19mai 2017 - Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Alain. 19 mai 2017 - Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Alain. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil
Citation du Jour Proverbes Citations Au Hasard ThĂ©matiques Tops Top 24 Tops de la semaine Tops du mois Collections Citations Quotidiennes Connexion Menu Chercher RĂ©cent Populaires Top 10 Tendances Login Passez en mode sombre, plus agrĂ©able pour vos yeux la nuit. Passez au mode de lumiĂšre qui est plus agrĂ©able pour vos yeux pendant la journĂ©e. Menu Login 36 Vues 0 Votes par Alain dansHumeur, Optimisme, Pessimisme, â Citations â Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Alain Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. Alain Qu'en pensez-vous? 0 Points J'aime Je n'aime pas Laisser un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Commentaire Nom Adresse de messagerie Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. PrĂ©venez-moi par e-mail en cas de rĂ©ponse Ă mon commentaire. Notifiez-moi des commentaires Ă venir via e-mail. Vous pouvez aussi vous abonner sans commenter. © 2022 Les Plus Belles Citations Retour au sommetVidĂ©oTikTok de Larson Clark (@echo_larson) : « Le pessimisme est affaire d'humeur, l'optimisme est affaire de volontĂ©.#onlineinvestment big up Ă tous les brobrosseurs ». son original.
Avanthier j'ai regardé pour la 1Úre fois la rediffusion du 2Úme volet d'Hunger games. Avec mon fils, on a longtemps eu ce petit rituel d'aller réguliÚrement au cinéma et de se faire des films marathon de saga comme Harry Potter. On a fait été ainsi scotché avec la trilogie des jeux de la faim, littéralement. Lors d
Mal-ĂȘtre, dĂ©pression, fatigue morale, burnout, âŠ. Les mots sont variĂ©s, les causes aussi, mais les souffrances se prĂ©sentent comme bien rĂ©elles pour certaines personnes qui ont perdu leur emploi. Fait de sociĂ©tĂ©, Ă lâorigine de nombreux travaux associant des disciplines aussi diverses que la psychanalyse, la mĂ©decine, la sociologie, la philosophie et mĂȘme lâĂ©conomie, cette question nous incite Ă essayer de comprendre un peu mieux ce qui se joue dans ces relations des personnes Ă leur travail, afin de pouvoir mieux accompagner ceux qui prĂ©sentent des symptĂŽmes caractĂ©ristiques de ces Ă©tats, qui influencent des comportements peu propices au retour rapide en lâapathie Ă la procrastination, du dĂ©couragement Ă lâagressivitĂ©, en passant par des affections physiques, les angoisses, les insomnies, etcâŠ., les moments de doute, de dĂ©couragement, de perte de confiance tendent aussi Ă fragiliser toutes les relations des personnes concernĂ©es, ce qui peut ensuite par ricochet introduire de nouvelles ruptures dans leur vie, et donc de nouveaux doutesâŠ., et une accentuation de la Ă ce constat plutĂŽt morne et inquiĂ©tant, rappelons-nous cependant que de nombreux chefs-dâĆuvre ont Ă©tĂ© créés par des artistes en Ă©tat de mĂ©lancolie » ou maniaco-dĂ©pressifs, voire traumatisĂ©s par des Ă©vĂ©nements tragiques, rĂ©ussissant Ă sublimer leur souffrance Ă travers lâacte de crĂ©ation⊠Pour ne citer que quelques exemples Picasso et sa pĂ©riode bleue aprĂšs le suicide de son ami Carlos Casagemas, Van Gogh qui a peint environ 150 tableaux lorsquâil Ă©tait en hĂŽpital psychiatrique en Provence Ă ce sujet, on peut se rĂ©fĂ©rer au recueil de ses