courtisanes Baignant de noirs cheveux leurs tempes diaphanes ; Des coureurs de pur sang, une meute de chiens, Une collection de grands maĂźtres anciens, L’impĂ©rial tokay cĂŽte Ă  cĂŽte en sa cave, Avec les pleurs de Christ sur leur natale lave. L’or, ce n’est pas pour eux la clef de l’idĂ©al, L’anneau de Salomon, le talisman fatal, Qui, forçant Ă  venir les dĂ©mons et les anges, Fait les rĂ©alitĂ©s de nos rĂȘves Ă©tranges. Ils aiment l’or pour l’or c’est lĂ  leur passion ; Le seul bonheur pour eux c’est la possession ; Comme un vieil impuissant aime une jeune fille, Quoiqu’ils n’en fassent rien, ils aiment l’or qui brille, Et voudraient sous leurs dents, pour grossir leur trĂ©sor, Pouvoir, comme Midas, changer le pain en or. Les choses de ce monde et les choses divines, Les plus grands souvenirs, les plus saintes ruines, Ils ne respectent rien et vont dĂ©truisant tout. Ils jettent sans pitiĂ© dans le creuset qui bout, Avec leurs cercueils peints et dorĂ©s, les momies Des gĂ©nĂ©rations dans le temps endormies. Ils brĂ»lent le passĂ© pour avoir ce peu d’or Qu’aux plis de son manteau les ans laissaient encor. Chandeliers de l’autel, vases du sacrifice, Ouvrages merveilleux pleins d’art et de caprice, Cadres et bas-reliefs aux fantasques dessins, L’ange du tabernacle et les chĂąsses des saints, Les beaux lambris d’église et les stalles sculptĂ©es Gisent au fond des cours Ă  pleines charretĂ©es. Pour cuire leur pĂąture ils n’ont pas d’autre bois Que des dĂ©bris d’autel et des morceaux de croix ; C’est un bĂ»cher dorĂ© qui chauffe leur cuisine, Cependant qu’accroupie au coin du feu, LĂ©sine, Les yeux caves, le teint plus pĂąle qu’un citron, Tourne un maigre brouet au fond d’un grand chaudron. L’épine de son dos est collĂ©e Ă  son ventre, Son Ă©paule est convexe, et sa poitrine rentre ; Elle a des sourcils gris mĂȘlĂ©s de longs poils blancs ; Comme un bissac de pauvre, Ă  chacun de ses flancs Sa mamelle s’allonge et passe la ceinture ; On peut compter les fils de sa robe de bure, Et, quoiqu’elle soit riche Ă  payer vingt palais, Ses manches laissent voir ses coudes violets ; Elle claque du bec comme fait la cigogne ; Et quand elle remue et vaque Ă  sa besogne, On entend ses os secs Ă  chaque mouvement, Comme un gond mal graissĂ©, rendre un sourd grincement. III Ah ! race de corbeaux, ignoble bande noire, HyĂšnes du passĂ©, vrais chakals de l’histoire, C’est vous qui disputez dans les tombeaux ouverts, Pour prendre leur linceul, les trĂ©passĂ©s aux vers, Et qui ne laissez pas debout une colonne Sur la fosse d’un siĂšcle oĂč pendre sa couronne. Par la vie et la mort, par l’enfer et le ciel, Par tout ce que mon coeur peut contenir de fiel, Soyez maudits ! Jamais dĂ©luge de Barbares, Ni Huns, ni Visigoths, ni Russes, ni Tartares, Non, Genseric jamais, non, jamais Attila, N’ont fait autant de mal que vous en faites lĂ . Quand ils eurent tuĂ© la ville aux sept collines, Ils laissĂšrent au corps son linceul de ruines. Ils dĂ©truisaient, car telle Ă©tait leur mission, Mais ne spĂ©culaient pas sur leur destruction. C’est vous qui perdez l’art et par qui les statues PrĂšs de leurs piĂ©destaux moisissent abattues ! Destructeurs endiablĂ©s, c’est vous dont le marteau Laisse une cicatrice au front de