passionnantes Lettres Ă son frĂšre ThĂ©o qui relatent de maniĂšre significative les humeurs du peintre , Chopin dont la compagnie nâĂ©tait pas toujours facile, Nietzsche malade toute sa vie et contraint Ă la solitude et Ă une forme dâexil rĂ©gulier dans sa montagne, et plus prĂšs de nous Claude Berri, Muriel Robin, etc⊠Si on ne peut envisager sĂ©rieusement dâaccompagner chaque personne vers la rĂ©alisation dâĆuvres dâart, il reste possible de constater que le potentiel crĂ©atif surgit aussi dans ces moments de grande dĂ©tresse et que les artistes ont au moins un point commun la capacitĂ© dâĂȘtre conscient du caractĂšre tragique de la vie un dĂ©but et une fin quoi quâil arrive, et des expĂ©riences de diffĂ©rents ordres entre les deux, qui vont venir affecter notre sensibilitĂ© puisque lâhomme nâest pas quâun ĂȘtre rationnelâŠ. Lâhistorien de lâart, Jean Clair va jusquâĂ affirmer Malheureusement, aujourdâhui, la mĂ©dicalisation de la mĂ©lancolie, sa dĂ©valuation sous le vocable de dĂ©pression, la maniĂšre dont on occulte cette tonalitĂ© existentielle fondamentale font que la crĂ©ation est tombĂ©e Ă un Ă©tat de nullitĂ© presque absolue. On tend Ă nier ou Ă refouler que, pour crĂ©er, il faut se soumettre Ă des Ă©tats psychiques extrĂȘmes qui sont en bordure de la mort. » Autrement dit, on nous apprend Ă fonctionner », Ă gĂ©rer » nos Ă©motions, Ă montrer notre leadership », notre capacitĂ© de rĂ©sistance » etc., normes comportementales fortement renforcĂ©es par certaines pratiques de coaching et de formation, qui tendent Ă nous faire oublier la part dâombre et sombre propre Ă la rĂ©alitĂ©, Ă lâexistence et les tragĂ©dies qui viennent inĂ©luctablement, tĂŽt ou tard, rappeler la fragilitĂ© de notre ĂȘtre face Ă la vie en gĂ©nĂ©ral⊠Notre vie parfois nous fait perdre pied et ressentir de la fatigue, du chagrin ou un dĂ©sintĂ©rĂȘtâŠ, quoi de plus normal. Mais quand on craque, câest quâon est malade » et quâil faut nous guĂ©rir »âŠ. Vraiment ?DiffĂ©rentes situations et une dĂ©finition de la souffranceLes personnes dont nous parlons ici, en difficultĂ© face au marchĂ© de lâemploi Ă cause de souffrances ont eu Ă vivre diffĂ©rentes situations qui sâapparentent la plupart du temps Ă un Ă©chec - un licenciement Ă©conomique soudain, inenvisagĂ©, qui remet en cause une employabilitĂ© si les fonctions exercĂ©es auparavant Ă©taient spĂ©cifiques et ne trouvent pas dâĂ©quivalent dans dâautres structures. Ou si le mĂ©tier a tout simplement disparuâŠ, ou devient inaccessible sans mobilitĂ© gĂ©ographique- un licenciement pour motif personnel » avec ou sans faute, qui paraĂźt injustifiĂ© ou illĂ©gitime, ou trop lourd au regard de ce qui est reprochĂ©, et qui remet en cause des croyances, des pratiques, tout un fonctionnement » antĂ©rieurâŠ.- une situation de harcĂšlement moral ou sexuel dans laquelle lâascendant pris par le harceleur sur le harcelĂ© laisse un traumatisme et la peur de lâautre- un burnout qui se caractĂ©rise par un Ă©puisement gĂ©nĂ©ral provoquant souvent un sentiment dâimpuissance, voire de dĂ©sespoir- un dĂ©sintĂ©rĂȘt profond pour son travail et sa mission qui a pour consĂ©quence de freiner le dĂ©veloppement de la personne et ses capacitĂ©s dâapprentissage, et qui va ainsi provoquer un ennui, une perte dâĂ©nergie, et la disparition du moindre effort pour aller vers lâautre ou pour envisager du mouvement- une expĂ©rience de transgression de valeurs personnelles au profit des intĂ©rĂȘts de lâentreprise, qui Ă©teint tout sentiment de fiertĂ© au profit dâun grand poids de la culpabilitĂ©, qui va Ă©veiller lâattente du chĂątiment, ou lâamertume et le liste de situations difficiles donc, qui font inĂ©vitablement Ă©merger de la souffranceâŠ., mot dont la dĂ©finition mĂ©rite dâĂȘtre Ă©clairĂ©e si on veut mieux lâ Tout dâabord, rappelons que souffrance provient d'un mot latin sufferre de sub, sous, et ferre, porter signifiant "supporter" dans le sens d'"ĂȘtre assujetti", ou endurer. LâĂ©tymologie nous renvoie donc Ă la capacitĂ© humaine de faire faceâŠ. aux difficultĂ©s et non Ă lâĂ©croulement,âŠ- Quant au Larousse, il nous indique que la souffrance est le Fait de souffrir, Ă©tat prolongĂ© de douleur physique ou morale avoir sa part de souffrance dans l'existence »- Par ailleurs lâOMS nous donne une dĂ©finition trĂšs intĂ©ressante La souffrance qualifie un ĂȘtre qui supporte, endure, ou subit une douleur physique et morale, un Ă©tat de mal-ĂȘtre, câest-Ă -dire un sentiment de non-adaptation au monde, dâĂ©trangetĂ© aux ĂȘtres et aux choses, dâindiffĂ©rence douloureuse ».Autrement dit, traiter de la souffrance revient Ă sâintĂ©resser Ă des subjectivitĂ©sâŠ. On ne demande pas Ă quelquâun oĂč » il souffre contrairement Ă la douleur, qui est localisable, mais on lui demande DE QUOI il souffre, ce qui lâincite Ă parler de sa vie, de ce quâil supporte⊠physiquement ou moralement. Et il nous parlera ainsi du sentiment dâĂ©chec, de la peur de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, de sentiments dâhumiliation face Ă certains comportements, de son angoisse permanente, de sa fatigue ou de son usure, de douleurs physiques le dos, sinus,âŠ, de sa honte et de lâĂ©vitement du contact des autres Ă cause dâune impossibilitĂ© supposĂ©e de dire quâil ne fonctionne plus » âŠCe sont ses fondations qui semblent remises en cause, la soliditĂ© de lâensemble⊠qui rendent lâindividu souffrant incapable dâaffronter lâadversité⊠Mais comme indiquĂ© plus haut, lâadversitĂ© fait partie de la dimension tragique de lâexistence⊠dans le sens oĂč tout ne peut nĂ©cessairement rĂ©pondre Ă ce quâon avait imaginĂ©, espĂ©rĂ©. Soyons mĂȘme optimiste et affirmons aussi que ces pathologies quâĂ©veillent en nous les situations dâadversitĂ© lourdes rĂ©vĂšlent aussi souvent les pathologies des organisationsâŠ. ! Et permettent a posteriori si des courageux se lancentâŠâŠ de revoir des pratiques organisationnelles, managĂ©riales, stratĂ©giques,⊠Mais aussi de prendre conscience de certaines faiblesses aujourdâhui fleurissent plus que jamais les appels Ă lâempathie, la bienveillance, les qualitĂ©s relationnelles, ⊠Nây aurait-il pas un sens Ă ces souffrances quâil est dâores et dĂ©jĂ possible dâentrevoir ? On nous a enjoint dâĂȘtre autonome, injonction que nous nous imposons aussi et que nous percevons comme un idĂ©al souventâŠ. Mais nây a-t-il pas un malentendu avec le sens du mot autonomie » ? Dans notre sociĂ©tĂ© trĂšs individualiste, on confond individuel avec Ă©goĂŻste et utilitariste. Citons Durkheim Lâindividualisme [âŠ] câest la glorification non du Moi, mais de lâindividu en gĂ©nĂ©ral. Il a pour ressort non lâĂ©goĂŻsme mais la sympathie » Rien nâest plus difficile que de faire sociĂ©tĂ© » et donc