tout chĂąteau ; C’est vous qui dĂ©coiffez toutes nos mĂ©tropoles, Et, comme on prend un casque, enlevez leurs coupoles ; Vous qui dĂ©shabillez les saintes et les saints, Qui, pour avoir le plomb, cassez les vitreaux peints Et rompez les clochers, comme une jeune fille Entre ses doigts distraits rompt une frĂȘle aiguille ; C’est Ă  cause de vous que l’on dit des Français Ils brisent leur passĂ© ; c’est un peuple mauvais. Encor, si vous Ă©tiez la vieille bande noire ! Mais vous ĂȘtes venus bien aprĂšs la victoire. Vous becquetez le corps que d’autres ont tuĂ© ; Vous avez attendu que sa chair ait puĂ©, Avant que de tomber sur le gĂ©ant Ă  terre, Vautours du lendemain ! Dans le champ solitaire, Par une nuit sans lune, oĂč le firmament noir N’avait pas un seul oeil entr’ouvert pour vous voir, Vous avez abattu votre vol circulaire Et portĂ© tout joyeux la charogne Ă  votre aire. Les bons et braves chiens, lors que le cerf est mort, S’en vont. Toute la meute arrive alors, et mord, MĂȘlant ses vils abois Ă  la trompe de cuivre, Le noble cerf dix cors, qu’à peine elle osait suivre ; Et les bassets trapus, arrivĂ©s les derniers, Ont de plus gros morceaux que n’en ont les premiers. Vous ĂȘtes les bassets Vous mangez la curĂ©e Par les chiens courageux aux lĂąches prĂ©parĂ©e. Quand les guerriers ont fait, les goujats vont au corps Et dĂ©robent l’argent dans les poches des morts. Ô fille de Satan, ĂŽ toi, la vieille bande, Comme ta mission, tu fus horrible et grande. Je ne sais quelle rude et sombre majestĂ© Drape sinistrement ta monstruositĂ© ; Une fauve aurĂ©ole autour de toi rayonne, Et ton bonnet sanglant luit comme une couronne ; Des nerfs herculĂ©ens se tordent Ă  tes bras ; L’airain, comme un gravier, se creuse sous tes pas ; Sur le marbre, en courant, tu laisses des empreintes, Et le monde Ă©branlĂ© craque dans tes Ă©treintes. C’est toi qui commença ce pĂ©rilleux duel Du peuple avec le roi, de la terre et du ciel ; Et quand tu secouais, de tes mains insensĂ©es, Les croix sur les clochers, si prĂšs de Dieu dressĂ©es, On croyait que le Christ, par les pieds et le flanc, En signe de douleur allait pleurer le sang ; On croyait voir s’ouvrir la bouche de sa plaie Et reluire Ă  son front une aurĂ©ole vraie, Et l’on fut bien surpris que ton bras et ton poing AprĂšs l’avoir frappĂ©, ne se sĂ©chassent point. Tout le monde attendait un grand coup de tonnerre, Comme au saint vendredi quand l’on baise la terre ; On ignorait comment Dieu prendrait tout cela, Et quel foudre il gardait Ă  ces insultes-lĂ . Nulle voix ne sortit du fond du tabernacle, Le ciel pour se venger ne fit aucun miracle, Et comme dans les bois fait un essaim d’oiseaux, Les anges effarĂ©s quittĂšrent leurs arceaux. Mais tu ne savais pas si dans les nefs dĂ©sertes Tu n’allais pas trouver, avec leurs plumes vertes, Leur Ɠil de diamant et leurs lances de feu, À cheval sur l’éclair, les milices de Dieu. La premiĂšre et sans peur tu mis la main sur l’arche, Et tes enfants perdus allĂšrent droit leur marche, Sans savoir si le sol tout d’un coup sur leurs pas En entonnoir d’enfer ne se creuserait pas. Tu fus la poĂ©sie et l’idĂ©al du crime ; Tu dĂ©trĂŽnais JĂ©sus de son gibet sublime, Comme Louis Capet de son fauteuil de roi ; La vieille