de supporter les autres, mais nous sommes malgrĂ© tout interdĂ©pendantsâŠ. Et ce qui me touche a un impact sur dâautres, et vice-versa⊠Ainsi, lâidĂ©e dâautonomie ne peut ĂȘtre dissociĂ©e de celle de capacitĂ© de saisir des opportunitĂ©s et de faire face⊠aux autres. Et ça passe⊠ou ça casse. Mais quand ça casse, il est bon de se rappeler ces interdĂ©pendances⊠et aller chercher de lâ faire accompagner par qui ?Il est intĂ©ressant de poser cette question Ă celui qui souffre comment parlez-vous de votre situation Ă votre entourage ? » Les rĂ©ponses sont lourdes de sensâŠ. Certains font comme si » tout allait bien, obligĂ©s de renvoyer une image idĂ©alisĂ©e de la personne qui continuer de fonctionner », qui gĂšre » ses problĂšmes, a des idĂ©es, des plans, des projetsâŠ. RĂ©ponses vagues cependant⊠et pour cause. Dommage de devoir encore jouer un rĂŽle face Ă des amis, de la famille, en couple⊠Parfois, câest une stratĂ©gie pour Ă©viter des conseils de personnes maladroites et envahissantes qui sâimaginent dans le rĂŽle du sauveur ou protecteur, et dont on sent bien que les conseils ne sont pas avisĂ©sâŠ. A contrario, cette stratĂ©gie d'Ă©vitement et de fuite face Ă un regard extĂ©rieur, bienveillant et simplement attentif, qui reconnaĂźt nâavoir pas toutes les rĂ©ponses, reprĂ©sente une perte de lâopportunitĂ© de pouvoir poser des mots diffĂ©rents sur ce qui est une Ă©preuve de lâexistence quâil va falloir surmonter. Savoir exprimer son besoin est important. On fera face Ă des personnes qui ne seront pas disponibles, câest aussi leur droit, ce nâest pas le moment pour elles, ou alors elles ne sont pas en capacitĂ© dâentendre ..., donc leur aide ne peut ĂȘtre exigĂ©e puisquâelle ne sera pas appropriĂ©e On devra aussi affronter le regard rĂ©probateur de celui ou de celle qui ne donne pas le droit Ă lâautre dâavoir un moment de faiblesse cela arrive dans les couples notammentâŠ., qui veut garder une image idĂ©alisĂ©e de la personne aimĂ©e dans les bons moments , pour le meilleur mais pas pour le pire, ⊠câest le plus dur mais câest un test inestimable concernant la soliditĂ© dâune relation⊠ce quâon comprendra a posteriori. En tout Ă©tat de cause, il est fondamental dâĂȘtre capable de dire Ă quelquâun quâon aime, un ami, un parent je ne me sens pas bien, jâai besoin de te voir ou jâai besoin de sortir, voudrais-tu mâaccompagner Ă tel ou tel Ă©vĂ©nement, spectacle, ... ». Lâhomme est et reste un animal social, qui, isolĂ©, a toutes les chances de ne plus se reconnaĂźtre dans son reflet tel Narcisse, et a besoin de liens avec le mondeâŠEnsuite on peut aussi solliciter dâautres formes dâaccompagnement. MĂ©dical sâil y a danger vital ou nĂ©cessitĂ© ponctuelle dâaccompagner le repos dâune personne. Mais pour retourner en situation dâemploi, il est sans doute utile dâavoir un interlocuteur qui ait une vision Ă la fois technique » de la situation de souffrance formĂ© en psychologie, psychanalyse, sciences humaines et une vision Ă©conomique de la rĂ©alitĂ© des entreprises pour faire du lien entre la comprĂ©hension des besoins de la personne, des contextes de travail favorable Ă ces besoins, et la capacitĂ© Ă apporter du conseil pour apprendre Ă combler les Ă©ventuels Ă©carts entre le projet et lâentreprise, que ce soit de la formation technique ou de lâexploration concrĂšte des mĂ©tiers envisagĂ©s par la rencontre et lâexpĂ©rimentation. Cependant, lâoffre dâaccompagnement est large, et ne lĂ©sine pas sur les promesses trĂšs marketĂ©es » de rĂ©alisation du mĂ©tier de vos rĂȘves », de reconversion heureuse » et autres prĂ©parations mentales au succĂšs »âŠ. Un public vulnĂ©rable peut ĂȘtre un appĂąt pour bien des professionnels du retour Ă lâemploi pas toujours trĂšs subtils volontairement ou pas, attention aux piĂšges ! Un accompagnement sĂ©rieux ne doit rien promettre, mais il doit sâengager Ă accompagner sur plusieurs points - Comprendre la souffrance de la personne, la clarifier, et envisager la situation objectivement que sâest-il passĂ© ? y a-t-il nĂ©cessitĂ© de se dĂ©fendre ou dâenvisager un contentieux ? Si oui comment lâaborder et le supporter » ? Si non quâest-ce quâon en apprend sur sa situation professionnelle actuelle ? Un long questionnement qui va permettre d'envisager d'autres formes de responsabilitĂ©s diverses dans la Accompagner la personne dans le deuil de son moi idĂ©al »⊠et mieux comprendre quâelle est un ĂȘtre en perpĂ©tuel devenir, quâelle nâa pas Ă ĂȘtre une entitĂ© figĂ©e, absolue ou sâimposer le devoir de devenir quelque chose »âŠ. et donc ne pas hĂ©siter Ă lire lâexcellent livre de Dorian Astor, Deviens ce que tu es, fortement imprĂ©gnĂ© de lâidĂ©e de la grande santĂ© » nietzschĂ©enne »⊠L'authenticitĂ© a un sens...Jâen parle ici.- Envisager dâautres souvenirs dans la carriĂšre qui nous montrent dâautres aspects de la Apprendre Ă solliciter le soutien de son entourage- Accompagner des initiatives dâexploration de lâenvironnement il y a tant Ă dĂ©couvrir, et notamment dâautres mĂ©tiers, dâautres contextes, dâautres personnesâŠ. Sortir encore de son Ă©tat narcissique de contemplation dâune image mĂ©connaissable dans le refletâŠ. pour plutĂŽt porter son regard sur ce qui fait de nous un ĂȘtre humain lâautre, le DĂ©velopper de nouvelles capacitĂ©s cognitives, sociales et Ă©motionnelles, pas seulement au service de son employabilitĂ©, mais aussi dâune meilleure prĂ©paration Ă affronter dâautres situations dâadversitĂ© dans lâavenirâŠ..Pour conclure, la parole à ⊠F. Nietzsche qui connaĂźt bien le sujetâŠNietzsche refuse dâopposer la maladie telle que la dĂ©pression Ă la santĂ©, comme il refuse de voir le monde comme un ensemble de dualitĂ©s, dâoppositions de contrairesâŠ. Il met en valeur une relation dynamique entre la santĂ© et la maladie, ou entre le pessimisme et lâoptimismeâŠ. La maladie est envisagĂ©e comme un obstacle Ă surmonter, et donc comme un stimulant puisquâelle nous rend plus fort, alors que la santĂ© dĂ©signe la capacitĂ© Ă affronter la maladie⊠Ătre en bonne santĂ©, câest accepter les dysfonctionnements, les douleurs et les dĂ©passerâŠ. Finalement, ĂȘtre touchĂ© par lâĂ©tat dĂ©pressif serait presque une chance pour apprendre Ă dĂ©passer lâadversitĂ©, pour expĂ©rimenter de nouvelles maniĂšres de vivre et avancer avec une luciditĂ© plus grande⊠Lisez plutĂŽt cet extrait du Gai Savoir §120 SantĂ© de lâĂąme â La cĂ©lĂšbre formule de mĂ©decine morale dont Ariston de Chio est lâauteur la vertu est la santĂ© de lâĂąme » devrait, pour que lâon puisse lâutiliser, ĂȘtre du moins transformĂ©e ainsi Ta vertu est la santĂ© de ton Ăąme ». Car en soi il nây a point de santĂ© et toutes les tentatives pour donner ce nom Ă une chose ont misĂ©rablement