monarchie avec la vieille foi RĂąlait entre tes bras, toute bleue et livide, Comme autrefois AntĂ©e aux bras du grand Alcide. Et le Christ et le roi, sous tes puissants efforts, Du trĂŽne et de l’autel tous deux sont tombĂ©s morts. Au seul bruit de tes pas les noires basiliques Tremblottaient de frayeur sous leurs chapes gothiques, Leurs genoux de granit sous elles se ployaient ; Les tarasques sifflaient, les guivres aboyaient, Le dragon se tordant au bout de la gouttiĂšre TĂąchait de dĂ©gager ses ailerons de pierre ; Les anges et les saints pleuraient dans les vitreaux ; Les morts, se retournant au fond de leurs tombeaux, Demandaient Qu’est-ce donc ? » Ă  leurs voisins plus blĂȘmes, Et les cloches des tours se brisaient d’elles-mĂȘmes. Quand tu manquais de rois Ă  jeter Ă  tes chiens, Tu forçais Saint-Denis Ă  te rendre les siens ; Tu descendais sans peur sous les funĂšbres porches Les spectres, Ă©blouis aux lueurs de tes torches, Fuyaient Ă©chevelĂ©s en poussant des clameurs ; TroublĂ©s dans leur sommeil, tous ces pĂąles dormeurs, RĂȘvant d’éternitĂ©, pensaient l’heure venue OĂč le Christ doit juger les hommes sur sa nue ; Et quand tu soulevais de ton doigt curieux Leur paupiĂšre embaumĂ©e, afin de voir leurs yeux, Certes, ils pouvaient croire, Ă  ton rire sauvage, À l’air fauve et cruel de ton hideux visage, Qu’ils Ă©taient bien damnĂ©s, et qu’un diable d’enfer Venait les emporter dans ses griffes de fer ; L’épouvante crispait leur bouche violette ; Ils joignaient, pour prier, leurs deux mains de squelette, Mais tu les retuais sans plus sentir d’effroi Que pour guillotiner un vĂ©ritable roi. Tes rĂȘves n’étaient pas hantĂ©s de noirs fantĂŽmes, Toutes les sommitĂ©s, tĂȘtes de rois et dĂŽmes, Devaient fatalement tomber sous ton marteau, Et tu n’avais pas plus de remords qu’un couteau ; Tu n’étais que le bras de la nouvelle idĂ©e, Et le sang, comme l’eau, sur ta robe inondĂ©e Coulait et te faisait une pourpre Ă  ton tour. Ô tueuse de rois, souveraine d’un jour ! Tes forfaits Ă©taient noirs et grands comme l’abĂźme, Mais tu gardais au moins la majestĂ© du crime, Mais tu ne grattais pas la dorure des croix, Et, si tu profanais les cadavres des rois, C’était pour te venger, et non pas pour leur prendre Les anneaux de leurs doigts ni pour les aller vendre ! Oh celle-ci ne brille AccĂ©der au contenu principal. Verveine & Lin. Muriel – bricoleuse touche-Ă -tout passionnĂ©e de patchwork. Sur ce blog, je partage avec vous mes inspirations, mes recettes, mes coups de cƓur et mes ouvrages, de fil en courtepointe. Menu Accueil; Tutoriels et recettes; Contact; Point de croix Maisons et citrouilles. 31 octobre 2020 J’aime beaucoup l’histoire des deux corbeaux du dieu Odin Hugin et Munin perchĂ©s sur ses Ă©paules , lui murmurent Ă  l’oreille les potins des neufs mondes survolĂ©s pendant le jour 
 La mythologie nordique est trĂšs riche et les corbeaux y sont des messagers. Pour celles qui veulent apprendre Ă  faire un livre rouleau il reste des places chez Emma les 13 et 22 novembre . Cours de 10 H Ă  17 H mĂȘme dĂ©butantes vous pouvez faire un livre textile. Apportez vos aiguilles et vos tissus je serais ravie de vous montrer mes techniques 🙂 .
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