avortĂ©. Il importe de connaĂźtre ton but, ton horizon, tes forces, tes impulsions, tes erreurs, et surtout les idĂ©aux et les fantasmes de ton Ăąme pour dĂ©terminer ce que signifie la santĂ©, mĂȘme pour ton corps. Il existe donc dâinnombrables santĂ©s du corps ; et plus on permettra Ă lâindividu particulier et incomparable de lever la tĂȘte, plus on dĂ©sapprendra le dogme de lâĂ©galitĂ© des hommes », plus il faudra que nos mĂ©decins perdent la notion dâune santĂ© normale, dâune diĂšte normale, de cours normal de la maladie. Et, alors seulement, il sera peut-ĂȘtre temps de rĂ©flĂ©chir Ă la santĂ© et Ă la maladie de lâĂąme et mettre la vertu particuliĂšre de chacun dans cette santĂ© il est vrai que la santĂ© de lâĂąme pourrait ressembler chez lâun au contraire de la santĂ© chez lâautre. Et finalement la grande question demeurerait ouverte savoir si nous pouvons nous passer de la maladie, mĂȘme pour le dĂ©veloppement de notre vertu, et si particuliĂšrement notre soif de connaissance et de connaissance de soi nâa pas autant besoin de lâĂąme malade que de lâĂąme bien portante en un mot si la seule volontĂ© de santĂ© nâest pas un prĂ©jugĂ©, une lĂąchetĂ©, et peut-ĂȘtre un reste de la barbarie la plus subtile et de lâesprit rĂ©trograde. Heureusement il y a un remĂšde que rĂ©sume parfaitement le philosophe Alain en cette phrase : « Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ© « . PrĂȘt (es) Ă faire vĂŽtre cette rĂšgle de vie tout en gardant la luciditĂ© nĂ©cessaire pour ne pas tomber dans lâangĂ©lisme ou lâutopie ? Nous pourrions alors faire un mix DĂ©finition de lâoptimisme, citations, fonctionnement et effets de lâoptimisme⊠Cet article vous permettra de mieux comprendre lâoptimisme et son reflet, le pessimisme. Je lâai Ă©crit aprĂšs avoir Ă©coutĂ© lâexcellente Ă©mission Grand bien nous fasse, diffusĂ©e sur France Inter le 18 dĂ©cembre 2018. DĂ©finition de lâoptimisme Lâoptimisme est, selon sa dĂ©finition, une attitude qui consiste Ă avoir une perception positive de lâunivers. Câest une tournure dâesprit oĂč lâon prend les choses du bon cĂŽtĂ©. On voit le verre Ă moitiĂ© plein et on ne focalise pas sur ce qui ne va pas. Selon une autre dĂ©finition, lâoptimisme est une attitude de confiance a priori dans lâavenir, Ă laquelle sâajoute la conviction que lâon saura rĂ©soudre les problĂšmes qui surviennent. Câest donc un mĂ©lange de foi et de volontĂ©. Pour lâoptimiste, le pire nâest pas toujours certain. En ce sens, lâoptimisme est une philosophie de la vie. On le retrouve beaucoup en psychologie positive. Optimisme et action Lâoptimisme est synonyme dâune mise en action. Etre optimiste ne signifie pas nier les problĂšmes et les difficultĂ©s du monde et des personnes. Au contraire, lâoptimiste va sâengager dans lâaction quâil pense efficace pour solutionner les problĂšmes et les difficultĂ©s. Et ce qui est bĂ©nĂ©fique, câest justement cette mise en action. A lâinverse, le pessimisme incite le plus souvent Ă ne pas sâengager. Une personne pessimiste fait des prĂ©dictions nĂ©gatives. Comme lâaction nâaura pas le rĂ©sultat escomptĂ©, autant ne pas agir. Mais combien de prĂ©dictions nĂ©gatives se rĂ©alisent finalement ? Les trois dimensions de lâoptimisme Comme le pessimisme, lâoptimisme compte trois dimensions âą Une dimension cognitiveLâoptimisme est une façon de penser et de percevoir la rĂ©alitĂ©. Les optimistes et les pessimistes ne voient pas la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Ils ne gardent pas les mĂȘmes souvenirs dâun mĂȘme Ă©vĂ©nement. Ils nâimaginent pas la mĂȘme issue. Chacun sĂ©lectionne diffĂ©remment les informations quâil stocke dans sa mĂ©moire. âą Une dimension affective et Ă©motionnelleLâoptimisme gĂ©nĂšre certains sentiments confiance en soi, lĂ©gĂšreté⊠et certaines Ă©motions joie, contentement⊠alors que le pessimisme en gĂ©nĂšre dâautres anxiĂ©tĂ©, tristesse, sentiment dâĂ©checâŠ. âą Une dimension comportementaleLâoptimisme gĂ©nĂšre un passage Ă lâaction pour mettre en place des solutions qui produiront le rĂ©sultat escomptĂ©. Optimisme et malheur Lâoptimisme nâest pas opposable au malheur et Ă la tragĂ©die. Dans un malheur, nous pouvons ĂȘtre optimiste et penser que la situation va sâamĂ©liorer, quâil y aura une issue favorable. Et ce mĂȘme si lâon ne retrouve pas exactement la situation antĂ©rieure, celle que lâon a aimĂ©e. Lâoptimisme est une force Par dĂ©finition, lâoptimisme est une force, une ressource individuelle et parfois collective. Et ce pour une raison simple elle signifie que la messe nâest pas dite, quâil existe des solutions Ă mettre en place pour rĂ©soudre les problĂšmes. Pour autant, trop dâoptimisme comme trop de pessimisme pourrait pousser Ă lâinaction ou Ă lâ dĂ©gage Ă©galement une Ă©nergie relationnelle et sociale. Comme un halo, elle augmente au fur et Ă mesure que nous le partageons. Peut-on ĂȘtre optimiste dans la sociĂ©tĂ© dâaujourdâhui ? Si lâon regarde le verre Ă moitiĂ© plein, il existe de fait des raisons dâĂȘtre optimiste aujourdâhui. Nous vivons lâune des pĂ©riodes les plus pacifiques de lâhistoire. Les dictatures politiques sont en retrait. La mortalitĂ© infantile est au plus bas, le taux de pauvretĂ© baisse mĂȘme si ce nâest jamais assez, jâen conviens, etc. A bas lâoptimisme bĂ©at ! Je ne plĂ©biscite pas pour autant lâoptimisme bĂ©at. En Ă©tant optimiste, il ne sâagit pas de dĂ©douaner lâenvironnement social parfois difficile ou injuste qui nous entoure, de nier la gravitĂ© des accidents et les difficultĂ©s personnelles de la vie. En un mot, lâoptimisme ne doit pas ĂȘtre synonyme dâune insouciance irrĂ©aliste. Il nâest pas question de tout idĂ©aliser et de tomber dans un optimisme bĂ©at qui deviendrait synonyme⊠dâinaction. Citations sur lâoptimisme Trois idĂ©aux ont Ă©clairĂ© ma route et mâont souvent redonnĂ© le courage dâaffronter la vie avec optimisme la bontĂ©, la beautĂ© et la vĂ©ritĂ©. » Citation sur lâoptimisme dâAlbert Einstein Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. » Citation sur lâoptimisme dâAlain Lâoptimisme est la foi des rĂ©volutions. » Citation sur lâoptimisme de Jacques Bainville Lâoptimisme câest aussi de dire quâil y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce nâest pas de lâoptimisme, câest de la bĂȘtise. » Citation sur lâoptimisme de CĂ©dric Klapisch Sylvain Seyrig, coach professionnel Ă Paris âą Augmenter votre confiance en soi et reboostez votre vie avec un coaching > Communication relationnelle> Evolution professionnelle> Gestion du stress et des Ă©motions> Confiance en soiEn savoir + sur le coaching individuel Ă Paris| áŐÏŐĄĐșŃէж аŃŐ§á áŸŃĐŸĐșŃ | ážĐ”ÎŽÖбá Đ±ĐŸŃĐ”ĐŒĐžŐźĐ°Đ» |
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